Anthony Hopkins, l’homme magnifique aux deux Oscars comme meilleur acteur.
Acteur et réalisateur britannique naturalisé américain, Anthony Hopkins rencontre Richard Burton qui l’encourage à devenir comédien. Il fait ses classes au théâtre à partir de 1960 et devient la doublure théâtre de Laurence Olivier. Il fait ses débuts au cinéma dans Un lion en hiver (Harvey, 1968) et enchaîne ensuite avec des prestations honorables dans Hamlet (Richardson, 1969), Les griffes du lion (Attenborough, 1972), Terreur sur le Britannic (Lester, 1974), Un pont trop loin (Attenborough, 1977).
Il décroche enfin des premiers rôles dans Audrey Rose (Wise, 1977), Magic (Attenborough, 1978) et Elephant Man (Lynch, 1980). Même si la notoriété tarde à venir, il obtient des rôles de plus en plus intéressants comme dans Le Bounty (Donaldson, 1984) ou Desperate Hours (Cimino, 1990).
Anthony Hopkins, mégastar de l’année 1991
Tout arrive à qui sait attendre. L’année 1991 fait de lui une star internationale grâce à sa prestation glaçante d’Hannibal Lecter dans Le silence des agneaux (Demme, 1991) qui lui vaut l’Oscar du meilleur acteur. Dès lors, il enchaîne les prestations remarquables dans Retour à Howards End (Ivory, 1992), Dracula (Coppola, 1992), Les vestiges du jour (Ivory, 1993), Légendes d’automne (Zwick, 1994), Nixon (Stone, 1995), Surviving Picasso (Ivory, 1996).
Durant les années 90, il passe également de temps à autre derrière la caméra, notamment pour August (1996). Toutefois, il demeure davantage populaire grâce à ses prestations dans Hannibal (Scott, 2001), Dragon rouge (Ratner, 2002), La faille (Hoblit, 2007), Wolfman (Johnston, 2010), Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Allen, 2010), Thor (Branagh, 2011) et ses suites, Hitchcock (Gervasi, 2013) ou Les deux papes (Meirelles, 2019).
Anthony Hopkins obtient un second Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de vieux père dément dans The Father (2020) de Florian Zeller.