Mylène Demongeot est une vedette du 7e art français qui officia avec succès entre 1953 (le film Les enfants de l’amour de Léonide Moguy) et les années 2010, où elle intervient une troisième fois dans la franchise à succès Camping de Fabien Onteniente qui relance sa carrière.
Une petite pause dans les années 90, où elle sera moins active, n’entrave pas la belle carrière sur plus de sept décennies de cette grande dame, que l’on a peut-être un peu trop cantonnée aux seconds rôles depuis le début des années 70.
A l’aise dans le film d’aventure (L’or des César, Les trois mousquetaires de Borderie) et la comédie (la trilogie Fantômas, avec Louis de Funès et la série Camping, Le Champignon de Marc Simenon), Mylène Demongeot s’inscrit dans les années 2000 dans un cinéma plus exigeant, avec de beaux rôles chez Emmanuelle Bercot (Elle s’en va), Jacques Fieschi (La Californie) et dans 36 Quai des Orfèvres d’Olivier Marchal. Ces deux derniers films lui valent une nomination aux César en qualité de Meilleure actrice dans un second rôle. Elle n’en oublie pas la comédie.
On la trouve aussi tout en dureté dans Flics de choc, de Jean-Pierre Desagnat, où elle interprète une maquerelle, active dans le trafic humain.
Elle fut mariée au cinéaste Marc Simenon, décédé en 1999, qu’elle produisit et pour qui elle tourna quatre fois. Il était le film de Georges Simenon.
L’actrice décède en 2022. Elle avait alors 87 ans. Elle laisse derrière une carrière de plus de 20 films millionnaires, dont Faibles femmes (1959), de Michel Boisrond, avec Alain Delon, La bataille du Marathon (1960) de Jacques Tourneur, Les trois mousquetaires : les ferrets de la reine (1961) de Bernard Borderie, Furia Bahia pour OSS 117 (1965) d’Andre Hunebelle, Bonjour tristesse (1958) d’Otto Preminger, Cherchez l’Idole, avec Johnny Hallyday (1964), Le vent se lève (1959) de Yves Ciampi…
Elle était apparue une ultime fois au cinéma dans Maison de retraite (2022), de Thomas Gilou, une comédie à succès avec également Gérard Depardieu et Kev Adams.
Découvrez la filmographie officielle de Mylène Demongeot, commentée par elle-même