Acteur britannique, James Cossins est né en 1933 à Beckenham dans le Kent, en Angleterre. Jeune homme, il a servi dans la Royal Air Force, avant de finalement intégrer la Royal Academy of Dramatic Art de Londres où il a obtenu son diplôme en 1952, agrémenté de la médaille d’argent. C’est alors qu’il peut entamer une brillante carrière au théâtre et, parallèlement, à la télévision. Au petit écran, il participe à de nombreux programmes dont Compact (1963) et Legend of Death (1965).
Au grand écran, James Cossins est remarqué dans Darling chérie (John Schlesinger, 1965), Le dard mortel (Freddie Francis, 1966), Comment j’ai gagné la guerre (Richard Lester, 1967), avant d’incarner le fils pervers de la star Bette Davis dans la comédie grinçante The Anniversary (Roy Ward Baker, 1968). Cette même année, il continue à officier pour la Hammer avec le nanar Le peuple des abîmes (Michael Carreras, 1968), puis réitère avec Les horreurs de Frankenstein (Jimmy Sangster, 1970).
James Cossins joue ensuite des seconds rôles dans Les Hauts de Hurlevent (Robert Fuest, 1970), La momie sanglante (Seth Holt, Michael Carreras, 1971), Sueur froide dans la nuit (Jimmy Sangster, 1972), Les griffes du lion (Richard Attenborough, 1972), Le métro de la mort (Gary Sherman, 1972), Les dix derniers jours d’Hitler (Ennio De Concini, 1973) et même le James Bond L’homme au pistolet d’or (Guy Hamilton, 1974).
Toutefois, à la fin des années 70 sa carrière cinéma suit le déclin de la production britannique et le comédien joue très majoritairement pour la télévision. On ne le retrouve guère que dans La grande attaque du train d’or (Michael Crichton, 1978), Sphinx (Franklin J. Schaffner, 1981) ou encore dans un rôle furtif pour la fresque Gandhi (Richard Attenborough, 1982). L’intégralité de sa filmographie ultérieure se déroule au petit écran, tandis qu’il continue à se produire sur scène.
James Cossins décède des suites d’une longue maladie cardiaque en 1997 à l’âge de 63 ans.