Acteur français, Roland Blanche a joué dans plus d’une centaine de films, souvent dans des seconds rôles marquants des années 70 à son décès, à l’âge de 55 ans.
Sergent dans R.A.S. (1973) d’Yves Boisset, locataire dans Le Passé simple (1977) de Michel Drach, homme de main dans Les Fugitifs (1986) de Francis Veber, policier dans Nikita (1990) de Luc Besson, marchand de sommeil dans Une époque formidable (1991) de Gérard Jugnot, prof de dessin et libraire dans Hélas pour moi (1992) de Jean-Luc Godard, ou père de Bernie (1996) pour Albert Dupontel, il ne laisse jamais indifférent, dans la lignée des « excentriques » de jadis.
On le voit aussi dans des films de Jean-Pierre Mocky, comme Le Miraculé (1987), et il est également dirigé par William Friedkin, Bertrand Van Effenterre, Henri Verneuil, Jean-Michel Ribes, Alain Corneau, Andrzej Wajda, Yannick Bellon…
Il obtient l’un de ses rares rôles en tête d’affiche avec La Comédie du travail (1987) de Luc Moulet, au côté de Sabine Haudepin.
Roland Blanche est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Trop belle pour toi (1989) de Bertrand Blier, et obtient le Molière du comédien dans un second rôle (1994) avec La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Brecht, mis en scène par Jérôme Savary au Théâtre national de Chaillot.