Acteur, producteur et réalisateur américain, Michael Rooker a découvert le théâtre très jeune et a joué dans des pièces du théâtre amateur. Il tourne en 1986 Henry, portrait d’un serial killer (McNaughton) qui ne lui apporte pas grand-chose au début puisque le long-métrage n’est diffusé qu’en 1990 à cause de son extrême violence. Il est devenu culte depuis cette époque.
On le revoit rapidement dans des rôles de gros durs comme dans Mississippi Burning (Parker, 1988), Music Box (Costa-Gavras, 1989), Jours de tonnerre (Scott, 1990), JFK (Stone, 1991), La part des ténèbres (Romero, 1993) et surtout Cliffhanger (Harlin, 1993) face à Stallone. Il est également à l’affiche du western Tombstone (Pan Cosmatos, 1993).
Après cette belle percée, Michael Rooker tourne pas mal de téléfilms, puis on le revoit dans Un tueur pour cible (Foley, 1997), Bone Collector (Noyce, 1999) et A l’aube du sixième jour (Spottiswoode, 2000) face à Schwarzenegger.
Malgré quelques rôles intéressants, il tourne de plus en plus pour la télévision. On peut l’apprécier dans Replicant (Lam, 2001), The Box (Kelly, 2003) et il entame une collaboration avec le réalisateur James Gunn à l’occasion du film d’horreur Horribilis (2006). Pour le cinéaste, il tourne également Super (2010), Les gardiens de la galaxie 1 et 2 (2014-2017). Il a aussi un rôle important dans la série événement The Walking Dead entre 2010 et 2013.
Depuis, on a pu apprécier le talent de Michael Rooker dans Brightburn : l’enfant du mal (Yarovesky, 2017) et Nightmare Island (Wadlow, 2019). En 2021, les Français peuvent le revoir sur Netflix dans un second rôle cabotin de la comédie fantastique Love and Monsters, avec Dylan O’Brien.
On notera que Michael Rooker a également réalisé un film d’horreur intitulé The Lost Episode (2012) qui jouit d’une piètre réputation sur le net.