Acteur et réalisateur britannique, Richard Burton débute sur les planches durant la Seconde Guerre mondiale. Il apparaît au cinéma dans quelques films mineurs avant d’être repéré par Hollywood. Là, il connaît le succès dès 1952 grâce à Ma cousine Rachel (Koster).
Il enchaîne aussitôt avec La tunique (Koster, 1953) qui confirme sa notoriété naissante. Il obtint un autre rôle mémorable dans Alexandre le grand (Rossen, 1956), avant d’entamer au début des années 60 le tournage interminable de Cléopâtre (Mankiewicz, 1962) qui lui permet de nouer une relation tumultueuse avec Elizabeth Taylor.
Au cours des années 60, il multiplie les rôles importants dans des productions prestigieuses comme Zoulou (Enfield, 1964), Becket (Glenville, 1964), La nuit de l’iguane (Huston, 1964), Quoi de neuf Pussycat ? (Donner, 1965), Qui a peur de Virginia Woolf ? (Nichols, 1966), La mégère apprivoisée (Zeffirelli, 1967) et Quand les aigles attaquent (Hutton, 1969).
Les années 70 lui sont moins favorables avec de nombreux échecs commerciaux cuisants comme Barbe-Bleue (Dmytryk, 1972), L’homme du clan (Young, 1974), L’exorciste 2, l’hérétique (Boorman, 1977) et même le magnifique Equus (Lumet, 1977) qui est un chef-d’œuvre incompris en son temps.
Il retrouve pourtant la voie du succès avec La grande menace (Gold, 1978) et surtout Les oies sauvages (McLaglen, 1978) où il obtient son dernier grand rôle.