Les traqués de l’an 2000 : la critique et le test blu-ray (1983)

Science-fiction, horreur, action | 1h33min
Note de la rédaction :
6/10
6
Les Traqués de l'an 2000, affiche alternative

  • Réalisateur : Brian Trenchard-Smith
  • Acteurs : Michael Craig, Olivia Hussey, Steve Railsback, Roger Ward
  • Date de sortie: 15 Juin 1983
  • Année de production : 1982
  • Nationalité : Australien, Britannique
  • Titre original : Turkey shoot
  • Titres alternatifs : Escape 2000 (USA, cinéma), Blood Camp Thatcher (Royaume-Uni, VHS, DVD), Turkey Shoot (DVD, Royaume-Uni), Insel der Verdammten (Allemagne), El imperio de la muerte (Espagne), Fangejagten (Danemark), A Caçada do Futuro (Brésil), Jaget Vilt (Norvège)
  • Scénaristes : Jon George, Neill D. Hicks
  • D'après une histoire de : George Schenck, Robert Williams, David Lawrence
  • Directeur de la photographie : John R. McLean
  • Monteur : Alan Lake
  • Compositeur : Brian May
  • Producteurs : Bernard Hides
  • Sociétés de production : Filmco Limited, FGH, Hemdale
  • Distributeur : Ciné Paris Distribution
  • Distributeur reprise : -
  • Date de sortie reprise : -
  • Editeur vidéo : Liberty Vidéo (VHS), Lumières/Carrère (VHS), Carrere Vidéo (VHS), Rimini Editions (Combo Blu-ray DVD)
  • Date de sortie vidéo : 26 mai 2022 (édition Rémini)
  • Box-office Paris-Périphérie : 20 871 entrées
  • Box-office nord-américain : 1 414 828$
  • Budget : 2 500 000$
  • Classification : Interdit aux moins de 18 ans (1983), Interdit aux moins de 16 ans depuis 1990
  • Formats : 2.35 : 1 / Couleur (35 mm, Eastmanvision, Panavision) / Mono
  • Festivals et récompenses : -
  • Illustrateur / Création graphique : © Landi (affiche France, 1983). Tous droits réservés / All rights reserved
  • Crédits : © 1982 IFM World Releasing Inc Tous droits réservés / All rights reserved
  • Franchise : Turkey Shoot / Elimination Game (reboot, 2014) de Jon Hewitt, avec Dominic Purcell
Note des spectateurs :

Envisagé comme une dystopie ambitieuse, Les traqués de l’an 2000 est devenu, en raison d’une amputation de dernière minute de son budget, une série B putassière sur fond de camp disciplinaire sadique et gore. Un spectacle qui fit scandale en son temps pour sa surenchère dans la violence à redécouvrir avec plaisir en HD.

Synopsis : Dans un futur proche, un gouvernement totalitaire fait arrêter les citoyens considérés comme déviants et les interne dans de terribles camps de rééducation où se pratiquent humiliations, sévices, tortures. Le directeur de l’un des camps décide d’organiser une chasse à l’homme : quelques prisonniers seront lâchés dans une forêt proche et serviront de gibier.

Steve Railsback dans Les traqués de l'an 2000

© 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Critique : Série B notoire des années 80 pour son ultra violence, Les traqués de l’an 2000 a été vendu à un casting international, dont quelques vedettes mainstream (l’Américain Steve Raislback, la star de Roméo et Juliette de Zeffirelli, Olivia Hussey, et le Britannique Michael Craig), comme une ambitieuse épopée de science-fiction sur les dérives autoritaires du pouvoir, à une époque thatchérienne et reaganienne qui ébranlait les idéaux humanistes des artistes.

Le cinéaste  Brian Trenchard-Smith (la coproduction australo-chinoise L’homme de Hong Kong) avait en tête une version moderne des Chasses du comte Zaroff, mâtinée de 1984 d’Orwell. C’était sans compter, à quelques jours du début du tournage, le désengagement financier de coproducteurs, portant sur une somme de 700 000$ sur un budget de 3.2M$, lorsque le gouvernement australien décide de diminuer considérablement ses aides au film qui va devenir le vilain petit canard de la production australienne.

Olivia Hussey dans Les traqués de l'an 2000

Olivia Hussey dans Les traqués de l’an 2000 © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Au croisement entre Mad Max et Lucio Fulci règne la folie du cinéma australien

Le réalisateur, efficace artisan de la série B qui offrira à Nicole Kidman par la suite l’un de ses premiers rôles dans Le gang des BMX (1983), doit faire face à une réalité qui aurait pu le conduire à jeter l’éponge, mais il ravale sa fierté et décide de mener le projet à bien en s’inspirant des formules à succès chez les Italiens contemporains comme Lucio Fulci tout en n’oubliant pas l’ADN australien de son film, en pleine Mad Max mania.

Les premières pages politiques du script, qui permettent de donner du sens à l’histoire et apporter un véritable point de vue critique sur la société, étant supprimées, le cinéaste abandonne donc toute velléité de pamphlet pour réaliser ce qui pourrait commercialement réussir à vendre le film à l’étranger, une satire vulgaire et gore, ostentatoirement ouverte à la mode de l’exploitation, avec nudité gratuite et maquillages que l’on croirait issus d’un slasher tranchant.

Carmen Duncan dans Les Traqués de l'an 2000

Carmen Duncan dans Les Traqués de l’an 2000 © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Olivia Hussey dans un camp de tortionnaires

Les acteurs découvrent le pot aux roses sur le tournage et font avec. Notamment la très timide comédienne Olivia Hussey, rétive, qui n’est en rien dans son environnement et refusera toute scène dénudée, cela va sans dire. La vedette de productions académiques comme Jésus de Nazareth ou Mort sur le Nil, que l’on sent dans le creux de la vague, laisse dégager un désespoir face à une intrigue sans queue ni tête, où la narration amputée devient l’objet de déviances inappropriées. Le jeu des acteurs ne restera pas dans les annales, en particulier celui de seconds rôles qui ne sont tout simplement pas dirigés (en tortionnaire Roger Ward est en roue libre ;  Lynda Stoner qui déteste le tournage est juste mauvaise).

En cela commence l’histoire notoire d’un film que la prude Australie réprouvera et n’exploitera pas sur son territoire, mais qui fera le bonheur des vidéo-clubs dans le monde entier, voire des marchés alternatifs, en salle, comme aux USA ou au Royaume-Uni.

Les traqués de l'an 2000 et ses chasses à l'homme

Les traqués de l’an 2000 © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Une série B à la thématique trash d’une redoutable efficacité

Filmé avec talent, efficacité et rythme, Les traqués de l’an 2000 n’a rien de noble dans sa démarche et l’on retrouve parfois le sens de la débrouille d’un Jess Franco sur des productions Eurociné, avec des stock-shots de répression policières brutales ou d’archives militaires, mais c’est pour la bonne cause, la rentabilité par la formule d’une œuvre qui ne peut plus exister par la pertinence de son histoire, puisque de script ou de psychologie, il n’y en a point. Même le temps du tournage sera drastiquement réduit. Il faut faire vite, avec moins d’argent, dans des conditions de filmage absurdes.

Mieux que le postnuke italien…

Qualitativement, on ne comparera en rien ce Turkey Shoot en VO (c’est-à-dire “chasse à la dinde” ou plutôt, “chasse à courre”, en bon français) à du cinéma estampillé Eurociné ou à du postnuke rital. Ce camp de l’enfer n’est nullement fauché visuellement, ni Z, mal fichu ou ennuyeux. Il est plutôt bien troussé grâce aux idées du réalisateur qui n’hésite jamais à recourir à la surenchère inhérente à son époque, pour compenser les aléas de production. Tantôt drôle dans son esprit satirique (le cinéaste valide l’idée d’une comédie noire) ou dans l’ajout de scènes incohérentes qui n’apportent rien au script, Les traqués de l’an 2000 l’emporte néanmoins dans le témoignage d’une époque féroce capable de défoncer les conventions et la bienséance, tout en imposant sa noirceur jusque dans la musique de Brian May qui sortait à peine du Mad Max 2 de George Miller. Le compositeur, au sommet de sa carrière, n’a pas les ambitions financières pour accomplir les prouesses attendues. Il joue donc d’une musique au synthétiseur poisseux pour créer une ambiance assez réussie de B movie nihiliste.

Photo de Steve Railsback dans Les traqués de l'an 2000

Steve Railsback dans Les traqués de l’an 2000 © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Les traqués de l’an 2000 vaut mieux que sa réputation sulfureuse

Si on a pu ne pas trop apprécier le film dans un passé lointain en raison des mauvaises conditions de visionnage en VHS, l’apport de la HD convie à une relecture bienvenue celle d’un plaisir non dissimulé de se retrouver face à ces séries B jadis méprisées, celles des produits underground des petits circuits, dont les magnifiques affiches promotionnelles percutaient et restaient dans l’inconscient collectif de toute une génération de jeunes cinéphiles des années 80 locataires abonnées aux vidéo-clubs.

Malgré ses nombreux défauts, Les traqués de l’an 2000 relève du cinéma culte, d’une exploitation australienne canonisée par Tarantino et ses apôtres. Il n’y a pas de honte à cela, surtout en ces temps de politiquement correct.

Frédéric Mignard

Sorties de la semaine du 15 juin 1983

Les Traqués de l'an 2000, affiche France

© 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc / Illustrateur affiche : Michel Landi. Tous droits réservés.

L’ozploitation sur CinéDweller

Box-office :

Totalement passé inaperçu en Australie où les circuits dominants, la critique et l’industrie cinématographique étaient hostiles à ce type de productions régressives, Les traqués de l’an 2000 a été un beau succès au Royaume-Uni, pays coproducteur, et notamment sur Londres, grâce à une promo choc qui se jouait des critiques désastreuses et se focalisait sur la violence extrême, malgré de sérieuses coupes par la commission de censure locale. En pleine ère Thatcher, offrir au public un tenancier d’un camp de prisonniers qui s’appelait lui-même comme la première ministre alors au pouvoir en disait long.

Un beau succès pour Roger Corman

Aux USA, Roger Corman et sa société New World réalise un excellent travail promotionnel à travers le pays, réussissant à drainer plus d’1.7M$, en utilisant le titre Escape 2000, qui s’inspire beaucoup de la dénomination française, et une affiche high tech spectaculaire dont le ton moderne est loin de la réalité du film qui ne ressemble en rien à un jeu d’arcade.

Les visuels internationaux des Traqués de l'an 2000

Différents visuels internationaux des Traqués de l’an 2000 © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Une campagne publicitaire autour de l’affiche mythique de Michel Landi

En France, la distribution incombe à l’indépendant Ciné Paris (Terreur extra-terrestre, Les tueurs de l’éclipse) qui fait, comme toujours, du bon boulot dans la partie graphique, avec un recours aux talents de l’affichiste Michel Landi qui est régulièrement sollicité dans le cinéma de genre (Fog, Hurlements, Massacre dans le train fantôme, Venin, Alligator, Pulsion…) et ose évidemment surfer sur la vague des post-nukes et autres dystopies à la mode en ces temps avec un titre éloigné de la chasse à courre du titre original (Turkey shoot).

Malheureusement Ciné Paris n’avait aucun pouvoir sur les circuits d’exploitation et ne parvenait pas à garder ses séries B aussi longtemps qu’ils le souhaitaient à l’affiche. Les traqués de l’an 2000, sans vraie présence dans les magazines spécialisés (quand Starfix en parlera, le film d’Ozploitation sera déjà retiré de l’affiche) ouvre un 15 juin 1983 lors d’une semaine chargée.

Affiche britannique des Traqués de l’an 2000 (Turkey Shoot) © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Proposé dans 13 cinémas, la production ultra violente réussit le 4e meilleur démarrage du mercredi sur 14 films, avec 2 184 entrées. Un score relativement correct, qui le place derrière la reprise de Barry Lyndon (3 881, 17 salles), le documentaire de Scorsese sur les Rolling Stones (2 987 entrées sur 7 écrans judicieusement choisis), Les planqués du régiment (2 621, 23 salles pour le divertissement franchouillard des Films Jacques Leitienne)…

Les traqués de l’an 2000 resteront deux semaines à l’affiche à Paris

A l’issue de la première semaine, le film bis se retrouve bazardé en 11e place du top parisien, avec 15 913 spectateurs lors d’une semaine où les continuations font le job (Furyo numéro 1 en 3e semaine) et L’été meurtrier 2e en 6e semaine, mais globalement, les nouveautés n’emballent pas et le box-office pâtit de la présence de reprises qui écrasent un ensemble globalement médiocre. A titre de comparaison, Les fesses à l’air d’Andrew Bergman avec Ryan O’Neal, proposé par Warner Columbia dans 11 cinémas, réalise 5 965 entrées pour son investiture ringardisée par une affiche trop dans le style des années 70.

Les Traqués de l’an 2000 n’étant diffusé que dans 7 cinémas en intra muros, on peut souligner de vrais beaux scores au Rex, à l’UGC Ermitage et aux UGC Boulevard et Montparnasse (voir détails ci-dessous).

La promotion et le box-office des Traqués de l'an 2000 en France

La promotion et le box-office des Traqués de l’an 2000 en France © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc / Illustrateur affiche : Michel Landi. Tous droits réservés.

En deuxième semaine, Ciné Paris ne parvient pas à maintenir le film de Brian Trenchard-Smith. Les écrans parisiens sont sollicités par les nouveautés qui sont nombreuses, en particulier dans le cinéma de genre (la grosse sortie de Creepshow déboule en 3e place) et le cinéma bis. Les aventures sexuelles de Néron et Poppée réquisitionne 24 écrans, le film érotique Femmes déploie ses charmes dans 24 cinémas, Les quatre de l’apocalypse de Fulci débarque dans 2 cinémas et La reine de la magie noire ouvre également sur deux sites. Mais cette semaine, ce sont surtout Les Monty Python avec Le sens de la vie (numéro 1 avec 123 659 entrées) et le remake américain d’A bout de souffle (91 418), avec la Frenchie Valérie Kaprisky, qui font la Une.

Dans ce contexte, la seconde semaine des Traqués de l’an 2000 se résume à 4 958 entrées dans 6 cinémas. Un score médiocre qui contraignent les exploitants parisiens de le retirer de l’affiche à l’issue de ces deux petites semaines.

Frédéric Mignard

Test blu-ray

Très belle édition de Turkey Shoot en combo blu-ray DVD chez l’éditeur Rimini qui lui confère les soins de sa collection horrifique, au design magnifiquement griffé par Koemzo qui a repris l’une des affiches originales, que l’on retrouve aussi sur le blu-ray de leurs confrères américains Severin.

Compléments & packaging : 4 / 5

Le design est superbe. Il est une fois de plus un appel à la collection. Outre le fourreau qui investit une affiche méconnue en France, on retrouve un digipack solide où l’on apprécie le choix de l’affiche américaine pour donner du caractère à l’ensemble.

On notera, y compris dans le livret, l’absence de l’affiche cinéma française, signée par Landi, pour un problème probable de droit.

Le livret en question, signé Marc Toullec révèle bien des secrets de production et synthétise de nombreuses interviews des protagonistes qui n’ont guère appréciés l’expérience du film et la coupe subite du budget qui a transformé un ambitieux film de dystopie en film d’exploitation horrifique.

Packaging collector pour Les traqués de l'an 2000 chez Rimini

Packaging collector des Traqués de l’an 2000. Edition Rimini. © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

On retrouve ce désamour dans les bonus, avec une ancienne interview de Brian Trenchard-Smith de près de 10 minutes, des archives dans lesquelles le cinéaste se lâche contre la production. Les propos sont forts, détaillés quant à ce qu’il a mis en place, dans l’amertume, pour compenser l’absence de budget… du gore, encore et engore

Les interviews des acteurs Michael Craig, Roger Ward et Lynda Stoner (23min) d’une ancienne édition DVD, sont passionnantes. Là encore, chacun exprime un point de vue piquant sur le film et révèle leurs relations au réalisateur, producteurs et aux autres acteurs. Des trois, on mentionnera particulièrement l’avis tranché de Lynda Stoner qui hait ce film pour tout ce qu’il représente, y compris son culte contemporain qui vient récompenser des aspects barbares qu’elle méprise.

On retrouve ensuite de copieux entretiens contemporains, avec Brian Trenchard-Smith, le producteur Anthony I. Ginnane et le chef opérateur Vincent Monton. Ils nous éclairent sur l’avènement du cinéma de genre en Australie, dans les années 70 et le mépris des institutions australiennes à l’égard de ces productions. Là encore, le supplément est instructif et développe un arrière-plan costaud sur les mentalités rétrograde de l’Australie des années 70-80.

Une bande-annonce est proposée, malheureusement pas la française de l’époque, pourtant disponible sur de nombreuses VHS et qui mériterait d’être restaurée.

Roger Ward dans Les traqués de l'an 2000

Roger Ward dans Les traqués de l’an 2000 © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

Image : 3.5 / 5

Redécouvrir Les traqués de l’an 2000 en HD fait une vraie différence. En VHS l’on pouvait avoir quelques réserves sur le film ; le premier DVD ne méritait pour sa part aucune indulgence, jusqu’à sa jaquette qui était un repoussoir. Les années 2000, décennie de grande consommation pour ce support roi, était marquée par une paresse inqualifiable de la part des éditeurs.

En 2022, la copie proposée par Rimini n’est pas parfaite. On décèle ici et là des anicroches, quelques petites taches blanches. Elles sont occasionnelles, mais elles persistent. Il aurait été facile de s’en débarrasser.

En revanche, l’ensemble est juste épatant dans sa luminosité, la beauté du métrage qui rend pour le coup un vrai hommage au travail de Trenchard-Smith. Son boulot, achevé dans des conditions de production difficiles, est exalté par la restauration. On accorde largement des points en plus au film grâce à cette copie vive et précise. Une vraie belle restauration, mais pas sans micro défauts.

Son : 3.5 / 5

En salle, Turkey Shoot était était proposé en Mono. Le DTS HD Master Audio contemporain restitue bien le score de Brian May et donne de la présence aux dialogues, mais l’ambiance sonore, en dehors de la musique très prenante, reste un peu plate.

Le doublage français est de qualité et ne nous épargne pas ses moments de bravoure inhérents au cinéma de genre loué en VHS pour ses dialogues improbables.

Frédéric Mignard

Le site de l’éditeur

Cover des Traqués de l'an 2000 (Edition Rimini 2022)

Cover Combo Bluray + DVD des Traqués de l’an 2000 chez Rimini. © 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

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Les Traqués de l'an 2000, affiche alternative

Bande-annonce : Les traqués de l'an 2000

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