Réalisateur et scénariste britannique né en France, Guy Hamilton a passé son enfance à Paris où son père était attaché de presse de l’ambassade britannique. En 1940, il part s’installer à Londres et après la guerre, il devient assistant réalisateur auprès de Julien Duvivier, Carol Reed (notamment sur Le troisième homme, 1949) ou encore John Huston.
Guy Hamilton devient réalisateur à part entière en 1952 avec L’assassin a de l’humour. Il est ensuite repéré grâce à des films commerciaux bien conçus comme Les indomptables de Colditz (1955) ou encore Un brin d’escroquerie (1959) avec James Mason. Son sérieux en fait un sérieux candidat pour succéder à Terence Young sur la saga James Bond. Il signe le troisième volet intitulé Goldfinger (1963) établissant la plupart des bases qui feront le succès de la franchise. Par la suite, il retrouve James Bond pour Les diamants sont éternels (1971), Vivre et laisser mourir (1973) et L’homme au pistolet d’or (1974).
Entre-temps, il a tourné d’autres films à succès comme Mes funérailles à Berlin (1966) et La bataille d’Angleterre (1968).
La suite de sa carrière comprend un honnête film de guerre : L’ouragan vient de Navarone (1978) et deux adaptations peu fameuses d’Agatha Christie : Le miroir se brisa (1980) et Meurtre au soleil (1982). Enfin, il termine sa carrière avec deux films mineurs et prend une retraite bien méritée à partir de 1989.