Ni vu, ni connu, Paulette, la pauvre petite milliardaire est un monument de nullité, bâti autour du nom de feu Wolinski, qui a été un tel accident industriel à sa sortie, qu’il a été invisibilisé pendant des décennies.
Synopsis : Paulette, la pauvre petite milliardaire a vingt ans. Riche comme Crésus, belle comme un rêve et bonne comme la pain, Paulette aime la vie et n’en fait qu’à sa tête. Sur un rythme endiablé et une musique de comédie, Paulette va être tour à tour kidnappée, orpheline, PDG, ouvrière, assommée, cliente d’un palace, distribuant sa fortune, internée, évadée, noyée, sauvée, vengée. Elle réussira à triompher de tous les ennemis qui convoitent son héritage fabuleux, car nul ne résiste à cette superbe et adorable blonde…
Critique : La comédie française traverse une grande crise au début de l’année 1986, avec des divertissements aux castings chargés, faute d’être prestigieux, qui essaient de trouver l’engouement populaire.
Malheureusement, le goût du public change. Alors que les films du Splendid (seuls ou en groupe), les productions coûteuses de Fechner et les films de Claude Zidi parviennent encore à réunir des millions de spectateurs à travers la France, des comédies très médiocres comme La Galette des rois et Tranches de vie, réalisées sans vrai scénario, pâtissent d’une indifférence généralisée tant au niveau des critiques – qui, de toute façon, n’aiment pas parler de ce genre de film – qu’au niveau du public qui ne se déplace plus.
Hara Kiri sur la bande dessinée
Les adaptations de bandes dessinées, qui ont le vent en poupe dans la première partie des années 80 (Psy et P’tit con, d’après Lauzier, mais aussi Gwendoline et Le Déclic dans l’aventure érotique), vont connaître un arrêt brutal avec la sortie de Paulette, la pauvre petite milliardaire en 1986.
Pourtant, le réalisateur Claude Confortès, issu d’une longue carrière au théâtre, avait, deux ans auparavant, réussi le pari d’adapter Reiser et son album Vive les femmes ! avec un succès spectaculaire (2 millions d’entrées et une 15e place annuelle). L’ancien trublion d’Hara-Kiri et Charlie Hebdo venait d’ailleurs juste de décéder à la fin de l’année 1983, à l’âge de 42 ans.
De Reiser à Wolinski, la mode qui tache
En 1985, Reiser est de nouveau adapté, cette fois-ci par Bruno Zincone à travers l’un de ses personnages les plus emblématiques, celui du Gros Dégueulasse. L’album revu et corrigé pour le grand écran donne lieu à une œuvre iconoclaste mais au ton particulièrement franchouillard et branlant dans ces années 80 plus pop où s’opère un changement de public pour les comédies. Les saynètes de Reiser passent mal à l’écran ; l’absence de moyens, à peine compensée par un nombre énorme de vedettes telles que Valérie Mairesse, Jackie Sardou, Martin Lamotte, Gérard Hernandez, Florence Guérin, Régis Laspalès, etc., et évidemment Maurice Risch dans le rôle du personnage principal, ne permet pas à l’énormité beauf de s’extirper de la nasse des navets navrants que produisait par dizaines le cinéma français chaque année.
Sorti durant le même été 85 que Gros Dégueulasse, L’amour propre ne le reste jamais très longtemps avait été appuyé par une grosse campagne d’affichage portée sur la chose, mais ne fera guère mieux pour l’auteur Martin Veyron, passé lui aussi à la réalisation, pour adapter son travail graphique graveleux. Au moins sera-t-il vu par 400 000 Français.
Claude conforté par le succès de Vive les femmes !, et il a eu tort !
En adaptant Paulette, la pauvre petite milliardaire, Claude Confortès se pensait être fort du succès de Vive les femmes !, qu’il avait d’ailleurs repris sur les planches non sans succès dans la foulée. Il peut compter sur les grands noms du milieu de la BD, tout en offrant la première apparition cinématographique à Valeria Bruni-Tedeschi et Isabelle Carré – que l’on ne remarque pas car le film est obèse de figurants. Il convoque ainsi des dizaines de seconds rôles bien connus des spectateurs gauchos anarchistes nourris à la littérature subversive d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo. On citera François Cavanna, Gébé, Pichard, Siné, Vuillemin, Willem et Georges Wolinski. La liste est longue, très longue.
Cette fois-ci, Claude Confortès adapte Wolinski et notamment quatre albums de sa légendaire Paulette, personnage créé au début des années 70 et qui reviendra régulièrement au gré des albums. Wolinski, figure tragique des attentats à Charlie Hebdo en 2015, avait déjà collaboré avec Confortès en 1981 avec Le roi des cons (avec Francis Perrin et Marie-Christine Descouard que l’on croise d’ailleurs dans Paulette). Il s’était ensuite entiché d’une collaboration avec Aldo Maccione sur trois films : Aldo et Junior, tiré de son œuvre, avec un petit succès en 1984, Le Cowboy de Lautner, flop monumental en mars 1985 vendu comme un pastiche de Jean-Paul Belmondo, puis en novembre 1985 avec Pizzaiolo et Mozzarel, naufrage ahurissant mais parfois marrant réalisé par Christian Gion.
Avec le distributeur AMLF à la production et à la distribution Paulette annonce peut-être une coquetterie de budget. Trois sociétés s’accordent d’ailleurs pour coproduire ce film somme. Le générique aux allures de science-fiction donne le ton : le projet est ambitieux.
Un projet ambitieux qui baigne dans l’incompétence
Paulette, la pauvre petite milliardaire sera à la fois un conte aux allures décalées, un pamphlet social, une paillardise pour fans de Collaro, un film de cabaret très porté sur la musique, un défilé de mode… En tout cas, le programme démarre en parodie de film noir avec l’enlèvement d’une jeune femme fille de milliardaires. L’esprit bordélique et désinhibé est clairement celui des années 70 jusqu’au portrait familial décadent – notamment incarné par Roland Dubillard pour le père et Mylène Demongeot pour la mère.
L’enlèvement se transforme en récit initiatique à travers les bois lorsque Paulette, débarrassée de ses tortionnaires mais devenue orpheline, trouve refuge dans une cabane auprès d’un vieillard. Ce personnage bougon qui aurait pu être à l’image de Gros Dégueulasse et d’une certaine masculinité typique d’Hara-Kiri, s’avère être une jeune femme et non des moindres au vu de sa beauté.
Le récit halluciné en devient un peu plus hallucinant. Le récit lubrique qui prenait des airs de gérontophilie va-t-il sombrer dans une énième histoire d’amour saphique si chère aux spectateurs patriarcaux de l’époque ? Quand le vieillard tombe le masque face à la beauté immaculée et naïve de Paulette – personnage de Blanche-Neige égarée dans une forêt du terroir français -, on retrouve à notre grande surprise Catherine Leprince, révélation récente d’un cinéma français que l’on croit en effervescence, mais qui se dirige droit vers la crise du cinéma (1985-1993).
Cette dernière n’est pas ressortie gagnante du choc Robin Davis – confrontation au sommet entre Catherine Deneuve et Alain Delon – mais en 1984, en institutrice sexy et souvent dénudée, Catherine Leprince s’était fait un nom grâce au succès faramineux de Vive les femmes ! du même Claude Confortès. Alors que désormais elle refusait les comédies navrantes et déshabillées par dizaines pour ne pas se retrouver enfermée dans un répertoire sans horizon, la jeune femme était parvenue en 1985 à dégotter un rôle bien différent dans Escalier C de Jean-Charles Tacchella, film générationnel qui aurait dû lui montrer la voie.
Un film qui coupa des têtes et tua un genre
Malheureusement en rendant service à Claude Confortès et en reprenant un rôle ridicule, très loin des attentes des critiques et des producteurs, la jeune promesse encore frêle du cinéma français enfonce un clou dans son propre cercueil. La mésaventure Paulette, la pauvre petite milliardaire scelle la fin de sa carrière au cinéma. Quarante ans plus tard on ne peut que le regretter.
Dans Paulette, Catherine Leprince en tête d’affiche se voit perdue dans un film sans queue ni tête écrit à la truelle où les ambitions omniprésentes érigent des mondes en opposition : celui des milliardaires contre celui des chômeurs ; celui des parias crasseux contre l’élite et la mafia ; celui du capital contre le socialisme ; celui des hommes contre les femmes ; des doux dingues contre les soi-disant sains d’esprit ; celui de la mer de l’exil contre les terres sans échappatoires ; celui de la ville viciée contre la campagne bucolique ; celui de la naïveté juvénile axaltée contre le cynisme décrié…
Tout se mélange dans un bordel ahurissant où jamais l’effort n’atteste du talent. Les acteurs sont tous approximatifs et ce n’est pas la jeune comédienne Jeanne Marine qui contredira cette affirmation. En incarnant ce personnage de milliardaire ingénue, la future épouse de Bob Geldof convoque dans son style à l’écran la beauté de Brigitte Bardot pour sa générosité féminine qui offre tant aux yeux mais aussi à ses causes. Le jeu d’actrice de Jeanne Marine est encore trop juvénile pour pouvoir concilier les paradoxes de cette figure de bande dessinée très souvent déshabillée, quasi-exhibitionniste mais paradoxalement jamais vraiment sexuelle.
Conte féministe ou machiste ?
Wolinski et son acolyte Pichard avaient doté le personnage de Paulette – qui incarne donc l’engeance du capital qui se retournait contre ses géniteurs – d’une beauté extérieure irradiante mais surtout d’un cœur qui dépasse son enveloppe charnelle. Loin d’être misogyne, les auteurs tordaient le cou aux stéréotypes patriarcaux. Dans Paulette, la pauvre petite milliardaire, ce n’est pas l’homme qui paye la femme-prostituée mais c’est la jeune orpheline qui va dilapider la fortune familiale en redistribuant les liasses de billets, sans faire montre de préjugés, aux laissés-pour-compte. Elle en fait son métier au désespoir des actionnaires de la boîte à papa.
Derrière cette galerie de personnages burlesques – du moins sur le papier de Wolinski -, c’est bel et bien toute la littérature communiste du partage et de l’égalité qui fait corps à l’écran. Paulette au patronyme si franchouillard n’est-elle pas une Marianne prête à tous les combats pour sa France ? Si la parabole sociale n’a aucun impact à l’écran c’est que le budget est tombé de mauvaises mains. Le réalisateur ne sait trop quoi faire d’un script malingre qu’il a lui-même rapiécé, et ne parvient pas à se débarrasser de ses bagages de dramaturge, rendant son spectacle artificiel.
Claude Confortès scénariste n’apporte jamais une orientation claire et solide à son film qui aurait pu être une œuvre d’ampleur si elle ne s’était pas contenter d’aligner paresseusement des sketches qui tombent tous à plat. Les dialogues et les situations ne sont jamais truculents. L’exotisme et l’onirisme font toujours carton pâte. Le ton de la comédie ne décolle jamais. Paulette est dépossédé de tout ce qui peut faire une bonne comédie : à savoir des personnages universels et attachants dont les péripéties pourraient faire vibrer une corde sensible chez le spectateur.
Des acteurs comiques jamais drôles à l’écran
Dans ce naufrage artistique, les grands noms de la comédie sont balayés par le tsunami. Victimes de la quantification de caméo, une fois à l’écran, ils n’exercice ni charisme ni force comique : Luis Rego, Georges Beller, Guy Montagné, Roland Giraud, Maurice Risch… Tous sont anesthésiés par la médiocrité de leurs personnages furtifs à l’écran. Issus du théâtre Gérard Desarthe et Roland Blanche se demandent ce qu’ils font là… Ils seront les seuls, car peu de spectateurs en viendront à se poser la question, puisque Paulette, la pauvre petite milliardaire restera invisibilisé par ses ayants-droits pendant des décennies.
Un accident industriel aux conséquences systémiques
Paulette, la pauvre petite milliardaire est bel et bien un accident industriel, de ceux qui pulvérisent des carrières. Outre Catherine Leprince dont on parlait plus haut et qui sera punie par les producteurs, nombreux seront ceux qui ne survivront pas à cette expérience. Le réalisateur Claude Confortès, 55 ans, ne repassera plus jamais derrière la caméra et retrouvera le chemin des planches. Jeanne Marine aura un peu plus chance avec notamment le premier rôle dans Les oreilles entre les dents, film burlesque noir réalisé par Patrick Schulmann mais dont le bide soldera sa carrière. Si elle fait encore quelques apparitions au cinéma notamment dans Itinéraire d’un enfant gâté de Lelouch et Milena de Vera Belmont, elle est désormais complètement inconnue du public ; au moins connaîtra-t-elle une magnifique histoire d’amour avec Bob Geldof qu’elle épouse en 2015 après 18 ans de vie de couple.
Pis, c’est le genre même de la BD trashouille qui va disparaître des salles. Les échecs de Tranches de vie (1985), Le Déclic (1985), Gros dégueulasse (1985), L’amour propre ne le reste jamais très longtemps (1985) et le méga bide de Paulette, la pauvre petite milliardaire annihilent toute nouvelle tentative dans le domaine.
Box-office de Paulette, la pauvre petite milliardaire
Si la comédie 3 hommes et un couffin, sortie en septembre 1985 connaît toujours un énorme succès en février 1986 puisque le film dépasse alors les 6 millions d’entrées, il est clair que la comédie hexagonale a vraiment du mal à se renouveler dans un box-office qui va de mal en pis. L’échec impitoyable de La Galette du roi, sorti pour les vacances d’hiver, trois semaines avant Paulette, préfigurait son sort. La Gitane, grosse production populaire de Philippe De Broca, avec Claude Brasseur et Valérie Kaprisky, produite par Alain Terzian, est une autre déconvenue mais se situe au niveau du million d’entrées.
Le bide de Paulette, la pauvre petite milliardaire est incomparable.
Lors de sa sortie française, elle entre péniblement dans le classement avec seulement 74 000 spectateurs dans toute la France. Elle dégringole à 31 000 spectateurs une semaine plus tard pour passer tout juste les 100 000 entrées…
A Paris, c’est encore pire.
Sorti le 26 février 1986 à Paris, le divertissement bénéficie de 32 salles, soit la deuxième plus grosse combinaison cette semaine-là. Durant cette semaine très chargée effectivement, seule la série B exotique Allan Quatermain et les mines du roi Salomon, produite par Cannon, profite d’un plus grand circuit (45 cinémas).
Parallèlement, la troisième plus grosse combinaison était réservée à L’unique, film science-fiction notoire de Jérôme Diamant-Berger contre lequel la cantatrice Julia Migenes-Johnson garde bien des rancœurs. Cet énorme gâchis de pellicule jouissait de 24 salles. Le thriller américain de Richard Marquand, A double tranchant, avec Jeff Bridges et Glenn Close, opérait dans 21 cinémas. Enfin dernière grosse sortie hebdomadaire, La revanche de Freddy, première suite des Griffes de la nuit, perpétuait les massacres du croquemitaine créé par Wes Craven dans 18 cinémas.
Premier jour, première semaine, le sort s’acharne sur Paulette qui rie jaune
Dès le premier jour, l’échec est acté pour AMLF : Paulette… se retrouve en quatrième position du top nouveautés avec seulement 2 582 spectateurs.
Le bouche-à-oreille est tellement épouvantable qu’à l’issue de sa première semaine, La pauvre petite milliardaire rate le top 10. Elle est doublée par A double tranchant qui se positionne en quatrième place tandis que Freddy 2 est sixième. Même L’Unique s’accroche à sa 10e position.
Mais malgré sa belle combinaison (32 salles), Paulette de Claude Confortès n’a su communiquer qu’à 20 456 amateurs de BD grivoises. Une pacotille. Combien parmi eux sont restés jusqu’au bout de la projection? Nous ne le saurons jamais ! Sur les 15 sites intra muros qui ont osé placarder Paulette sur leur façade, seuls cinq sites affichent des scores au-dessus des mille spectateurs. C’est au Pathé Français, bien placé face au Paramount Opéra, que le film s’en sort le mieux avec 1 517 curieux, mais globalement les scores par salle sont exécrables !
La carrière parisienne de Paulette… est celle d’une chute inexorable vers une finalité connue. Lors de sa deuxième semaine, la comédie est morte, puisqu’elle passe de 32 sites à un circuit de 7 salles, dont deux en banlieue. Nommons les courageux multisalles parisiens qui se sont sacrifiés sans espoir de rebond en semaine 2 : le George V, le Français Pathé, le Forum Cinéma, la Maxéville et le Gaumont Parnasse. La descente aux enfers l’appauvrit de 16 000 spectateurs, puisque désormais, Paulette n’a plus que 4 123 tickets à mettre à son actif, soit 24 579 spectateurs en quinze jours ! A ce stade, la milliardaire est misérable. Elle glisse à 1 644 spectateurs lors d’une troisième semaine qui ne trouve pas de retardataires. Pour sa 4e et ultime semaine de programmation, la copie de la Maxéville change de trottoir et se retrouve dissimulée dans le petit cinéma d’une arcade des Grands Boulevards, baptisé forcément les Arcades où seulement…394 spectateurs vont allumer un cierge à la mémoire de celle qui ne fut pas.
Un film ni vu, ni connu
Avec un total embarrassant de 26 417 spectateurs en quatre semaines à Paris, Paulette, ni vu ni connu, ne laissera aucune trace apparente dans l’histoire du cinéma français ! La télévision n’en voudra pas ; ses éditions vidéo seront rares et restreintes aux années 80. AMLF, devenu momentanément son propre éditeur vidéo, obtient une dérogation pour sortir la vidéocassette très tôt, et ne pas se plier à l’année contractuelle pour une sortie salle. La VHS est désormais un objet rare chéri par les collectionneurs et les historiens du cinéma. En effet, aucune édition DVD n’offrira un support numérique à Paulette qui a été volontairement invisibilisé par ses ayants-droits, donc Pathé aujourd’hui.
Désormais, bien rares sont ceux qui peuvent prétendre connaître et surtout avoir vu ce véritable naufrage du cinéma français qui, malgré tout, reste un cas d’école. Bon gré mal gré, le film de Claude Confortès a intégré les annales du cinéma en se démarquant comme l’une des pires catastrophe de sa décennie. C’est l’œuvre qui a anéanti un genre à elle seule. Même sa nullité ne pourra la repécher pour l’installer au firmament des nanars drôles. Sa débâcle pas drôle n’en demeure pas moins passionnante pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du cinéma français dans ses détails!
Sorties de la semaine du 26 février 1986
Biographies +
Claude Confortès, Isabelle Carré, Patrick Timsit, Dominique Besnehard, Luis Rego, Mylène Demongeot, Roland Blanche, Maurice Risch, Claude Confortès, Catherine Leprince, Roland Giraud, Georges Beller, Michèle Bernier, Valeria Bruni Tedeschi, Didier Kaminka, Roland Dubillard, Jeanne Marine, Eric Métayer, Philippe Ogouz, Christian Sinniger, Gérard Desarthe
Mots clés :
Accident industriel, Comédie adaptée d’une BD, Comédie française, Comédie française des années 80, Comédie paillarde, Critique sociale, Les flops de l’année 1986, Nanar, 1986, Cinéma français, AMLF