Icône de la comédie française, Pierre Richard est l’un des comiques stars des années 70 et 80, avec des personnages culte de gaffeur maladroit dans La chèvre, Les compères et Les fugitifs, où il partage l’affiche avec Gérard Depardieu, dans ce qui apparaît aujourd’hui comme les meilleurs buddy movies français de leur époque. Il est aussi connu pour Le grand blond avec une chaussure noire d’Yves Robert et sa suite.
Pierre Richard, star comique entre 1970 et 1988
Acteur dès les années 60, il sera méga-star de 1970 (Le distrait, qu’il réalise, suivi des Malheurs d’Alfred, une autre de ses réalisations), jusqu’à 1986 et Les fugitifs, son dernier vrai succès populaire. Il est alors très apprécié par Gérard Oury (Le coup de parapluie, 1980), Claude Zidi (La course à l’échalote), Yves Robert (le diptyque du Grand blond) et évidemment Francis Veber.
Le déclin et ses alternatives
Le déclin arrivera avec Mangeclous, plus farfelu, en 1988, et surtout A gauche en sortant de l’ascenseur, d’Edouard Molinaro, du théâtre de boulevard filmé qui démontre un humour suranné.
Dans les années 80, il essaie de trouver l’inspiration chez des auteurs moins commerciaux, et l’on citera Vieille canaille (1992), Les mille et une recettes du cuisinier amoureux (1997) ou L’été de mes 27 baisers (2001) de Nana Djordjadze .
Ses retours au cinéma de ses débuts, comme Droit dans le mur, qu’il réalise, en 1997, s’avèrent désastreux.
Des seconds rôles respectueux du monument comique
Dans les années 2000-2010, c’est donc dans des seconds rôles qu’on peut le voir, évoquant une histoire du cinéma que la nouvelle génération de cinéastes aime rappeler à l’esprit. Il joue pour Dany Boon dans La ch’tite famille, chez Sophie Marceau dans Mme Mills, une voisine si parfaite, ou encore dans le truculent Les vieux fourneaux, un vrai succès qu’il partage avec Roland Giraud et Eddy Mitchell.