Henry Silva

Acteur
La revanche du sicilien, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 15 septembre 1928 à Brooklyn, New York (USA)
  • Date de décès : 14 septembre 2022 à Woodland Hills, Los Angeles (USA)
  • Crédits visuel : © 1963 Chrislaw Productions / Affiche : Ghirardi. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur américain, Henry Silva abandonne l’école dès l’âge de 13 ans pour se consacrer à sa passion du théâtre. Parallèlement, il débute à la télévision et obtient même un petit rôle dans Viva Zapata (Kazan, 1952). Toutefois, le métier ne payant pas, il est encore serveur durant cette période. Il entre également à l’Actors Studio afin de se perfectionner. Il enchaîne alors les prestations sur scène à Broadway, tout en étant employé par Hollywood dans des seconds rôles de méchant. On peut déjà le voir dans L’homme de l’Arizona (Boetticher, 1957), Le trésor du pendu (Sturges, 1959), L’inconnu de Las Vegas (Milestone, 1960) et Un crime dans la tête (Frankenheimer, 1962).

C’est pourtant le rôle principal de La revanche du Sicilien (Asher, 1963), film de gangster où il est absolument glaçant, qui le fait connaître du grand public. On le retrouve dans des séries B comme L’invasion secrète (Corman, 1964), avant qu’il ne soit appelé par les producteurs italiens pour tenir des rôles de méchant. Il répond favorablement et va ainsi entamer une longue période au service du cinéma bis transalpin.

Henry Silva est mémorable dans Du sang dans la montagne (Lizzani, 1966), Les héros ne meurent jamais (Lucidi, 1969), L’empire du crime (Di Leo, 1972), Le boss (Di Leo, 1973), La rançon de la peur (Lenzi, 1974), Un flic hors-la-loi (Lenzi, 1975), La mort en sursis (Lenzi, 1976), Assaut sur la ville (Caiano, 1977), Avec les compliments de Charlie (Rosenberg, 1978), Virus (Fukasaku, 1980), L’incroyable alligator (Teague, 1980), Megaforce (Needham, 1982), Meurtres en direct (Brooks, 1983), Le marginal (Deray, 1983) et Les guerriers du Bronx 2 (Castellari, 1983).

Lors du déclin de l’industrie italienne, Henry Silva revient aux Etats-Unis où il reprend une carrière de second couteau dans des œuvres comme Sale temps pour un flic (Davis, 1985), Allan Quatermain et la cité de l’or perdu (Nelson, 1986), Nico (Davis, 1988), Dick Tracy (Beatty, 1990), Le silence des jambons (Greggio, 1994), The End of violence (Wenders, 1997), Ghost Dog : la voie du samouraï (Jarmusch, 1999) et enfin Ocean’s Eleven (Soderbergh, 2001).

Henry Silva a également tourné pour la télévision. Il a pris une retraite bien méritée en 2001.

Il décède 21 ans plus tard en 2022, à l’âge de 95 ans.

Virgile Dumez

Les célébrités disparues en 2022

L'insolent, affiche du film

© Tanagra Production

Filmographie d’Henry Silva

Acteur, longs métrages
  • 1952 : Viva Zapata ! d’Elia Kazan
  • 1956 : Crowded Paradise de Fred Pressburger
  • 1957 : L’Homme de l’Arizona (The Tall T) de Budd Boetticher
  • 1957 : Une poignée de neige (A Hatful of Rain) de Fred Zinnemann
  • 1958 : L’Étoile brisée (Ride a Crooked Trail) de Jesse Hibbs
  • 1958 : Bravados (The Bravados) d’Henry King
  • 1959 : Le Trésor du pendu (The Law and Jack Wade) de John Sturges
  • 1959 : Vertes Demeures (Green Mansions) de Mel Ferrer
  • 1959 : Violence au Kansas (The Jayhawkers !) de Melvin Frank
  • 1960 : Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella) de Frank Tashlin
  • 1960 : L’Inconnu de Las Vegas (Ocean’s Eleven) de Lewis Milestone
  • 1961 : Les Trois Sergents (Sergeants 3) de John Sturges
  • 1962 : Un crime dans la tête (The Manchurian Candidate) de John Frankenheimer
  • 1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool) de William Asher
  • 1963 : Le Téléphone rouge (A Gathering of Eagles) de Delbert Mann
  • 1964 : L’Invasion secrète (The Secret Invasion) de Roger Corman
  • 1965 : Je vous salue mafia de Raoul Lévy
  • 1965 : La Récompense (The Reward) de Serge Bourguignon
  • 1965 : The Return of Mister Moto d’Ernest Morris
  • 1966 : Les Fusils du Far West (The Plainsman) de David Lowell Rich
  • 1966 : Du sang dans la montagne (Un fiume di dollari) de Carlo Lizzani
  • 1967 : Mission T.S. (Matchless) de Alberto Lattuada
  • 1967 : La Peur aux tripes (Sólo se muere una vez) d’Emilio Miraglia
  • 1968 : Ce salaud d’inspecteur Sterling (Quella carogna dell’ispettore Sterling) d’Emilio Miraglia
  • 1969 : Frissons garantis (Never a Dull Moment) de Jerry Paris
  • 1969 : Les héros ne meurent jamais (Probabilità zero) de Maurizio Lucidi
  • 1970 : Jusqu’au bout de la vengeance (The Animals) de Ron Joy
  • 1971 : Man and Boy de E. W. Swackhamer
  • 1972 : Passeport pour deux tueurs (La mala ordina) de Fernando Di Leo
  • 1973 : Les Hommes de Daniel Vigne
  • 1973 : L’Insolent de Jean-Claude Roy
  • 1973 : Le Boss (Il boss) de Fernando Di Leo
  • 1973 : Salopards en enfer (Zinksärge für die Goldjungen) de Jürgen Roland
  • 1974 : Quelli che contano d’Andrea Bianchi
  • 1974 : La Rançon de la peur (Milano odia: la polizia non può sparare) d’Umberto Lenzi
  • 1974 : Fatevi vivi, la polizia non interverrà de Giovanni Fago
  • 1975 : Buck le Loup (Zanna Bianca alla riscossa) de Tonino Ricci
  • 1975 : Un flic hors-la-loi (L’Uomo della strada fa giustizia) d’Umberto Lenzi
  • 1976 : Tir à vue (Shoot) de Harvey Hart
  • 1976 : MKS… 118 (Poliziotti violenti) de Michele Massimo Tarantini
  • 1976 : La Mort en sursis (Il trucido e lo sbirro) d’Umberto Lenzi
  • 1976 : Opération Foxbat (Woo fook) de Po-Chih Leong et Terence Young
  • 1977 : Assaut sur la ville (Napoli spara!) de Mario Caiano
  • 1978 : Avec les compliments de Charlie (Love and Bullets) de Stuart Rosenberg
  • 1979 : Buck Rogers au XXVe siècle (Buck Rogers in the 25th Century) de Daniel Haller
  • 1979 : Soif de sang (Thirst) de Rod Hardy
  • 1979 : Le Jour des assassins (Day of the Assassin) de Brian Trenchard-Smith
  • 1980 : Virus (Fukkatsu no hi) de Kinji Fukasaku
  • 1980 : L’Incroyable Alligator (Alligator) de Lewis Teague
  • 1981 : L’Anti-gang (Sharky’s Machine) de Burt Reynolds
  • 1982 : Le Village de la mort (Trapped) de William Fruet
  • 1982 : Megaforce (Megaforce) de Hal Needham
  • 1983 : Cannonball 2 (Cannonball Run II) de Hal Needham
  • 1983 : Meurtres en direct (Wrong is Right) de Richard Brooks
  • 1983 : Les Anges du mal (Chained Heat) de Paul Nicholas
  • 1983 : Le Marginal de Jacques Deray
  • 1984 : Les Guerriers du Bronx 2 (Escape from the Bronx) d’Enzo G. Castellari
  • 1984 : La Race des violents (Razza violenta) de Fernando Di Leo
  • 1984 : Uppercut Man (Cana arrabiato) de Fabrizio De Angelis
  • 1985 : Killer contro killers (Death commando) de Fernando Di Leo
  • 1985 : Sale temps pour un flic (Code of Silence) d’Andrew Davis
  • 1985 : Lust in the Dust de Paul Bartel
  • 1986 : Allan Quatermain et la Cité de l’or perdu (Allan Quatermain and the Lost City of Gold) de Gary Nelson
  • 1986 : Colombian connection (La via dura) de Michele Massimo Tarantini
  • 1987 : Cheeseburger film sandwich (Amazon Women on the Moon) de Joe Dante, Carl Gottlieb et John Landis
  • 1988 : Nico (Above the Law) d’Andrew Davis
  • 1988 : À l’épreuve des balles (Bulletproof) de Steve Carver
  • 1989 : Tuer pour vivre (Trained to Kill) de H. Kaye Dyal
  • 1989 : The Hard Way (La via della droga) de Michele Massimo Tarantini
  • 1989 : Cyborg, il guerriero d’acciaio de Giannetto De Rosi
  • 1990 : Dick Tracy de Warren Beatty
  • 1990 : Le Dernier match (L’Ultima partita) de Fabrizio De Angelis
  • 1991 : Fists of Steel de Jerry Schaefer
  • 1993 : The Harvest de David Marconi
  • 1993 : South Beach de Fred Williamson et Alain Zaloum
  • 1994 : Le Silence des jambons (Il silenzio dei prosciutti) d’Ezio Greggio
  • 1995 : Fatal choice de Jenö Hodi
  • 1995 : Drifting school de Junichi Mimura
  • 1996 : The Prince de Pinchas Perry
  • 1996 : Mad Dogs (Mad dog time) de Larry Bishop
  • 1997 : The End of Violence de Wim Wenders
  • 1999 : Ghost Dog : La Voie du samouraï (Ghost Dog) de Jim Jarmusch
  • 1999 : Unconditional Love de Steven Rush
  • 2001 : Ocean’s Eleven (Ocean’s Eleven) de Steven Soderbergh
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