Acteur américain, Terry O’Quinn (de son vrai nom Terrance Quinn) est né en 1952 à Sault Ste. Marie, dans le Michigan, aux Etats-Unis. D’origine irlandaise, Terrance a grandi dans un foyer fort de onze frères et sœurs et marqué par un fort catholicisme. On précisera qu’il a adopté un pseudonyme car un homonyme était déjà inscrit en tant que comédien.
Du théâtre au cinéma
Dès le début des années 70, il se rend au Center Stage de Baltimore pour jouer des classiques sur scène. A cette même époque, il s’investit aussi en tant que dramaturge et metteur en scène de théâtre. Ainsi, il est le créateur de la comédie musicale Orchestrina.
Il tarde davantage à investir le grand écran, son premier rôle intervenant dans La porte du paradis (Michael Cimino, 1980) qui est un gigantesque échec commercial. Dès cette époque, Terry O’Quinn va partager son temps entre la télévision et le cinéma où il interprète souvent des seconds rôles. On le retrouve à l’affiche du drame Les saisons du cœur (Robert Benton, 1984), du film d’horreur tiré de Stephen King Peur bleue (Daniel Attias, 1985) et du thriller La veuve noire (Bob Rafelson, 1987).
C’est d’ailleurs dans ce genre qu’il connaît son plus gros succès personnel puisqu’il incarne le méchant de Le beau-père (Joseph Ruben, 1987) qui bénéficie d’un beau succès en salles aux States. Ensuite, on le revoit dans Young Guns (Christopher Cain, 1988), Vengeance aveugle (Phillip Noyce, 1989) et Le beau-père 2 (Jeff Burr, 1989). L’échec de ce dernier rebat les cartes de son destin en salles et Terry O’Quinn doit accepter bon nombre de téléfilms, ainsi que des rôles secondaires dans des grosses productions comme Rocketeer (Joe Johnston, 1991), Tombstone (George Pan Cosmatos, 1993) ou encore Peur primale (Gregory Hoblit, 1996).
De Lost aux multiples séries TV
En réalité, les années 90 sont surtout marquées par une profusion d’œuvres télévisuelles. Au cinéma, il est visible dans The X-Files, le film : Combattre le futur (Rob Bowman, 1998), mais ce sont ses prestations régulières dans des séries qui marquent le public. On le voit dans 18 épisodes d’Alias (2002-2004), mais son rôle le plus emblématique demeure celui de John Locke dans la série culte Lost : les disparus sur laquelle il a travaillé entre 2004 et 2010 dans 120 épisodes. Ensuite, il a enchaîné avec 666 Park Avenue, Gang Related, Patriot, Hawaï 5-0 et plus récemment Resident Alien. Terry O’Quinn a donc déserté les salles obscures depuis plusieurs décennies, devenant un stakhanoviste de la série télé.