Acteur français, Paul Préboist débute par de nombreux petits boulots avant de commencer à se prêter à des imitations de Fernandel au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fait notamment plusieurs sketches avec pour partenaire un certain Louis de Funès, alors parfait inconnu.
Après la guerre, il part à Paris et joue alternativement au cabaret et au théâtre. Paul Préboist obtient également quelques rôles secondaires au cinéma dès 1948. On peut l’apercevoir dans Cadet Rousselle (Hunebelle, 1954), Crésus (Giono, 1960), Cartouche (de Broca, 1962), Week-end à Zuydcoote (Verneuil, 1964). Toutefois ses rôles se limitent souvent à une furtive apparition, souvent non créditée au générique.
Il doit attendre 1966 pour apparaître au générique de nombreux films avec Louis de Funès. On le voit dans Le grand restaurant (Besnard, 1966), La grande vadrouille (Oury, 1966), Oscar (Molinaro, 1967), Hibernatus (Molinaro, 1969), L’homme-orchestre (Korber, 1970), Le gendarme en balade (Girault, 1970), Sur un arbre perché (Korber, 1971) et La folie des grandeurs (Oury, 1971).
Durant les années 70, il est présent dans un nombre conséquent de comédies populaires, ce qui amène les producteurs à lui offrir des rôles de premier plan dans Les bidasses aux grandes manœuvres (Delpard, 1981), Mon curé chez les nudistes (Thomas, 1982), Le braconnier de Dieu (Darras, 1983), Les planqués du régiment (Caputo, 1983), L’émir préfère les blondes (Payet, 1983) et Le facteur de Saint-Tropez (Balducci, 1985).
Paul Préboist incarne alors au même titre que Jean Lefebvre un certain rire franchouillard dans des comédies généralement médiocres, mais qui plaisent en province.
Avec la disparition de ce type de spectacles, on retrouve Paul Préboist à la télévision, dans des séries, téléfilms et dans les émissions de divertissement de Patrick Sébastien qui l’emploie jusqu’à sa disparition en 1997.