Bobby Rhodes

Acteur
Bobby Rhodes dans Démons de Lamberto Bava

Personal Info

  • Nationalité : Italien
  • Date de naissance : 25 octobre 1947, Livorno (Italie)
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Biographie

Note des spectateurs :

Bobby Rhodes est l’une des vedettes de la série B italienne des années 80. Cet Italien à la carrure imposante est culte comme son personnage de Tony the Pimp dans Démons.

S’il commence à jouer dans les années 60, et réalise quelques apparitions dans les années 70, notamment dans Une épouse pour Mao d’Albino Principe avec Sandra Dall (1971) ou Le continent des hommes poissons où il incarne un servant, Bobby Rodhes obtient des rôles plus importants à la fin des années 70, notamment Alligator de Sergio Martino, un succès du genre post Jaws, avec Barbara Bach et Mel Ferrer.

Tout commence vraiment au début des années 80

Il trouve un rôle encore plus imposant dans le film de guerre Héros d’apocalypse d’Antonio Margheriti, avec David Warbeck, Tony King et John Steiner. Il enchaîne avec Un flic rebelle de Stelvio Massi, avec Maurizio Merli, Capitaine Malabar dut “la Bombe”, de Michele Lupo, avec Bud Spencer, le film d’héroic-fantasy Le choix des seigneurs avec Ron Moss et Tanya Roberts, un succès, il écrase le casting du Gladiateur du futur, post nuke de Joe D’Amato, réalisé en 1983. Il se compromet dans le nanar de Luigi Cozzi, Hercule, produit par la Cannon, avec l’inénarrable Lou Ferrigno, la tigresse Sybil Danning et Brad Harris en fin de carrière. En 1983, il apparaît aussi dans la comédie loufoque Lady Football (Paulo Roberto Cotechino, centravanti di sfondamento), avec Alvaro Vitalli en roue libre, comique qu’il avait déjà croisé dans Il tifoso, l’arbitro e il calciatore en 1982.

Bobby Rhodes, à jamais Tony the Pimp dans Démons

En 1985, il trouve le rôle de sa carrière en proxénète macho dans Démons, triomphe du cinéma bis italien. Il obtiendra un personnage aussi bodybuildé dans la suite, toujours réalisée par Lamberto Bava et produit par Dario Argento, en 1986.

Le gladiateur du futur, l'affiche

© 1983 Filmirage / Affiche : Enzo Sciotti. Tous droits réservés.

Le cinéma de genre italien périclite peu après et ses apparitions sont moins remarquées. Dino Risi le caste dans Teresa, mais le film essuie un revers en Italie et ne parviendra pas sur nos écrans. Il incarne aussi un personnage dans Le triangle de la peur de Margheriti en 1987. Cette suite de Nom de codes oies sauvages se soldera aussi par un échec.

Bobby Rhodes est quasi inexistant mais drôle dans La métropole des animaux (Animali Metropolitani), comédie sado maso de Steno, avec Pio Angeletto. Il est aussi présent dans La fuite au paradis, post-nuke fauché et hors de son époque (1991), avec Fabrice Josso. Les seuls titres de gloire du film restent la musique de Michel Legrand et sa somptueuse affiche.

Bobby Rhodes chez Lenzi, Castellari et Aldo Lado

Bobby Rhodes tient un rôle plus conséquent dans le polar de série Z d’Umberto Lenzi, Black Cobra 4, avec Fred Williamson. Bobby Rhodes avait déjà côtoyé la star de la blaxploitation dans dans Delta Force Commando 2, DTV de Pierluigi Ciriaci. Rhodes avait par ailleurs déjà gonflé ses muscles de quadra chez Ciriaci en 1989 dans L’ultimo bus di guerra en 1989. Cette fois-là, Mark Gregory en était le héros.

Dans les années 90, les projets de Bobby sont moins bis et plus télévisuels. L’acteur viril est dans Alibi perfetto d’Aldo Lado, où l’on remarque Annie Girardot au générique. En 1995, Enzo Castellari s’essaie au revival du western spaghetti avec Jonathan des ours (Jonathan degli orsi.) Il caste l’acteur italien aux côtés de Franco Nero, John Saxon et David Hess. Un rebond qualitatif évident.

Présent dans des films à costumes (3 de Christian De Sica), des séries télévisées (Le désert de feu, avec Anthony Delon, L’impero…), des productions plus nostalgiques de la grande ère du bis (Soft air de Claudio Masin), l’icone d’un cinéma révolu disparaît peu à peu des écrans, avec les grands auteurs de son temps, revenant en 2011 dans un court en forme d’hommage à son personnage de Démons, Tony the Pimp.

Dans l’attente d’un revival qui ne vient pas

Toujours dans l’attente d’un revival et de nouveaux rôles (Quentin Tarantino, il t’attend…), Bobby Rhodes regrette avoir été écarté du projet de The Church, que Lamberto Bava devait réaliser comme deuxième suite à Démons ; le fils de Mario Bava lui avait réservé le rôle d’un prêtre. Mais Michele Soavi reprendra le projet pour des raisons contractuelles et orientera le scénario dans d’autres directions sans recourir aux services de Bobby Rhodes (et sans contagion démoniaque).

Roi des conventions et des festivals de film fantastique, l’acteur né en 1947 apparaît au Bloody Week-end Festival en juillet 2012. Son dernier rôle remonte à 2017, dans le thriller Le accelerator du clippeur Thomas Eikrem. Une apparition dans un film britannique que très peu de monde aura pu voir.

Frédéric Mignard

Affiche de Démons de Lamberto Bava (Enzo Sciotti)

© 1985 DAC Films, Titanus. All Rights Reserved.

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Filmographie

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Bobby Rhodes dans Démons de Lamberto Bava

Bande-annonce de Démons 2 (VO)

Acteur

Bande-annonce rétrospective Lucio Fulci

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