Michel Serrault

Acteur
Les fantômes du chapelier, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 24 janvier 1928 à Brunoy (France)
  • Date de décès : 29 juillet 2007 à Vasouy (France)
  • Crédit visuel : © 1982 Horizons Productions / Affiche : Philippe. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Michel Serrault est un immense acteur du cinéma français, lauréat du César pour La cage aux folles, Garde à vue et Nelly et Monsieur Arnaud.

Des Branquignols à La Cage aux folles

Acteur français né en 1928 et décédé en 2007, Michel Serrault fait deux ans de séminaire pour devenir prêtre, avant d’être orienté par son directeur de conscience vers la comédie. Il intègre à la fin de la Seconde Guerre mondiale la troupe des Branquignols de Robert Dhéry.

Durant les années 50-60, il multiplie les emplois au théâtre ou au cinéma, tout en créant un duo de cabaret avec Jean Poiret. Tandis qu’il se spécialise dans les rôles comiques au cinéma, il explose au théâtre avec La cage aux folles de Jean Poiret en 1973. Au cinéma, le succès l’attend également avec la version filmée par Molinaro qui en fait une star.

Michel Serraut, immense acteur pour Miller, Sautet et Mocky

Michel Serrault trouve des emplois plus intéressants chez Mocky, Blier et Chabrol qui savent titiller son goût pour la truculence, mais aussi la noirceur. Le début des années 80 est l’occasion pour lui d’exploser aux yeux de la profession grâce à ses prestations dans Garde à vue (1980), Les fantômes du chapelier (1982), Mortelle randonnée (1983).

Il alterne ensuite les emplois comiques, qu’il ne délaisse pas, et les rôles plus dramatiques. On citera encore volontiers Le miraculé (Mocky, 1986), Docteur Petiot (Chalonge, 1990), Nelly et Monsieur Arnaud (Sautet, 1995), Assassin(s) (Kassovitz, 1997), Les enfants du marais (Becker, 1999), Une hirondelle a fait le printemps (Carion, 2001).

L’homme aux trois César décède en 2007 des suites d’un cancer, à l’âge de 79 ans, laissant la profession orpheline de l’une de ses plus grandes légendes. Son épouse depuis 1958, Juanita Saint-Peyron décèdera un an plus tard, en 2008.

Michel Serrault sera aux yeux de tous irremplaçable.

Ils nous ont quittés en 2007

Ne réveillez pas un flic qui dort, l'affiche

© 1988 Leda Productions / Affiche : Michel Landi. Tous droits réservés.

Filmographie de Michel Serrault

Acteur, longs métrages

  • 1954 : Ah ! les belles bacchantes, de Jean Loubignac
  • 1954 : Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot
  • 1955 : Cette sacrée gamine / Mademoiselle Pigalle, de Michel Boisrond
  • 1956 : La vie est belle, de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault
  • 1956 : La Terreur des dames  / Ce cochon de Morin, de Jean Boyer
  • 1956 : Assassins et Voleurs, de Sacha Guitry
  • 1956 : Adorables Démons, de Maurice Cloche
  • 1957 : Le Naïf aux quarante enfants, de Philippe Agostini
  • 1957 : Clara et les Méchants / Bourreaux d’enfants, de Raoul André
  • 1958 : Nina, de Jean Boyer
  • 1958 : Oh ! Qué mambo, de John Berry
  • 1959 : Messieurs les ronds-de-cuir, d’Henri Diamant-Berger
  • 1959 : Vous n’avez rien à déclarer ?, de Clément Duhour
  • 1960 : La Française et l’Amour de Christian-Jaque
  • 1960 : Candide ou l’Optimisme du xxe siècle, de Norbert Carbonnaux
  • 1960 : Ma femme est une panthère, de Raymond Bailly
  • 1961 : La Belle Américaine, de Robert Dhéry
  • 1961 : La Gamberge, de Norbert Carbonnaux
  • 1962 : Le Repos du guerrier, de Roger Vadim
  • 1962 : Nous irons à Deauville, de Francis Rigaud
  • 1962 : Les Quatre Vérités (sketch : Le Corbeau et le Renard, d’Hervé Bromberger)
  • 1962 : Un clair de lune à Maubeuge, de Jean Chérasse
  • 1962 : Clémentine chérie, de Pierre Chevallier
  • 1962 : Comment réussir en amour, de Michel Boisrond
  • 1963 : Carambolages, de Marcel Bluwal
  • 1963 : Comment trouvez-vous ma sœur ?, de Michel Boisrond
  • 1963 : Bébert et l’Omnibus, d’Yves Robert
  • 1963 : Des pissenlits par la racine, de Georges Lautner
  • 1963 : Les Durs à cuire, de Jack Pinoteau
  • 1964 : Moi et les hommes de quarante ans, de Jacques Pinoteau
  • 1964 : Les Combinards, de Jean-Claude Roy
  • 1964 : Cent Briques et des tuiles, de Pierre Grimblat
  • 1964 : Le Petit Monstre, de Jean-Paul Sassy
  • 1964 : La Chasse à l’homme, d’Édouard Molinaro
  • 1964 : Jaloux comme un tigre, de Darry Cowl
  • 1965 : La Tête du client, de Jacques Poitrenaud
  • 1965 : Le Lit à deux places de François Dupont-Midy
  • 1965 : Quand passent les faisans, d’Édouard Molinaro
  • 1965 : Les Enquiquineurs de Roland Quignon
  • 1965 : Les Baratineurs, de Francis Rigaud
  • 1965 : La Bonne Occase, de Michel Drach
  • 1966 : Le Caïd de Champignol, de Jean Bastia
  • 1966 : Le Roi de cœur, de Philippe de Broca
  • 1966 : Du mou dans la gâchette, de Louis Grospierre
  • 1967 : Les Compagnons de la marguerite, de Jean-Pierre Mocky
  • 1967 : Le Grand Bidule, de Raoul André
  • 1967 : Le Fou du labo 4, de Jacques Besnard
  • 1968 : À tout casser, de John Berry
  • 1968 : Ces messieurs de la famille, de Raoul André
  • 1969 : Un merveilleux parfum d’oseille, de Rinaldo Bassi
  • 1969 : Appelez-moi Mathilde, de Pierre Mondy
  • 1969 : Qu’est-ce qui fait courir les crocodiles ?, de Jacques Poitrenaud
  • 1969 : Ces messieurs de la gâchette, de Raoul André
  • 1970 : La Liberté en croupe, d’Édouard Molinaro
  • 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard
  • 1971 : Le Viager, de Pierre Tchernia
  • 1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, de Jean Yanne
  • 1972 : Un meurtre est un meurtre, d’Etienne Périer
  • 1972 : La Belle Affaire, de Jacques Besnard
  • 1972 : Moi y’en a vouloir des sous, de Jean Yanne
  • 1973 : Le Grand Bazar, de Claude Zidi
  • 1973 : Les Gaspards, de Pierre Tchernia
  • 1973 : Les Chinois à Paris, de Jean Yanne
  • 1973 : La Gueule de l’emploi, de Jacques Rouland
  • 1973 : La Main à couper, d’Étienne Périer
  • 1974 : Un linceul n’a pas de poches, de Jean-Pierre Mocky
  • 1974 : C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, de Jacques Besnard
  • 1975 : L’Ibis rouge, de Jean-Pierre Mocky
  • 1975 : Opération Lady Marlène, de Robert Lamoureux
  • 1975 : La situation est grave… mais pas désespérée, de Jacques Besnard
  • 1976 : Le Roi des bricoleurs, de Jean-Pierre Mocky
  • 1977 : Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier
  • 1978 : L’Argent des autres, de Christian de Chalonge
  • 1978 : La Cage aux folles, d’Édouard Molinaro
  • 1979 : L’Esprit de famille, de Jean-Pierre Blanc
  • 1979 : L’Associé, de René Gainvillerdot
  • 1979 : La Gueule de l’autre, de Pierre Tchernia
  • 1979 : Buffet froid, de Bertrand Blier
  • 1979 : Le Coucou (Il lupo e l’agnello) de Francesco Massaro
  • 1980 : Pile ou face, de Robert Enrico
  • 1980 : La Cage aux folles 2 d’Édouard Molinaro
  • 1981 : Garde à vue, de Claude Miller
  • 1981 : Malevil, de Christian de Chalonge
  • 1981 : Les Quarantièmes rugissants, de Christian de Chalonge
  • 1981 : Nestor Burma, détective de choc, de Jean-Luc Miesch
  • 1982 : Les Fantômes du chapelier, de Claude Chabrol
  • 1982 : Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean Yanne
  • 1982 : Mortelle Randonnée, de Claude Miller
  • 1983 : Le Bon Plaisir, de Francis Girod
  • 1983 : À mort l’arbitre, de Jean-Pierre Mocky
  • 1984 : Le Bon Roi Dagobert, de Dino Risi
  • 1984 : Liberté, Égalité, Choucroute, de Jean Yanne
  • 1984 : Les Rois du gag, de Claude Zidi
  • 1985 : On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray
  • 1985 : La Cage aux folles 3 : Elles se marient, de Georges Lautner
  • 1985 : Mon beau-frère a tué ma sœur, de Jacques Rouffio
  • 1986 : Le Miraculé, de Jean-Pierre Mocky
  • 1987 : Ennemis intimes, de Denis Amar
  • 1987 : En toute innocence, d’Alain Jessua
  • 1988 : Bonjour l’angoisse, de Pierre Tchernia
  • 1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort, de  José Pinheiro
  • 1989 : Comédie d’amour, de Jean-Pierre Rawson
  • 1989 : Joyeux Noël, bonne année (titre original : Buon Natale… buon anno) de Luigi Comencini
  • 1990 : Docteur Petiot, de Christian de Chalonge
  • 1991 : La Vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heynemann
  • 1991 : Ville à vendre, de Jean-Pierre Mocky
  • 1992 : Room service, de Georges Lautner
  • 1993 : Vieille Canaille, de Gérard Jourd’hui
  • 1994 : Bonsoir, de Jean-Pierre Mocky
  • 1995 : Nelly et Monsieur Arnaud, de Claude Sautet
  • 1995 : Le bonheur est dans le pré, d’Étienne Chatiliez
  • 1996 : Beaumarchais, l’insolent, d’Édouard Molinaro
  • 1997 : Assassin(s), de Mathieu Kassovitz
  • 1997 : Artemisia, de Agnès Merlet
  • 1997 : Rien ne va plus, de Claude Chabrol
  • 1997 : Le Comédien, de Christian de Chalonge
  • 1999 : Les Enfants du marais, de Jean Becker
  • 2000 : Le Libertin, de Gabriel Aghion
  • 2000 : Les Acteurs, de Bertrand Blier
  • 2000 : Le Monde de Marty, de Denis Bardiau
  • 2000 : Belphégor, le fantôme du Louvre, de Jean-Paul Salomé
  • 2001 : Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion
  • 2001 : La Folie des hommes / Vajont (La diga del disonore) de Renzo Martinelli
  • 2002 : Le Papillon, de Philippe Muyl
  • 2002 : Vingt-quatre Heures de la vie d’une femme, de Laurent Bouhnik
  • 2003 : Le Furet, de Jean-Pierre Mocky
  • 2004 : Albert est méchant, de Hervé Palud
  • 2005 : Grabuge !, de Jean-Pierre Mocky
  • 2005 : Les Enfants du pays, de Pierre Javaux
  • 2005 : Joyeux Noël, de Christian Carion
  • 2007 : Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky
  • 2007 : Pars vite et reviens tard, de Régis Wargnier
  • 2007 : Antonio Vivaldi, un prince à Venise, de Jean-Louis Guillermou

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Les fantômes du chapelier, l'affiche

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