Brigitte Bardot

Actrice, Chanteuse
Affiche de Le Mépris de Jean-Luc Godard

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 28 septembre 1934 à Paris (France)
  • Crédit bandeau : © 1963 STUDIOCANAL – Compagnia Cinematografica Champion S.P.A.
  • Crédit visuel : Copyright Carlotta Films / Cocinor Affiche : Gilbert Allard. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Actrice et chanteuse française, Brigitte Bardot est la fille d’un industriel. Elle commence par étudier la danse, entre au Conservatoire de Paris et commence très jeune à apparaître comme mannequin dans les magazines. Elle est alors la jeune mascotte du magazine Elle. Roger Vadim, alors assistant réalisateur, la découvre et lui offre un petit rôle dans un film qui ne sera pas tourné. Toutefois, Vadim et la jeune Bardot convolent en justes noces.

Bardot, actrice de seconds rôles

Puis, Jean Boyer la réclame pour un petit rôle dans Le trou normand (1952). Suivent plusieurs petits rôles dans Si Versailles m’était conté (Guitry, 1954), Le fils de Caroline chérie (Devaivre, 1955) et surtout Futures vedettes (Allégret, 1955). Elle est encore visible dans Les grandes manœuvres (Clair, 1955), avant de s’internationaliser pour Hélène de Troie (Wise, 1956) et Les week-ends de Néron (Steno, 1956). Elle revient en France et tourne dans En effeuillant la marguerite (Allégret, 1956).

Et Vadim créa la Bardot mania

C’est en 1956 que la Bardot mania va éclater avec le tout premier long-métrage de Roger Vadim, Et Dieu créa la femme (1956). Le film fait sensation, notamment à cause d’une scène de nudité qui a marqué les esprits. Cumulant près de 4 millions d’entrées, le long-métrage fait un carton et lance Bardot en tant que star. Bardot et Vadim divorcent en 1957, ce qui ne les empêche pas de retravailler ensemble. Bardot enchaîne avec la comédie Une Parisienne (Boisrond, 1957) qui est insignifiante, mais attire plus de 3,5 millions de spectateurs.

Ensuite, elle tourne avec des cinéastes sérieux comme Claude Autant-Lara (En cas de malheur, 1958) et Julien Duvivier (La femme et le pantin, 1958). Elle triomphe dans Babette s’en va-t-en-guerre (Christian-Jaque, 1959) et rencontre son futur époux Jacques Charrier sur le tournage. Le film engrange 4,6 millions d’entrées.

Le début des années 60 : le triomphe et les paparazzi

Malheureusement, le succès s’accompagne d’un acharnement de la part de la presse people et les paparazzi ne cessent de harceler la jeune star et son compagnon. La situation est tellement invivable que le couple divorce un an après son mariage. En 1960, celle que l’on appelle désormais BB joue dans La vérité (Clouzot, 1960), un bijou qui attire plus de 5,6 millions de spectateurs, mais se révèle être un calvaire pour l’actrice, maltraitée par le réalisateur. On la retrouve ensuite à l’affiche d’œuvres de Vadim comme La bride sur le cou (1961), puis Le repos du guerrier (1962). Toutefois, on peut leur préférer le docu-fiction Vie privée (Malle, 1962) qui revient en détail sur le calvaire vécu par la jeune femme harcelée par un public fanatique et une presse à scandales omniprésente. C’est également à l’occasion de ce film que Bardot commence à chanter.

En 1963, Bardot se retrouve à l’affiche du Mépris de Godard, ce qui surprend ses fans. Le film s’avère être un chef-d’œuvre qui sera un succès moindre pour l’actrice, mais un beau score pour Godard. BB aura ensuite d’autres hommes dans sa vie (elle a été mariée au riche Gunter Sachs, par exemple) et le même cirque médiatique entoure ses liaisons. A partir de cette époque, elle tourne moins, mais crée encore l’événement avec Jeanne Moreau dans Viva Maria (Malle, 1965). Elle rencontre ensuite Serge Gainsbourg qui va lui écrire plusieurs chansons qui vont devenir des succès (Harley Davidson, Comic Strip, Bonnie and Clyde). Au cinéma, elle tourne le western Shalako (Dmytryk, 1968) avec comme partenaire Sean Connery. On la retrouve à l’affiche de L’ours et la poupée (Deville, 1970), Boulevard du rhum (Enrico, 1971) et Les pétroleuses (Christian-Jaque, 1971) qui l’associe à Claudia Cardinale.

La fin de la carrière artistique

Après les échecs de Don Juan 73 (Vadim, 1973) et L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise (Companeez, 1973), Brigitte Bardot décide de mettre un terme à sa carrière cinématographique.

A partir de cette époque, Brigitte Bardot s’éloigne du monde du spectacle et se consacre à la défense des animaux à travers plusieurs associations. Si cette lutte lui a apporté de nombreux soutiens, plusieurs prises de position extrêmes ont écorné son image. Sa fréquentation de la famille Le Pen a parfois dérangé.

Pour autant, Brigitte Bardot demeurera à jamais ce mythe des années 50-60 et reste dans la conscience internationale comme la Française la plus connue à l’étranger. Une légende, une vraie, qui dépasse sa simple personne.

Virgile Dumez

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Affiche de Le Mépris de Jean-Luc Godard

Bande-annonce de La femme et le pantin (version restaurée)

Actrice, Chanteuse

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