Peur Bleue (Stephen King) : la critique du film (1986)

Epouvante, Horreur | 1h35min
Note de la rédaction :
7/10
7
Affiche de Peur Bleue (Silver Bullet), d'après Stephen King

  • Réalisateur : Daniel Attias
  • Acteurs : Gary Busey, Everett McGill, Corey Haim, Terry O’Quinn, Megan Follows
  • Date de sortie: 15 Jan 1986
  • Année de production : 1985
  • Nationalité : Américain
  • Titre original : Silver Bullet
  • Titres alternatifs : A Hora do Lobisomem (Brésil), Bala de Prata (Brésil), Peur bleue (France), Hopealuoti (Finlande), Silverkulan (Finlande), Stephen Kingin hopealuoti (Finlande), Unico indizio la luna piena (Italie), Miedo azul (Espagne), Werwolf von Tarker Mills (Allemagne de l'Ouest), Varulve-nætter (Danemark), Los chacales de la luna (Argentine), Bala de plata (Mexique), Cacería en luna llena (Mexique), O segredo da bala de prata (Portugal), Srebrni metak (Serbie), Серебряная пуля (Union soviétique), Сребърният куршум (Bulgarie), スティーブン・キング・死霊の牙 (Japon), Срібна куля (Ukraine), Ezüst pisztolygolyók (Hongrie), Strieborná gul'ka (Slovaquie), Asimenia sfaira (Grèce), Ασημένια σφαίρα (Grèce), La bala de plata (Venezuela), Stříbrná kulka (République tchèque), Srebrna kula (Pologne), Gümüş Kurşun (Turquie)
  • Casting intégral : Gary Busey, Everett McGill, Corey Haim, Megan Follows, Robin Groves, Leon Russom, Terry O'Quinn, Bill Smitrovich, Joe Wright, Kent Broadhurst, Heather Simmons, James A. Baffico, Rebecca Fleming, Lawrence Tierney, William Newman, Sam Stoneburner, Laurens Moore, Rick Pasotto, Cassidy Eckert, Wendy Walker, Michael Lague, Myra Mailloux, William Brown, Herb Harton, David Hart, Graham Smith, Paul Butler, Crystal Field, Julius LeFlore, Roxanne Aalam, Pearl Jones, Ish Jones Jr., Steven White, Conrad McLaren, Tovah Feldshuh, James Gammon, Cari Haim, Laura Warner
  • Scénaristes : Stephen King
  • D'après la nouvelle de Stephen King : Cycle of Werewolf
  • Monteur : Daniel Loewenthal
  • Directeur de la photographie : Armando Nannuzzi
  • Compositeur : Jay Chattaway
  • Créateur du costume du loup-garou : Carlo Rambaldi
  • Directeur de casting : Jeremy Ritzer
  • Producteur : Martha De Laurentiis
  • Producteur : Dino De Laurentiis
  • Sociétés de production : Dino De Laurentiis Company, Famous Films Productions, International Film Corporation
  • Distributeur : AMLF (France), Paramount Pictures (USA), Thorn Emi (Royaume-Uni)
  • Date de sortie reprise :
  • Editeur vidéo : Cannon Vidéo (VHS), Delta Vidéo (VHS, Collection Frayeurs), StudioCanal (DVD)
  • Date de sortie vidéo : 13 avril 2010 (DVD)
  • Budget : 7 000 000$
  • Box-office France / Paris-Périphérie : 354 382 entrées / 76 788 entrées
  • Box-office nord-américain : 12 361 866$
  • Classification : Interdit aux moins de 12 ans (France), R (USA)
  • Formats : 2.35 : 1 / Couleur (35mm) / Mono
  • Festivals : Sélection officielle Avoriaz 1986, Fantasporto (Portugal, 1988), Horror en Sciencefiction Festival Rotterdam (Pays-Bas, 1986
  • Illustrateur/Création graphique : © Bernard Bernhardt. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Crédits : © 1985 Paramount Pictures Corporation, Famous Films, B.V. © 2000 Miramax. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Attachés de presse : Agence ARP
  • Tagline : La première fois c'était en mai. Depuis, à chaque pleine lune, ça recommence?
Note des spectateurs :

Peur bleue est une adaptation de Stephen King fignolée pour plaire au public adolescent des années 80, avec son combat contre un lycanthrope dans une charmante bourgade américaine post E.T. Très classique, mais séduisant, le film pèche par le scénario inoffensif du King de l’horreur mais enthousiasme par sa mise en scène léchée.

Synopsis : Des meurtres sont perpétrés en série les nuits de pleine lune dans une petite bourgade tranquille des Etats-Unis. Une véritable psychose s’installe dans la ville. Le shérif décrète le couvre-feu. Marty, un jeune handicapé moteur qui passe le plus clair de son temps à se déplacer dans des engins fabriqués par son ivrogne d’oncle, est persuadé que le mystérieux meurtrier est un loup-garou !

Le monde avait-t-il encore besoin d’un film de loup-garou?

Critique : 1985. Le monde a-t-il encore besoin d’un film de loup-garou? Après les succès de Hurlements de Joe Dante et du Loup-garou de Londres de John Landis, moins de cinq ans plus tôt, le nabab italien Dino de Laurentiis semble y croire, surtout si celui-ci porte la patte velue de Stephen King. Aussi, il valide l’idée d’une adaptation du roman illustré du romancier, L’année du loup-garou (1983). Une mise en chantier qui a un fort potentiel pour le box-office américain après les réussites de Carrie, Shining, Creepshow, Cujo, Christine, Dead Zone ou encore Horror Kid/Les démons du maïs. Seules ombres au tableau, les productions plus récentes, mise en chantier par Dino en personne et qui se sont plutôt soldés par des flops, en l’occurrence Firestarter et Cat’s Eyes. Mais le producteur, qui produira la première réalisation de Stephen King, Maximum Overdrive, dans la foulée, croit énormément en Stephen King qui lui-même semble apprécier le confort financier autour des tournages.

Pour réaliser cette oeuvre issue du “backcatalogue” du King – le scénario du King fait davantage de l’ombre au roman qui est très différent (il sera d’ailleurs publié par J’ai Lu, en parallèle à la sortie du film, en 1986) -, on ne retrouve pas de sommités du genre. A la barre, point de Tobe Hooper, John Carpenter, David Cronenberg, Stanley Kubrick, George Romero, Brian de Palma (difficile de faire mieux pour voir son oeuvre adaptée en début de carrière, non?).

Un néophyte pour adapter le scénario de Stephen King

Le producteur a décidé de faire plutôt confiance à un débutant, Daniel Attias, issu du théâtre, mais qui a assisté Spielberg sur E.T., mais aussi Francis Ford Coppola sur Coup de cœur. Il a par ailleurs réalisé un court métrage malin qui avait pas mal tourné. Ce dernier en portera la lourde responsabilité en cas d’échec, mais n’aura pas le poids de ces prédécesseurs pour se défendre. Et effectivement, le bide commercial sera effroyable, doublé d’un acharnement critique aux Etats-Unis au vu de la réalité honorable du projet qui n’est ni une série B fauchée ou un navet navrant. Mais il est vrai que dans un film stupidement intitulé Peur bleue en France, d’effroi, il n’en est guère question, tant Daniel Attias s’attèle à mettre en place un décor sociologique typique des microcosmes du romancier. Un rapport atavique à la religion, la tentation du lynchage adoubé par le deuxième amendement de la constitution, des portraits de péquenauds frustres, alcooliques et méchants, au sein d’un village où les braves gens existent sans que pour autant on puisse prendre pour argent comptant leur choix éthique du bien ou du mal. La recherche d’un borgne qui serait la créature loup-garou par l’héroïne, dans tout le village, et qui découvre chez chaque habitant, un suspect potentiel, démontre la nature animale de l’homme. Chez chacun d’entre eux réside éventuellement une bête.

Peur bleue, logo du film Silver Bullet

Affiche : © Bernard Bernhardt (Agence : A.R.P/L.P.C)

Levée de soutane les soirs de pleine lune

Curieusement, Stephen King a souhaité révélé très tôt l’identité de l’animal humain qui sévit dans cette bourgade, depuis le mois de mai 1976 (pour revenir aux sources calendaires du roman). Et il s’agit très certainement du point faible de son script. Le suspense est limité par une connaissance de l’identité du psychopathe aux poils de loup qui n’est personne d’autre que l’homme d’église du patelin, joué par le longiforme Everett McGill, déjà vu en bête humaine dans La guerre du feu de Jean-Jacques Annaud (1981), puis dans Dune de David Lynch (1985), et que l’on retrouvera pour la Cannon Inc dans Les Lauriers de la gloire (1986). L’acteur est bon et éclipse d’ailleurs la bête. Son regard d’aliéné s’avère bien plus efficace que celui du masque élaboré par Carlo Rambaldi (King Kong de Guillermin), plutôt crispé. Le loup n’impressionne pas, même quand, lors d’une séquence de cauchemar attrayante dans une chapelle, toute une paroisse se mue en loups-garous, battant le record de transformations à la minute. L’accoutrement de la créature vedette est peut-être ce qui a valu au film le plus grand nombre de ricanements à sa sortie, après la réussite d’An American Werewolf in London et du clip de Michael Jackson, Thriller, de John Landis.

Un look garou qui ne passe pas

Avec des décennies de recul, on sera nettement moins sévère tellement les transformations numériques dès les années 90 ont trahi le genre que l’on croyait acquis à la cause du latex et des animatroniques. Le loup-garou de Peur Bleue (Silver Bullet) jouit au moins une certaine existence poétique dans ce décor fascinant de petit bourg américain replié sur lui-même, symbole d’une Amérique déconnectée de la modernité, où la seule forme de technologie est un fauteuil roulant aérodynamique ou plutôt un fauteuil au moteur de 50 cm3, forcément baptisé “Silver Bullet”, la “Balle d’argent”, pour préfigurer l’affrontement final entre le gamin joué par Corey Haim et la bête sur deux pattes (et aux pieds plats, ce qui lui va très mal).

Au-delà du postulat intéressant d’un loup-garou religieux qui représente la morale étriquée du conservatisme séculaire de l’Amérique profonde, avec toutes ses contradictions (il en vient à zigouiller un môme, certes pas très sympathique envers les filles, mais sans que cela ne justifie un tel acte de barbarie), ce qui séduit le plus dans Peur Bleue, c’est évidemment sa peinture d’une société datée que Daniel Attias, futur roi de la série télévisée (plus de 200 épisodes de 80 séries à son actif), dépeint avec le sérieux d’un metteur en scène peintre. Tout est savamment cadré, élégamment réalisé, et toujours esthétiquement érigé, de fait qu’on ne peut en rien lui attribuer l’échec de cette entreprise gamine, celle d’une production dévoilée en France à Avoriaz, certainement trop orientée adolescent, alors que son affiche classique mais emballante, semblait vouloir attirer un public un peu plus mature, capable de percer la brume de l’immédiateté.

Visuels internationals du film Peur Bleue / Silver Bullet.

Visuels internationaux du film Peur Bleue / Silver Bullet. Copyrights : Dino De Laurentiis Company, Famous Films Productions, International Film Corporation. Tous droits réservés.

Sûrement trop classique, Peur Bleue, production charmante et cinématographiquement gratifiante, a fini sa carrière américaine en 75e place annuelle, en 1985, avec 12 300 000$, faisant à peine mieux qu’un autre flop emblématique de son temps, Lifeforce de Tobe Hooper (11.6M$). Le garou de l’épouvante se situait donc très loin de la comédie garou Teen Wolf, avec Michael J. Fox, qui s’attribuera cette année-là une 23e place exaltante, avec 32M$. Parallèlement, Vampire, vous avez dit Vampire ? (24.9M$),Vendredi 13 N°5 (21.9M$), et à un moindre niveau Le retour des morts-vivants (14.2M$), ont su démontrer qu’avec plus d’effets-spéciaux, du gore et du fun, l’horreur était toujours bankable aux Etats-Unis.

Des décennies après, Silver Bullet est surtout le souvenir d’une superbe musique de Jay Chattaway, rééditée en CD dans les années 2000, et restera à jamais le long métrage qui révéla la bouille du jeune Corey Haim, vu par la suite dans Génération perdue, et décédé prématurément en 2010 à l’âge de 38 ans. Sa tragédie humaine résonne toujours comme un avertissement à donner des peurs bleues aux parents d’adolescents…

Frédéric Mignard

Box-office de Peur Bleue d’après Stephen King

Peur bleue a été sélectionné au Festival d’Avoriaz en janvier 1986. Le festival était alors placé sous la présidence de Richard Lester, avec dans son jury Dario Argento, Luc Besson, Claudia Cardinale, Marie Laforêt, Thierry Lhermitte, Raf Vallone, Niki de Saint Phalle, Michel Sardou, Michael York ou encore Jerry Lewis.

Outre le film de loup-garou réalisé par Daniel Attias, le festival d’épouvante français proposait en compétition Nomads de John McTiernan, Le Dernier Survivant de Geoff Murphy, Link de Richard Franklin, House de Steve MinerLa Revanche de Freddy de Jack SholderEnemy Mine de Wolfgang PetersenVampire… vous avez dit vampire ? de Tom HollandLe Docteur et les Assassins de Freddie Francis, Dream Lover d’Alan J. Pakula. On retrouvait dans l’ancienne section “Peur” Réanimator de Stuart GordonMurder Rock de Lucio Fulci, et hors compétition Le Jour des morts-vivants de George Romero, Highlander de Russell Mulcahy ou encore Mort sur le gril de Sam Raimi. Une compétition de haut vol !

Le film de Stephen King paraît dans les salles françaises le 15 janvier 1986. À Paris, il décroche la 3e meilleure exposition avec 30 salles. Devant lui, une comédie vintage avec Clint Eastwood et Burt Reynolds, Haut les flingues, scrute 35 écrans et trouve 9 130 spectateurs. Peur bleue ouvre en 2e position avec 5 833 spectateurs, fort de sa présence au Festival d’Avoriaz. En 3e place, on découvre le désormais classique Soleil de nuit de Taylor Hackford, qui était proposé dans 29 cinémas. Cette production prestigieuse, qui aurait une très belle carrière, trouvait pas moins de 4 798 spectateurs.

Affiche de Vampire, vous avez dit vampire (Fright night) 1985

Illustration : B.D. Fox company – © 1985 Columbia Pictures Industries, INC. Tous droits réservés.

La 3e nouveauté de la semaine était un film avec Meryl Streep, Plenty, qui rassemblait 2 886 spectateurs dans 14 cinémas.

Les autres sorties de la semaine étaient notamment composées de Mort sur le gril de Sam Raimi avec 18 salles et seulement 2 512 spectateurs, le mondo Les Interdits du monde qui trouvait 2 434 spectateurs dans 8 salles, et L’Exécutrice, gros échec avec seulement 1 603 spectateurs dans un circuit de 15 écrans.

Pour sa première semaine parisienne, Peur bleue réalise un score tout à fait honorable de 46 039 spectateurs et occupe une belle 5e place. C’est évidemment mieux que Mort sur le gril qui doit se contenter d’une 11e position et de 23 982 spectateurs.

Peur bleue est notamment diffusé en intra-muros au Paramount Mercury, au George V, aux Clichy Pathé, au Paramount Montparnasse, Paramount Orléans, Paramount Odéon, Paramount Opéra, Convention Saint-Charles, ainsi qu’au Gaumont Richelieu, au Parnassien, à l’UGC Gare de Lyon, au Forum Cinéma, à la Maxéville et à la Fauvette. Les représentants du cinéma français de genre sont loin derrière : Les Interdits du monde trouvent tout de même 17 619 spectateurs dans moins de 10 salles, et L’Exécutrice avec Brigitte Lahaie est loin de faire exploser les compteurs puisque seulement 12 091 spectateurs portent leur curiosité à cette sortie atypique.

Peur bleue est présent dans toutes les grandes villes françaises lors d’une sortie qui s’avère être nationale. On retient une très belle première place à Lille avec 3 442 fans de Stephen King. Il s’agit de la seule ville française qui le place si haut. Toutefois, Peur bleue s’accorde une 2e position à Strasbourg avec 2 596 spectateurs, mais également à Rouen avec 2 496 spectateurs. À Toulouse, le film arrive en 3e place avec 2 983 spectateurs. Il est 3e à Montpellier. À Marseille, il est 4e avec 3 893 spectateurs et arrive seulement 5e à Lyon.

L'exécutrice de Michel Caputo, affiche du film

© René Chateau d’après une photo de Francis Goldstein. Tous droits réservés / All rights reserved

Une peur bleue pour le distributeur en deuxième semaine

En 2e semaine, l’adaptation du roman de Stephen King subit les coups de Rocky IV qui connaît une première semaine record avec 437 000 spectateurs parisiens dans 65 salles. Forcément, le lycanthrope vacille et ne trouve plus que 22 574 spectateurs dans 27 salles. Au moins reste-t-il dans le top ten en 9e position.

En 3e semaine, le film d’épouvante perd 15 écrans et se retrouve désormais dans 12 cinémas à Paris-périphérie, dans 8 salles à Paris même. Désormais, la chute est beaucoup plus sévère puisqu’il ne se retrouve qu’à 6 705 spectateurs. Il faut dire que cette semaine est très riche en films susceptibles d’attirer la jeunesse masculine. Outre Rocky IV en continuation qui écrase les nouveautés, on notera le succès d’American Ninja, la sortie des Aventures de Buckaroo Banzai. Toutefois, un film pousse Peur bleue dans la tombe : il s’agit de Vampire… vous avez dit vampire ? qui reprend un personnage classique du cinéma gothique, mais dans un contexte beaucoup plus moderne, beaucoup plus jeune et beaucoup plus attractif, ce qui lui vaut une énorme première semaine à 76 988 spectateurs.

Dans ce contexte compliqué, la production Dino De Laurentiis est assignée à 2 cinémas en 4e semaine, le Paramount Marivaux et la Maxéville, et doit se contenter de 1 500 entrées avant de trépasser. Il a atteint son score final avec 76 000 spectateurs, ce que son concurrent Vampire… vous avez dit vampire ? était parvenu à faire en une seule semaine. Ce dernier, d’ailleurs, réussit une 2e semaine audacieuse avec 64 000 spectateurs, absolument pas impacté par la sortie de Commando avec Arnold Schwarzenegger, la continuation de Rocky IV ou l’apparition des Super flics de Miami avec Terence Hill et Bud Spencer.

Aucun cinéma ne diffuse Peur bleue pour sa 5e semaine à Paris. Il faut aller en province pour le retrouver, et notamment à Bordeaux où il est toujours à l’affiche.

Le film apparaîtra en vidéocassette dans la foulée chez des éditeurs comme Cannon Vidéo ou bien Delta Vidéo qui le proposera dans plusieurs éditions VHS. Dans les années 2000, il faut compter sur plusieurs DVD chez StudioCanal qui a récupéré les droits à l’échelle mondiale.

Frédéric Mignard

Sorties de la semaine du 15 janvier 1986

Affiche de Peur Bleue (Silver Bullet), d'après Stephen King

Affiche : © Bernard Bernhardt (Agence : A.R.P/L.P.C)

Biographies +

Daniel Attias, Gary Busey, Everett McGill, Corey Haim, Terry O’Quinn, Megan Follows

Mots clés

Cinéma américainUniversal MonstersLes loups garous au cinéma, Les adaptations de Stephen King au cinéma, Les productions Dino de Laurentiis

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