Murderock (Murder Rock) : la critique du film + test blu-ray (1986)

Giallo, Policier, Thriller | 1h33min
Note de la rédaction :
6.5/10
6.5
Affiche frrançaise du film Murderock de Lucio Fulci

  • Réalisateur : Lucio Fulci
  • Acteurs : Lucio Fulci, Al Cliver, Olga Karlatos, Claudio Cassinelli, Geretta Geretta, Ray Lovelock, Cosimo Cinieri
  • Date de sortie: 20 Avr 1984
  • Année de production : 1984
  • Nationalité : Italien
  • Titre original : Murderock - Uccide a passo di danza
  • Titres alternatifs : Murder Rock (France, Blu-ray - DVD), Murder-Rock: Dancing Death (USA), Mur de Rock (sticker VHS France, 1986), The Demon is Loose (USA, cinéma), Dancing Death, Slashdance (Europe), Danza mortal (Espagne), Murderock - A Morte a um Passo de Dança (Portugal), A ritmo de muerte (Mexique), Gyilkos rock (Hongrie), Nova York - Cidade Violenta (Brésil)
  • Autres acteurs : Cosmini Cinieri, Giuseppe Mannajuolo
  • Scénaristes : Gianfranco Clerici, Vincenzo Mannino, Lucio Fulci, Roberto Gianviti
  • Monteur : Vincenzo Tomassi
  • Directeur de la photographie : Giuseppe Pinori
  • Compositeur : Keith Emerson
  • Chef Maquilleur : 13 janvier 1986
  • Producteur : Augusto Caminito
  • Producteurs exécutifs : Gabriele Silvestri
  • Sociétés de production : Scena Film, Candice Productions, Sam Films
  • Distributeur : Les Films de la Rochelle
  • Distributeur reprise :
  • Date de sortie reprise :
  • Editeur vidéo : Sergio Gobbi Vidéo (VHS - 1986, distribué par GCR), Artus Vidéo (Combo DVD+Blu-ray), Shriek Show (DVD, USA), Scorpion Releasing (Blu-ray, USA)
  • Date de sortie vidéo : 4 décembre 2023 (Combo DVD+Blu-ray)
  • Budget : Inconnu
  • Box-office France / Paris-Périphérie : Inconnu / Inédit sur Paris
  • Box-office nord-américain / monde : Inconnu
  • Classification : Inconnue (cinéma) / Interdit aux moins de 16 ans (autoclassification vidéo, Artus), R (USA)
  • Formats : 1.66 : 1 / Couleur (35mm) / Dolby Stéréo
  • Festivals : Sélection officielle Avoriaz 1986
  • Récompenses : Prix de la peur Avoriaz 1986
  • Illustrateur/Création graphique : © Jean-Louis Lafon (affiche cinéma France), Benjamin Mazure (Graphisme & Design Blu-ray 2023). Tous droits réservés / All rights reserved
  • Crédits : © 1986 Sam Films, © Sam Films/Candice Productions, © Variety Communications Srl Rome Italy. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Attachés de presse : Inconnu
  • Tagline : Les danseuses les plus douées meurent les plus vite (VHS, 1986)
Note des spectateurs :

Murderock, devenu en blu-ray en France Murder Rock, chez Artus Films, est un giallo de Lucio Fulci envoûtant dans sa réalisation, kitsch dans sa musique de Keith Emerson, mais passionnant dans sa conception bâtarde d’un cinéma de genre italien sur la défensive lors de la grande bascule vers le télévisuel.

Synopsis : Une prestigieuse académie de danse de New York est le théâtre de meurtres sanglants. Les étudiantes se font assassiner de manière sadique. La directrice de l’établissement, Candice, souffrant de cauchemars étranges mettant en scène le mystérieux tueur, entreprend de mener l’enquête, avec l’aide d’un mannequin.

Critique : 1986. Après le mondo Les interdits du monde et Justice de flic de Michel Gérard, le distributeur Les Films de la Rochelle est dans l’impasse sur bien des projets qu’il a du mal à imposer en salle : Lien de parenté de Willy Rameau avec Jean Marais est un flop, et La peau de l’ours n’est pas à vendre de Jean Jabely, avec Florence Guérin, et Brigitte Borghèse, fait à peine une percée dans une salle en province. Mais le distributeur a sous le coude Murderock, film du maestro Lucio Fulci sorti en Italie en avril 1984, dont il ne pourra vraiment imposer la pellicule aux salles de cinéma. Le distributeur, associé à Sergio Gobbi, via sa société Candice Films, dévoile au CNC le film et sa bande-annonce dès janvier et en profite pour tirer 2 000 exemplaires d’une affiche 120X160, 2 000 d’une affiche 60X40 et pas moins de 1 000 exemplaires d’affiches pantalons qui ne serviront pas à grand-chose. L’affiche française exclusive de Jean-Louis Lafon est belle, mais peu de monde ne pourra pourtant la découvrir sur les murs de France. Pourtant, le distributeur a réussi à placer le nouveau film du réalisateur de  L’Enfer des zombies (Zombi 2)L’Au-delà , Frayeurs et  L’Éventreur de New York , à Avoriaz, dans la Section Peur. Le giallo y affronte Ré-animator du nouveau venu, Stuart Gordon. Lucio Fulci y décroche même le prix de la Section Peur.

Murderock de Lucio Fulci, jaquette de Ben Scotter

Murderock de Lucio Fulci, artwork de l’édition limitée par © Ben Scotter pour Scorpion Releasing. Film : © 1986 Sam Films, © Sam Films/Candice Productions, © Variety Communications Srl Rome Italy. Tous droits réservés / All rights reserved

Aussi, c’est surtout en VHS que l’on découvrira cette année-là ce Murderock, attendu depuis deux ans, via l’estampille Sergio Gobbi Vidéo (et non Gaumont-Columbia-RCA qui n’en est que le distributeur). C’est un sort assez triste pour le cinéaste italien à la santé vacillante et dont les trois précédents projets ont déjà connu de grosses difficultés pour se frayer une petite place en salle : Manhattan Baby est sorti très discrètement en province, Conquest a priori aussi, et 2072 les mercenaires du futur et son habillage de science-fiction discount, a été à peine distribué sur Paname où il a été aperçu par 4 000 spectateurs.

Par ailleurs, les quelques critiques françaises autour de Murderock sont meurtrières. Pendant longtemps, le thriller disco sera au mieux considéré comme un Fulci mineur, au pire comme l’un des signes du déclin inexorable de l’auteur que l’on ne retrouvera plus que deux fois au sein de nos cinémas, via l’érotique Plaisirs pervers /Le Miel du Diable et Aenigma.

Comment aimer Murderock en 1986? Cela nous semble difficile. La VHS n’était pas le bon support pour en apprécier ses qualités. Tout était fait au contraire pour répudier toute attirance : le format, la noirceur de la copie, le doublage étouffé, et évidemment l’état des bandes délavées dans les vidéo-clubs. Pourtant, avec le recul de 40 ans, on y prête un regard plus respectueux. L’ auteur Fulci, cinéaste ambitieux en quête de sous pour de plus gros projet, accepte de tourner ce giallo quand L’enchaîné (La gabbia) avec Laura Antonelli, semble avoir du mal à se monter (ironiquement, ce dernier sortira bel et bien dans nos salles, en 1985, avant de disparaître de la circulation). Fulci doit se plier aux exigences de son producteur qui souhaite surfer sur le phénomène américain de Flashdance d’Adrian Lyne, mais il le fait en vrai professionnel, investi et consciencieux, en dépit de l’empreinte musicale qui ne relève en rien de son univers.

Le film policier, dont les extérieurs ont été tournés à New York, accorde une place importante à la bande originale disco-kitsch signée par Keith Emerson, qui avait déjà œuvré en Italie sur Inferno d’Argento, et que l’on retrouvera en 1989 sur The Church de Soavi. Ce mariage n’est pas des plus heureux, ce Slash Dance (titre alternatif) aurait gagné à être moins porté sur le synthé pour intégrer un suspense qui reste restreint. La tension est clairement au rabais dans Murderock.

Visuel de The Dead is Loose (affiche américaine de Murderock) adapté pour l'édition blu-ray Scorpion (2018)

Visuel de The Demon is Loose (affiche américaine de Murderock pour sa sortie en salle, en 1990) adapté pour l’édition blu-ray Scorpion (2018). © All Rights Reserved.

Fulci lui-même déclarera ne pas aimer la musique qui, effectivement, confère au film un aspect grotesque par moment. e musicien progressif n’a pas été des plus inspirés mais, entre le 33 tours d’époque, le CD et les plateformes, il exploitera finalement sans rancœur cette musique de son vivant. Force du streaming et des multi écoutes, le masochisme forcera l’oreille à y trouver quelques plaisirs coupables. Puisqu’aussi médiocre qu’elle est, on a fini par trouver un charme discret à cette bande originale pataude.

Fulci au service de la finance de son patron sera fair-play avec Murderock, même si, au-delà de la musique, c’est l’histoire même de son thriller qu’il semble mettre en scène sans se poser de questions quant à son absurdité. Lucio Fulci, maître du visuel, préfère flatter ses fans par ce qu’il a de plus puissant dans son cinéma, une réalisation inspirée, tout en embrassant une photographie froide d’un bel effet : il n’hésite pas à soigner formellement son vrai retour au giallo plus d’une décennie après Le venin de la peur qui demeure l’un de ses chefs d’œuvre. Amoureux du cinéma, il filme beau, esthétique, jouant de la dualité du miroir, de la profondeur de champ et des lignes de fuite comme pour justifier son titre de maître du suspense dans un climat de production en Italie peu favorable au cinéma de genre et à ses excentricités. La télévision apprivoise les auteurs de cinéma et les encage dans son format. Fulci se débat comme il peut pour émerger dans ce flot de médiocrité qu’aimerait lui imposer le système, même s’il considère Murderock comme un bon téléfilm à l’américaine. Il n’aurait rien chercher d’autre à filmer. Cynique par rapport à l’état déclinant de l’industrie audiovisuelle italienne des années 80, il cède face à la fascination du public mondial pour la production américaine en essayant de filmer avec les codes américains. Brian De Palma, qui s’était lui-même beaucoup inspiré du giallo italien, sortait en 1985 Body Double au cinéma. Il est certain que le cinéma italien, vénal dans ses recettes, pingre dans ses budgets, ne pouvait que capituler face à l’ascension d’un tel talent, finalement digne successeur d’Alfred Hitchcock.

Nonobstant, on ne sera pas entièrement d’accord avec Fulci quant à sa conception télévisuelle du film qu’il a tourné. Le script et ses rebondissements ne valent peut-être pas mieux qu’un programme de télé d’époque, mais sa vision est suffisamment sophistiquée pour surpasser les horreurs télévisuelles qui sortaient alors du tube cathodique. Murder Rock est beau et démontre l’inépuisable talent d’un cinéaste riche d’une expérience d’une trentaine d’années.

Collection personnelle de Lucio Fulci

Les Archives de CinéDweller

Le casting de Murderock n’est certes pas à la hauteur des Fulci iconiques des années 70 et du début des années 80, avec une pléiade de jeunes comédiens incongrus qui intègrent la troupe de danseurs du scénario sans vraiment apporter la fraicheur attendue pour ce type de personnages. Fulci le bougon n’a que faire de cette jeunesse qu’il s’applique à vaguement déshabiller pour des scènes de meurtres très soft (on pense télévision à cette époque). Néanmoins, deux acteurs s’en sortent bien, deux vétérans du genre. Olga Karlatos que le cinéaste avait énuclée dans L’enfer des zombies, est frappante dans sa beauté vénéneuse, à la fois traquée et fragile ou détraquée et hystérique. L’actrice interprète désormais une matrone frustrée à la tête d’une école de ballet new-yorkaise où les danseuses sont éliminées les unes après les autres à hauteur de leur talent. Le clin d’œil narratif au  chef d’œuvre du baroque Suspiria (1977) a toutefois ses limites. Murderock n’a jamais la prestance, l’éclat et le génie du classique de son compatriote, Dario Argento. Surtout, il n’en a pas le budget, prié de tourner en studio à Rome toutes les scènes d’intérieur. Une grande partie du budget de Murderock servira surtout au cachet du compositeur, autre star du film, au détriment des comédiens et des décors. Qu’importe, un deuxième acteur en impose, Ray Lovelock à qui la trentaine a permis de prendre un peu plus de carrure, dans un rôle assez mystérieux. Cela sera d’ailleurs la dernière fois que l’on verra l’acteur à l’écran en France. Et c’est dommage, car toute une page du cinéma d’exploitation transalpin se tournait avec la déchéance annoncée de ces gueules de bisseux.

Dépoussiéré en blu-ray depuis les années 2010 aux USA et en France depuis une édition collector impressionnante chez Artus Vidéo sous le titre de Murder Rock, Murderock assure finalement parmi les mésaventures de Lucio Fulci post L’éventreur de New York qu’on aime réévaluer après l’avoir longtemps nous-mêmes démoli. Débarrassé du caractère glauque et trash de L’éventreur, cet ersatz stylé de cinéma américain est éminemment plus intéressant que bien des fictions de sa décennie grâce à sa puissance visuelle et l’ironie sardonique de son auteur qui a parfaitement conscience des limites de son travail qu’il n’a pas pour autant envie de voir maculer ses ambitions de demeurer au panthéon des grands du cinéma horrifique italien.

La maladie et l’impossibilité d’être produit avec respect par les producteurs grippe-sous de la fin des années 80 auront toutefois raison de son talent exponentiel, dont les métastases se déploient encore des décennies après sa mort. Comme ses zombies qui ont paré sa filmographie d’une gloire putride, Lucio Fulci n’a eu depuis de cesse de revenir d’entre les morts.

Frédéric Mignard

Affiche frrançaise du film Murderock de Lucio Fulci

© 1986 Sam Films, © Sam Films/Candice Productions, © Variety Communications Srl Rome Italy. Tous droits réservés / All rights reserved © Jean-Louis Lafon (affiche cinéma France)

Le test blu-ray de Murderock (Murder Rock)

Artus a livré quelques unes des plus belles éditions Lucio Fulci en blu-ray : Liens d’amour et de sang, L’enfer des zombies, Frayeurs et L’Au-delà, mais aussi Le miel du diable, ont été gratifiés dans les années 2010 d’éditions médiabook d’une richesse textuelle et graphique qui les ont placées au-dessus de la compétition européenne. Murderock, en 2023, permet à l’éditeur de revenir à ce qu’il sait faire de mieux, le médiabook collector, objet rare car cher à concevoir, mais qui concentre ici tout ce qui peut faire le plaisir du fan de Fulci qui saura applaudir cette édition parmi les plus formidables de l’année 2023.

Compléments & packaging : 5 / 5

L’édition est visuellement sublime et s’impose comme une référence spontanée. Le design que propose le graphiste Benjamin Mazure, sur 80 pages, est épatant. Il est riche en affiches et photographies restaurées pour illustrer le long texte de Lionel Grenier, l’un des plus fervents défenseurs de Lucio Fulci en France.

Grenier, de son côté, se consacre à une vraie présentation du film qu’il met en lumière comme peu de monde auparavant. C’est même l’une des seules à être aussi complète, allant bien au-delà de la bible même consacrée au cinéaste italien, Beyond Terror : The Films of Lucio Fulci. Il est vrai que l’auteur britannique Stephen Thrower avait publié l’ouvrage monumental en 1999, longtemps avant l’explosion de l’internet quand la documentation – désormais facile grâce à la montagne de documents vidéos existant – était bien moindre. A l’époque, Fulci en DVD, cela n’existait même pas.

La collection Lucio Fulci d'Artus Editions

La collection Lucio Fulci d’Artus Editions © Artus Films. All Rights Reserved.

Grenier, de son côté, ne fait pas un travail de compilation, mais se distingue par son travail d’assimilation d’une carrière qu’il connaît sur le bout des doigts. C’est toujours un plaisir que le lire sur ses sujets de prédilection (l’autre étant Tobe Hooper). Les plus jeunes des cinéphiles apprendront énormément de choses. Les autres y trouveront matière à rebrasser de beaux souvenirs et à approfondissement. Pour une œuvre oubliée, méconnue, ou peu exploitée comme Murder Rock, c’est du pain bénit.

Au niveau des bonus audiovisuels, Artus a su y consacrer de l’espace sans pour autant recycler les bonus de l’édition américaine de Scorpion Releasing.

On trouve tout d’abord une interview d’époque de Lucio Fulci, sous forme de document radiophonique  (16min, 1987), d’une grande richesse au niveau des anecdotes. Fulci fait notamment le point sur l’état du cinéma fantastico-horrifique en Italie, dont il se voit comme l’ultime descendant, après Riccardo Freda et Mario Bava.

Le maquilleur Franco Casagni est convié pour relater sa seule expérience avec l’auteur de L’enfer des zombies dont le maquilleur historique était occupé sur un autre long. Casagni, qui connaîtra une carrière au cinéma plutôt courte, essentiellement dans les décors, notamment sur plusieurs films mineurs de Stuart Gordon ou sur Le syndrome de Stendhal d’Argento, est humble et reconnaissant face au talent et à la passion du maître. Cet entretien est court (8min), mais forcément habile car ce point de vue est moins connu que celui de nombreux techniciens que l’on ne cesse de voir et revoir d’une édition à l’autre d’une sortie vidéo bis des deux côtés de l’Atlantique.

Dernière interview, et non des moindres, Silvia Collatina, la bambina rossa croisée chez Fulci dans La maison près du cimetière retrouvait dans Murderock, le temps d’une scène de meurtre importante auquel elle assiste, et pour laquelle elle ne sera pas créditée, son père artistique qui l’a beaucoup marquée. Culte pour sa présence spectrale dans The House by the Cemerety, la comédienne désormais quinquagénaire revient sur sa relation de travail avec le cinéaste qui a été convaincu en découvrant sa frimousse sur Alligator de Sergio Martino (1979). On est forcément heureux de retrouver la comédienne qui est passée visiblement très vite à autre chose une fois adulte.

Une très belle galerie de photos promotionnelles est proposée ensuite, ainsi qu’une bande-annonce curieusement en allemand. L’italienne ou américaine aurait été plus opportune.

Image : 3.5 /5

Le film qui n’a jamais bénéficié d’une copie satisfaisante en France, devenu invisible ailleurs que sur les sites de streaming, bénéficie d’un lifting 2K qui est évidemment rigoureux. Si l’on ne parvient pas à l’impression d’éclat des copies 4K qui fleurissent, il serait injuste de ne pas saluer le travail proposé qui est sérieux. La copie est propre et engagée à rétablir le contraste, la lumière et la colorimétrie cinématographique d’une œuvre vraiment aboutie sur un plan formel.

Son : 3.5 /5

Deux pistes nous font l’honneur de leur présence en Dolby Digital. La VF d’époque ne présente guère d’atouts en raison de son doublage d’époque étouffé, mais elle se devait d’être proposée de par son caractère historique. Il vaut mieux néanmoins se tourner vers la version italienne plus dynamique, plus naturelle. C’est la musique qui bénéficie en fait le plus de cette piste, celle-ci y est plus percutante.

La collection Lucio Fulci d'Artus Editions

La collection Lucio Fulci d’Artus Editions © Artus Films. All Rights Reserved.

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