Acteur italien, Gianni Garko quitte assez jeune sa Croatie natale pour venir s’installer à Rome. Il est repéré dès 1959 par le réalisateur Gillo Pontecorvo qui lui offre un rôle majeur dans son chef-d’œuvre Kapo qui fait grand bruit à sa sortie. Pourtant, Gianni Garko va vite s’orienter vers un cinéma plus populaire comme le péplum avec Maciste, l’homme le plus fort du monde (Leonviola, 1961) et La légende d’Enée (Venturini, 1962). En 1965, on le voit dans Don Camillo en Russie (Comencini), mais c’est le western spaghetti qui va faire de lui une vedette européenne.
Gianni Garko explose dans Les colts de la violence (Cardone, 1966) où il crée le personnage de Sartana. Il enchaîne ensuite avec Le temps des vautours (Guerrieri, 1967), Le jour de la haine (Fago, 1967), Sartana (Parolini, 1968), Django ne prie pas (Siciliano, 1969), Bonnes funérailles, amis, Sartana paiera (Carnimeo, 1970) et Quand les colts fument… on l’appelle Cimetière (Carnimeo, 1971).
On le retrouve aussi dans des films de guerre comme Cinq pour l’enfer (Parolini, 1969), ou des films d’horreur tels que La nuit des diables (Ferroni, 1972), L’emmurée vivante (Fulci, 1977), Le monstre de l’océan rouge (Lamberto Bava, 1984) et Body Puzzle (Bava, 1992).
Durant une grande partie des années 80, mais surtout dans les années 90, il se réfugie à la télévision où il tourne régulièrement jusqu’à nos jours.
Crédits affiche : Illustrateur : Belinsky