L’incroyable alligator : la critique du film et le test blu-ray (1982)

Horreur, Catastrophe, Film de Monstre | 1h31min
Note de la rédaction :
6/10
6
L'incroyable alligator, affiche France

  • Réalisateur : Lewis Teague
  • Acteurs : Robert Forster, Sue Lyon, Dean Jagger, Angel Tompkins, Henry Silva
  • Date de sortie: 16 Juin 1982
  • Année de production : 1980
  • Nationalité : Américain
  • Titre original : Alligator
  • Titres alternatifs : La Bestia Bajo El Asfalto (Espagne), Der Horror-Alligator (Allemagne), Horror Alligator (Allemagne, alt), Alligator: terror bajo la ciudad (Mexique), El cocodrilo mortal (Pérou, Colombie, Argentine, Uruguay), A Fera (Portugal), Alligator - O Jacaré Assassino (Brésil), Alligator: O Jacaré Gigante (Brésil), Alligator - uhyret under byens gader (Danemark), Alligaattori (Finlande), Canavarın İntikamı (Turquie), Alligatoras - Sto stoma tou krokodeilou (Grèce),
  • Scénaristes : John Sayles (scénario et histoire), Frank Ray Perilli (histoire)
  • Autres acteurs : Robin Riker, Michael V. Gazzo, Perry Lang, Jack Carter, Sydney Lassick
  • Directeur de la photographie : Joseph Mangine
  • Monteurs : Larry Bock, Ron Medico
  • Compositeur : Craig Huxley ( sous le nom de Craig Hundley)
  • Effets spéciaux : David Beasley, David Bartholomew, Pete Gerard, Richard O. Helmer (coordinateur), William Shourt, Bill Kaufman (minitatures))
  • Producteurs : Mark L. Rosen, Brandon Chase, Robert S. Bremson (producteur exécutif), Tom Jacobson (producteur associé)
  • Sociétés de production : Alligator
  • Distributeurs : Gaumont Distribution (France) / Group 1 International Distribution (USA) / Alpha Films (Royaume-Uni), Warner-Columbia Filmverleih (Allemagne)
  • Editeur vidéo : 18 mars 2004 (DVD, Antartic), 20 mars 2008 (DVD combo Alligator 1 & 2), 7 mars 2023 (Carlotta, combo Alligator 1 & 2)
  • Date de sortie vidéo : Antartic (DVD), Antartic (DVD combo Alligator 1 & 2), Carlotta (DVD, Blu-ray, HD 4K 2023)
  • Box-office France / Paris-Périphérie : 321 979 entrées / 69 632 entrées
  • Box-office nord américain : 6 459 000$
  • Budget : 1 500 000$
  • Classification : Interdit aux moins de 13 ans / Interdit aux moins de 12 ans depuis 1990
  • Formats : 1.85 : 1 / Couleur (35 mm) / Mono
  • Festivals et récompenses : Sélection Officielle Avoriaz 1982
  • Illustrateur / Création graphique : © L'Agence Graphique, d'après une illustration originale de Joel Robinson. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Crédits : © BLC Services Inc. Ann Alligator Inc. Production/A BLC Release © 1980 Alligator Associates (1980), © Group One Films. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Franchise : Premier volet du diptyque de L'incroyable alligator
Note des spectateurs :

L’incroyable alligator déploie un saurien vorace à l’assaut des spectateurs qui en ont vu d’autres. Un divertissement néanmoins efficace, à l’humour noir savoureux.

Synopsis : La petite Marisa revient de ses vacances en Floride avec un bébé alligator. Vite lassé, son père le jette dans les toilettes. Douze ans plus tard, l’animal a bien grandi, se nourrissant de cadavres d’animaux ayant servi à des tests scientifiques.

Critique : Sélectionné à Avoriaz en 1982, l’année de Mad Max 2 (George Miller), La Ferme de la terreur (Wes Craven), L’ange de la vengeance (Abel Ferrara), Looker (Michael Crichton), The Hand (Oliver Stone), L’incroyable alligator sort en juin 1982, avec 18 mois de retard par rapport aux USA. En 1980, Sergio Martino l’avait même précédé avec Alligator (Il fiume del grande caimano), série B avec Barbara Bach et Mel Ferrer, parfaitement identifiée grâce à la magnifique affiche de Landi. Pour une fois, les Américains passent après les Italiens qui, pourtant, sont dans la même dynamique d’exploitation du succès phénoménal des Dents de la mer (Steven Spielberg, 1974), 4e plus grosses recettes de la décennie 70, après La guerre des étoiles, Superman et Le Parrain.

Alligator de Sergio Martino, affiche

Affiche 1980 © Landi. Tous droits réservés.

Des ersatz des Dents de la mer qui ne se mouillent pas

Le triomphe de Jaws (titre original des Dents de la mer) avait exacerbé les folies meurtrières sous-marines : le poisson géant préhistorique de Up from the Depths (1979), les hommes poissons des Monstres de la mer et du Continent des hommes poissons, la bébête sous le sable de La plage sanglante, le vilain Barracuda d’Harry Kerwin, la baleine tueuse d’Orca (une production Dino De Laurentiis), le poulpe géant de Tentacules, avec le casting d’anciens (John Huston, Shelley Winters, Henry Fonda), et évidemment, Piranha de Joe Dante, succès qui donnera naissance à une suite ailée, en 1982, par un certain James Cameron, bouffé sur le tournage par ses producteurs italiens.

Un script de John Sayles

Dans Piranha le fameux et L’incroyable alligator, l’on retrouve un nom commun et non des moindres, le scénariste John Sayles. Celui qui a été célébré en qualité de réalisateur pour City of Hope (1991), Lone Star (1996), et Limbo (1999), est en 1978 aux portes de la trentaine quand il livre son premier scénario (Piranha, 1978). Pour son second script, il travaille avec le réalisateur Lewis Teague sur Du rouge pour un truand, film de gangster produit par Roger Corman et honoré d’une musique de James Horner.

Le film de la révélation pour Lewis Teague

Teague se voit offrir la possibilité de réaliser L’incroyable alligator en 1979. Ce projet est la promesse d’un budget bien plus conséquent que ses collaborations avec le pape de la série B. Il obtient des producteurs que le script soit révisé par son ami John Sayles pour une seconde collaboration qui sera fructueuse. L’incroyable alligator sera un petit succès mondial qui propulse Lewis Teague dans la cour des cinéastes à suivre. Il tournera deux ans plus tard deux adaptations de Stephen King (Cujo et Cat’s Eye) et surtout la suite d’A la poursuite du diamant vert, Le diamant du Nil, avec Michael Douglas et Kathleen Turner, le blockbuster d’une carrière honorable.

Sur L’incroyable alligator, Teague et John Sayles ne misent pas sur l’originalité. Avec des prises de vue en caméra subjective et une musique aux accords stressants, le ton est indéniablement celui de Jaws, mais, contrairement à tous les rip-off de l’époque, cette version reptilienne est légitimée par de nombreuses qualités que l’on pourrait trouver dans un film de studio lissé. La réalisation efficace, les effets spéciaux variés (queue de croco ou tête autonomes, jeu sur les échelles à partir de vrais alligators, et combinaison caoutchouteuse), permettent au monstre géant de tenir les égouts de la ville de Chicago en maître.

Une légende urbaine à l’origine du récit

Le récit donne chair à une légende urbaine du XXe siècle bien connue, celle d’un crocodile qui aurait été, petit, jeté dans les toilettes d’un particulier, et qui aurait grandi dans les souterrains de New York en se nourrissant de rats et autres cadavres d’animaux, voire même d’humains en fonction de la version du récit. Lewis Teague, lui-même, a extirpé cette chronique de l’inconscient collectif de ses années d’étudiant, pour en fonder le scénario de son film.

A cela le scénario ajoute une menace écologique venant de manipulations pharmaceutiques qui souillent les eaux de la ville et métamorphosent les animaux en de possibles créatures XXL. A vrai dire, à part un chien et un alligator, les exemples manquent pour donner de la crédibilité au script qui ressasse les obsessions d’une époque (déjà Frogs en 1972 levait une armée de reptiles et de batraciens contre l’homme, en raison de la pollution de l’eau par les usines environnantes).

L’incroyable alligator est une satire de la société américaine

La dénonciation environnementale est ici un prétexte narratif que l’on ne trouve pas crédible, une facilité d’écriture vieille comme Godzilla et son incarnation de l’apocalypse nucléaire, mais elle s’accompagne d’éléments satiriques bienvenus. Loin de se contenter d’une lecture au premier degré, L’incroyable alligator dresse une peinture négative de la presse sensationnaliste, critique les violences policières, brosse un portrait peu ragoutant d’un chasseur misogyne joué par Henry Silva, et évidemment, se montre intransigeant vis-à-vis de la corruption des autorités locales, et notamment du maire de la ville dont le sort sera forcément sinistre.

Robert Forster, atout de charme et d’humour

L’autre force du film repose sur le jeu de Robert Forster. Ce dernier, particulièrement charismatique, instille un véritable humour noir au film. La vedette américaine des années 60-70, que Tarantino (Jackie Brown, 1997) et David Lynch (Mulholland Drive, 2001) avaient su ressusciter après des décennies dans l’oubli, permet au métrage somme toute balisé de sortir du cadre pour trouver son ton et sa personnalité propre.

L’incroyable alligator se dévore encore, des décennies après, grâce à sa hargne de caïman affamé, ses deux longues séquences de sanglants massacres collectifs qui lorgnent vers le cinéma catastrophe alors en vogue, et ses effets spéciaux crédibles qui permettent encore d’hésiter sur ce qui est dévoilé à l’écran, entre l’animal, le vrai, ou son succédané en latex.

Encore mieux que la vieille peau fripée de son monstre alligator, on apprécie particulièrement le jeu de Robert Forster, décédé en 2019. Il permet indéniablement à ce film de monstre et de science-fiction calibré de passer l’épreuve du temps en variant les degrés d’humour et de tension tout au long de la projection.

Frédéric Mignard

Sorties de la semaine du 16 juin 1982

L'incroyable alligator, affiche France

© 1980 Alligator Associates (1980), © Group One Films. Tous droits réservés / All rights reserved

Box-office :

L’incroyable alligator de Lewis Teague sort en France le 16 juin 1982. Une semaine chargée en productions horrifiques puisque sortent le même jour, Cannibal Ferox, La galaxie de la terreur, Halloween II 

Où voir L’incroyable alligator à Paris ?

L’alligator de Lewis Teague trouve refuge à Paris aux Marignan Pathé, Clichy Pathé, Quintette Pathé, Gaumont Richelieu, Berlitz, Gaumont Gambetta, Gaumont les Halles, Gaumont Convention, UGC Rotonde, Montparnos et à la Fauvette.

Cette semaine-là, aucune nouveauté ne détrône la palme d’Or Missing (porté disparu) alors en 4e semaine, avec 59 870 entrées sur Paris-Périphérie (27 salles). La reprise de La guerre des étoiles, pour sa seconde semaine, suit en seconde place, avec 46 465 fans de la saga, dans 32 cinémas.

On s’en fout, nous on s’aime est la plus grosse nouveauté avec 29 écrans, et se positionne en 3e place, avec 46 080 entrées. Cela n’en fera pas pour autant un succès.

Un petit succès parisien à l’affiche pendant 5 semaines

L’incroyable alligator jouit de son côté de 23 écrans sur la Francilie et entre en 5e position, avec 35 061 spectateurs.

Halloween II, n’est pas très solide avec 33 986 entrées dans 25 places. La série B produite par Roger Corman, La galaxie de la terreur monte sur la onzième marche avec 19 670 spectateurs dans 14 salles. Cannibal Ferox comble de son côté les besoins en films bis italiens de 15 072 amateurs de plus de 18 ans, dans 13 cinémas. Enfin Prix spécial du Jury à Avoriaz en 1978, La dernière vague de Peter Weir trouve sa place dans un circuit réduit de 6 salles, enivrant 9 434 spectateurs de sa singularité de l’autre bout du monde.

En deuxième semaine, L’incroyable alligator montre de la résistance, avec 22 247 tickets achetés et ce malgré une perte de 6 écrans, essentiellement sur la capitale où seulement 8 salles le programment encore : le Marignan Pathé, Clichy Pathé, Gaumont Richelieu, Berlitz, Gaumont Gambetta, Gaumont Convention, Montparnos et à la Fauvette.

Semaine 3 : le saurien géant navigue encore dans 7 salles parmi lesquelles cinq entre les murs parisiens : le Marignan Pathé, le Gaumont Richelieu, le Berliz, les Montparnos et la Fauvette. Cela permet au distributeur Gaumont de trouver 8 487 estivants en ces débuts de grandes vacances.

Malheureusement, pour faire de la place aux nouveautés du moment, la série B cède tous ses écrans en 4e semaine et demeure à l’affiche d’un seul site. Le Berlitz lui ouvre sa cage et permet à 1 329 visiteurs de profiter du spectacle.

Un ultime rebond se produit en 5e et dernière semaine. La production américaine remonte à 2 472 grâce à trois salles supplémentaires en banlieue qui viennent se greffer au Berlitz qui en tirait à lui seul 1 181 reptiliens. Les mâchoires infernales se referment à 69 632 entrées.

4e meilleur score pour un film d’horreur distribué en France en 1982

A l’échelle française, Alligator ne sort que dans très peu de villes de province le 16 juin. On le retrouve à Marseille ou Strasbourg. Mais c’est sept jours plus tard que  s’organise vraiment sa distribution à l’échelle hexagonale.

A la fin de l’été, la production achève sa carrière à 321 979 spectateurs, sur l’ensemble du pays, soit le 4e meilleur score pour un film d’horreur distribué en France en 1982, derrière Poltergeist (777 000) et Massacre à la tronçonneuse (614 000), tous deux de Tobe Hooper, The Thing de John Carpenter et Venin.

Aux USA, selon Wikipedia, non mentionné par les The Numbers, L’incroyable alligator n’a réalisé que 6M$, lors de sa sortie le 14 novembre 1980. Un score moyen pour ce budget de 1.5M$, loin des 21M$ de Cujo du même réalisateur qui bénéficiait du nom de Stephen King au générique.

Frédéric Mignard

L'incroyable alligator, VHS

© 1980 Alligator Associates (1980), © Group One Films. Tous droits réservés / All rights reserved

Le test blu-ray :

L’incroyable alligator revient en vidéo en France, chez Carlotta dans une magnifique édition blu-ray et Ultra HD 4K, après une première VHS chez Antarès et Travelling dans les années 80, un premier DVD chez Antartic en 2004 et un ressortie chez le même éditeur quelques années plus tard, comprenant les deux films du diptyque.

Le coffret Alligator 1 & 2 existe en deux coffrets sur deux disques. Le premier est paré d’un 4K UHD de L’incroyable alligator de Lewis Teague,et le second d’un Blu-ray de sa suite, Alligator II : La mutation, sorti directement en VHS en France. Ce dernier a été réalisé par Jon Hess.

Les deux coffrets sont proposés en collector métallique, dit steel-book, reprenant le design jaune pour l’un et rouge pour l’autre de Démons, que Carlotta a édité un an auparavant.

Toutefois, cette fois-ci, pas d’édition en DVD. L’éditeur, après avoir sorti Démons de Lamberto Bava avec sa suite dans des coffrets semblables, a décidé de ne pas se lancer dans une édition SD. En analysant les ventes du film italien produit par Dario Argento, Carlotta a conclus que les amateurs de cinéma de genre et autres collectionneurs sont davantage intéressés par la haute définition et les packagings luxueux.

Compléments & packaging : 5 / 5

La note des suppléments a été agrémentée d’un demi point supplémentaire en raison du boitier en métal. Le steelbook renvoie à ceux de Cujo, Vampire,… vous avez dit vampire?, Henry portrait of a Serial Killer, Le crocodile de la mort, Razorback et Les Révoltés de l’an 2000, tous parus chez le même éditeur, dans des éditions de très grande qualité. Cette cohérence visuelle et graphique en fait un atout considérable dans le cadre d’une collection.

Le blu-ray et le 4K UHD présentent les mêmes suppléments, avec un avantage pour l’édition ultra HD qui dispose d’un montage alternatif, à savoir celui plus long de 2 minutes et moins violent de la version télévisée de L’incroyable alligator. Ceux qui ne sont pas équipés de lecteur ou d’écran ultra HD n’ont pas à le regretter, ils retrouveront sur la galette blu-ray 10 minutes de scènes supplémentaires, tantôt très courtes ou pas, qui n’apportent pas grand-chose au récit. Par exemple, il n’y a aucune scène d’attaque de crocodile supplémentaire.

Les bonus audiovisuels sont issus de l’édition américaine de Shout Factory, éditée en février 2022. Carlotta a récupéré l’ensemble des interviews, à l’exception de celle de Robin Riker, l’herpétologue de charme du film, curieusement absente ici, et celle, contemporaine, de John Sayles.

On commence le tour des compléments par une interview de Lewis Teague de 24 minutes, en HD. Le cinéaste évoque la genèse du film qui changea sa carrière et marqua également la fin de ses addictions avec l’alcool et la drogue. Le cinéaste, âgé de plus de 80 ans, dégage encore une belle vivacité d’esprit et ne diminue jamais cet effort cinématographique auquel il voue encore beaucoup d’affection.

L’entretien avec John Sayles est beaucoup plus ancien (2007). La réalisation et la texture de l’image est très marquée année 2000. Le document perd un peu de sa force, même si on est ravi d’entendre le réalisateur de Lone Star s’épancher sur cette expérience et sa collaboration plurielle avec Lewis Teague. Selon Blu-ray.com, une interview contemporaine de l’artiste, de 9 minutes, figure sur le blu-ray américain du film, mais n’apporterait aucune information supplémentaire.

L’interview de Bryan Cranston (22 min) est très émouvante. La star de Breaking Bad évoque ses premiers pas hollywoodiens (publicité, figuration) et explique comment il est devenu, par accident, assistant… d’un assistant, sur les effets spéciaux du film L’incroyable alligator. Intervient alors sa rencontre avec Robert Forster qui va changer sa vie. On sort de l’anecdote pour une confession personnelle que l’on sent pleine d’émotion. De loin notre interview préférée sur la galette.

L’entretien de 12 min avec Robert Short, qui a collaboré aux effets spéciaux du film, est très certainement le moins intéressant des bonus, par manque de panache ou d’anecdotes inattendues. Il n’en demeure pas moins important pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les techniques utilisées dans le film.

Deux bandes annonces et des spots télévisés achèvent la personnalisation du premier disque, celui de L’incroyable alligator. Le disque 2, Alligator II : La mutation, restauré en 2K, accueille pour sa part 35 minutes de suppléments en HD, notamment une interview du réalisateur Jon Hess.

Image : 4.5 / 5

L’image de L’incroyable alligator est resplendissante . Elle bénéficie d’une restauration 4K imparable. On n’avait jamais vu le film dans de pareilles conditions. La netteté est de mise, dans les scènes diurnes où la luminosité est impressionnante et le contraste équilibré, mais également durant les scènes de nuit ou souterraines qui ne pâtissent d’aucun grain.

Cette restauration n’ôte aucune légitimité aux effets spéciaux qui ne sont en aucun cas diminués par la propreté manifeste de l’image.

Son : 4 / 5

Le film a été tourné en Mono et c’est donc le format que propose Carlotta, à la fois en VO et en VF. Nous n’avons pas testé la version française pour privilégier un visionnage intégral dans la langue d’origine.

Le son est forcément limité dans son dynamisme par les contraintes inhérentes à ce format, mais il n’en est pas pour autant faiblard. Les voix sont claires et certains effets se détachent vraiment de l’ensemble. L’impression est donc solide pour une piste sonore qui n’a pas été augmentée de façon artificielle.

Frédéric Mignard

L'incroyable alligator, coffret Carlotta

© 1980 Alligator Associates (1980), © Group One Films. Tous droits réservés / All rights reserved

Biographies +

Lewis Teague, Robert Forster, Sue Lyon, Dean Jagger, Angel Tompkins, Henry Silva

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L'incroyable alligator, affiche France

Bande-annonce de L'incroyable alligator

Horreur, Catastrophe, Film de Monstre

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