Steve Railsback

Acteur
Portrait de Steve Railsback dans Les traqués de l'an 2000 (1982)

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 16 novembre 1945, à Dallas, Texas (Etats-Unis)

Biographie

Note des spectateurs :

Steve Railsback est un acteur américain essentiellement connu en France pour ses rôles dans Angela, Les traqués de l’an 2000 et Lifeforce.

Né en 1945, à Dallas, Steve Railsback démarre sa carrière au cinéma au début des années 70, après des années 60 dans le théâtre, imprégné par la méthode de Lee Strasberg et de l’Actors Studio.

Steve Railsback, acteur prometteur du cinéma indépendant des années 70

Acteur capable d’intérioriser énormément et de susciter le malaise par les personnalités complexes qu’il incarne à l’écran, il n’a pas toujours été employé à juste titre, avec plus de 50 ans de carrière souvent perdue dans la série B faute de propositions de qualité. Il trouve pourtant en 1972 un rôle important chez Elia Kazan dans le thriller Les visiteurs, avec James Wood. Ce démarrage sur les chapeaux de roue lui vaut de multiplier les rôles dans les années 70 : Monte Hellman l’engage dans Cockfighter, aux côtés de Warren Oates et Harry Dean Stanton, Boris Sagal (Le survivant) le dirige en 1976 dans un film d’époque qui connaît un lourd échec et met un frein à ses ambitions : Angela, avec Sophia Loren et John Huston était pourtant l’opportunité d’un premier rôle masculin chez Warner.

La révélation de The Stunt Man

Il tient un rôle culte dans The Stunt Man, pour la Fox du cinéaste vétéran Richard Rush. Peter O’Toole et Barbara Hershey sont dans la boîte et Steve Railsback est nommé comme espoir aux Golden Globes.

A la télévision, il est le tueur illuminé de Sharon Tate, Charles Manson, dans Helter Skelter (1976) et dans l’adaptation longue de 6 heures de Tant qu’il y aura des hommes en 1979, avec Natalie Wood et Kim Basinger.

Steve Railsback vire dans la série B

De façon alimentaire, l’acteur trouve quelques rôles importants dans des films de genre dans les années 80 : Deadly Games, slasher de Scott Mansfield, édité en VHS en France chez VIP Diffusion, et surtout Les traqués de l’an 2000, film trash australien de Brian Trenchard-Smith qu’il réprouve à l’arrivée en raison des problèmes de production qui firent de cette dystopie à la 1984 une chasse à l’homme gore et putassière. Il s’agit néanmoins de l’un de ses films les plus vus.

Steve Railsback dans Les traqués de l'an 2000

© 1982 Second FGH Film Consortium Pty. Limited. © 1982 IFM World Releasing Inc

D’ailleurs, son rôle le plus célèbre en France, il le décroche dans Lifeforce, l’étoile du mal de Tobe Hooper, réalisateur loué de Massacre à la tronçonneuse. La production Cannon coûte très cher mais sera un échec considérable en salle aux USA. Peu importe, en France, pas moins de 560 000 spectateurs pourront l’identifier aux côtés de la vampirella Mathilda May, et le succès en vidéo lui permettra de marquer le cinéma de genre.

Beaucoup de direct-to-video

Dans une carrière cinéma qui prend l’eau, Steve Railsback n’arrive pas à trouver de second souffle dans les années 80 où il poursuit dans des rôles ingrats. Le direct-to-vidéo L’enfer au bout de la ligne (Torchlight), édité chez Vestron, est surtout l’occasion pour les stars de Dynasty, Al Corley et Pamela Sue Martin, de se retrouver en dehors du luxueux soap.

En 1986, on le retrouve dans un nouvel échec, Armés et dangereux de Mark L. Lester, comédie burlesque avec John Candy, Vent de folie (The Wind) du radical Nico Mastorakis (en VHS chez Vestron en France), il tient le rôle principal de Insect ! (Blue Monkey), film d’horreur de William Fruet en 1987.

Son nom est associé au sous E.T. l’extraterrestreNukie et Miko, qui est un désastre rigolo (1987), Commando oublié de James Keach avec Keith Carradine, le film espagnol La cruz de Iberia (1990), Alligator II : la mutation (1991), Scissors de Frank De Felitta (1991), avec Sharon Stone, Forever avec Sean Young (1992), Pacte sous le soleil de James Keach, avec Jane Seymour (1993), le teen movie Calendar Girl avec Jason Priestley (1993), Le triomphe de l’amour avec Kelly McGillis et Treat Williams (1993)…

De retour au cinéma dans Barbwire, nanar avec Pamela Anderson

Au cinéma en France, il faut attendre 1996 et Barbwire avec Pamela Anderson pour le retrouver sur le grand écran. Il figure également au générique de Fausse donne de Louis Morneau, avec James Belushi et Timothy Dalton, qui connaît une sortie estivale inexistante en 1999, et du sous Scream, Comportements troublants (1999), avec James Marsden, Kathie Holmes et Nick Stahl. Ensuite Todd Solondz l’emploie en 2001 dans Storytelling avec John Goodman, Selma Blair et Paul Giamatti.

Inoubliable en Ed Gein

De tous ses rôles récents, c’est peut-être celui d’Ed Gein dans le biopic horrifique de Chuck Parello, destiné au marché de la VHS et DVD, qui lui a valu quelques reconnaissances, malgré la médiocrité du film fini. Steve Railsback remporte le prix du Meilleur acteur à Sitges pour l’occasion. Il figure aussi en tête de casting du film de science-fiction horrifique dans Plaguers de Brad Sykes (2008).

Quelques crédits ratés et non des moindres, il ne figure pas au générique de Dans la ligne de mire de Wolfgang Petersen, avec Clint Eastwood (1993), et The Devil’s Rejects de Rob Zombie (2006).

Frédéric Mignard

Le site officiel de l’acteur aux 79 crédits

Steve Railsback dans Les traqués de l'an 2000 (1982)

Steve Railsback dans Les traqués de l’an 2000 © 1982 Second

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