Julien Duvivier est un cinéaste français majeur qui a tourné dès l’époque du muet. Toutefois, c’est le parlant qui lui offre ses premiers hauts faits avec des œuvres comme David Golder (1931) et Poil de Carotte (1932).
Il faut attendre la seconde partie des années 30 pour qu’il enchaîne les œuvres importantes comme La bandera (1935), La belle équipe (1936), Pépé le Moko (1937), Un carnet de bal (1937) et La fin du jour (1939). Après la coupure de la guerre durant laquelle il s’est exilé, il a du mal à retrouver de sa superbe. Parmi ses réussites, on notera le formidable Panique (1946), les deux premiers volets de Don Camillo (1952-53), La fête à Henriette (1952) ou encore Voici le temps des assassins (1956).
La suite fut moins glorieuse et Duvivier a connu un long purgatoire où sa filmographie fut en grande partie oubliée. Il est aujourd’hui enfin considéré à sa juste valeur. Considérable.