Acteur italien, Ray Lovelock (de son vrai nom Raymond Lovelock) est né d’une mère italienne et d’un père anglais. Il maîtrise ainsi parfaitement la langue de Shakespeare, ce qui lui est d’une grande aide pour démarrer en tant que musicien dans un groupe de rock. Il devient rapidement ami avec l’acteur Tomas Milian qui lui propose de mettre à profit son physique de bogosse en tournant dans des films. Ray Lovelock débute vraiment dans le western hallucinant Tire encore si tu peux (Questi, 1967) et enchaîne aussitôt avec le polar marquant Bandits à Milan (Lizzani, 1968) qui lance la vogue du poliziottesco. En 1971, Ray Lovelock tourne pour la première fois avec Umberto Lenzi sur Meurtre par intérim (1971). Les deux hommes s’entendent à merveille et vont continuer à collaborer fréquemment.
On revoit Ray Lovelock au cœur du cinéma populaire italien, souvent en vedette. Ainsi, il est parfait de prestance dans Un violon sur le toit (Jewison, 1971), Brigade volante (Massi, 1974), La rançon de la peur (Lenzi, 1974), le bijou espagnol Le massacre des morts-vivants (Grau, 1974), Frissons d’horreur (Crispino, 1975), Rome violente (Girolami, 1975), Le pont de Cassandra (Cosmatos, 1976), La grande bataille (Lenzi, 1978) et La dernière maison sur la plage (Prosperi, 1978). Bref, autant d’œuvres qui font aujourd’hui le bonheur des bisseux.
A partir des années 80, il privilégie de plus en plus la télévision. Au grand écran, on ne le retrouve plus que dans Murderock (Fulci, 1984), Mak P 100 (Bido, 1988), El Coyote (Camus, 1998), Il fratello minore (Gigli, 2000) et Primetime Murder (Capone, 2000). Au cours des années 2000, il joue essentiellement dans des soaps télévisés comme Les destins du cœur.
Ray Lovelock meurt en 2017 à l’âge de 67 ans.