Giuliano Gemma

Acteur
affiche du film les longs jours de la vengeance

Personal Info

  • Nationalité : Italien
  • Date de naissance : 2 septembre 1938 à Rome (Italie)
  • Date de décès : 1ᵉʳ octobre 2013 à Civitavecchia (Italie)
  • Crédit visuel : © 1967- Cosmopolis Films

Biographie

Note des spectateurs :

Star italienne dont la carrière s’est étalée sur plus de cinquante ans, Giuliano Gemma a joué dans des péplums, des films d’aventure et d’action. Une icône.

Une icône du cinéma de genre

Giuliano Gemma débute sa carrière avec des petits rôles dans Ben Hur (1959) de William Wyler, Le guépard (1963) de Luchino Visconti, et diverses productions italiennes et américaines. Il devient ensuite un acteur emblématique du péplum et du western spaghetti, et d’autres genres populaires de Cinecittà. Beau et athlétique, il est en tête d’affiche dans Le retour des Titans (1963) de Michele Lupo, Hercule contre les fils du soleil (1964) d’Osvaldo Civirani, et surtout Un pistolet pour Ringo (1965) de Duccio Tessari. Il reprend le personnage dans Le retour de Gringo (1965), avant d’enchaîner avec Arizona Cold (1966) de Michele Lupo, Le dernier jour de la colère (1967) de Tonino Valerii, Les longs jours de la vengeance (1967) de Florestano Vancini, Le bâtard (1968) de Michele Lupo et Mort ou vif… de préférence mort (1969) de Duccio Tessari.

Le cinéma de genre français par le biais de coproductions le sollicite également, et il donne la réplique à Anna Karina dans Shéhérazade (1963) de Pierre Gaspard-Huit, ou Michèle Mercier dans Angélique, marquise des anges (1964) de Bernard Borderie, en retrait toutefois par rapport aux rôles tenus respectivement par Gérard Barray et Robert Hossein. Les producteurs misent ensuite sur sa renommée pour en faire le partenaire d’actrices internationales comme Bibi Andersson, Senta Berger ou Barbara Bach, dans des longs métrages qui comportent peu de titres marquants.

Giuliano Gemma après le western spaghetti

Le déclin d’un certain cinéma de série B contraint Giuliano Gemma à changer de registre. Il accompagne les derniers feux du western spaghetti avec Même les anges tirent à droite (1974) d’Enzo Barboni et Selle d’argent (1977) de Lucio Fulci, et témoigne d’ambition artistique en collaborant avec des auteurs réputés. On le voit ainsi dans Un vrai crime d’amour (1973) de Luigi Comencini, Le désert des Tartares (1976) de Valerio Zurlini, ou Le cercle des passions (1983) de Claude d’Anna.

Si Dario Argento lui confie le rôle du détective dans son film culte Ténèbres (1982), la carrière de Giuliano Gemma connaît par la suite un trou d’air et il n’apparaît plus que dans des seconds rôles pour des films dont peu sont visibles en France, à l’exception de Pourvu que ce soit une fille (1986) de Mario Monicelli. Giuliano Gemma s’oriente alors vers la télévision et ne jouera au cinéma qu’épisodiquement. En 2012, alors qu’il n’a pas tourné pour le grand écran depuis cinq ans, il est dirigé par Woody Allen dans To Rome with Love (2012), qui sera son dernier film. Giuliano Gemma décède en 2013 des suites d’un accident de la route.

Gérard Crespo

Trailers & Videos

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affiche du film les longs jours de la vengeance

Bande-annonce de

Acteur

Bande-annonce de Merveilleuse Angélique

Bande-annonce d'Angélique, marquise des anges

Bande-annonce des Anges mangent aussi des fayots

Bande-annonce de Texas (VO)

Bande-annonce de Ténèbres

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