Isabelle Adjani

Actrice
Subway, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 27 juin 1955 à Paris (France)
  • Crédit affiche : © 1985 Les Films du Loup - TSF Productions - TF1 Films Production -Gaumont. / Illustration : Bernard Bernhardt. Tous droits réservés. / © Copyright : © Photographies de Luc Roux – Collection Fondation Jérôme Seydoux-Pathé © 1994 - PATHE PRODUCTION - FRANCE 2 CINEMA - DA FILMS - RCS PRODUZIONE TV SPA - NEF FILMPRODUKTION

Biographie

Note des spectateurs :

Isabelle Adjani a marqué le septième art par des compositions inoubliables pour Truffaut, Téchiné ou Chéreau. Elle reste l’une des meilleures actrices et une star majeure du cinéma français.

De François Truffaut à Patrice Chéreau, des personnages d’amoureuse torturée

Isabelle Adjani débute en cinéma en 1970 mais c’est en 1975 que François Truffaut lui confie son premier grand rôle dans Histoire d’Adèle H., qui lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice. Auparavant, elle avait brillé dans des films mineurs dont la charmante comédie La Gifle (1974) de Claude Pinoteau.

Adjani devient dès lors une actrice de premier plan du cinéma français et donne la réplique à Gérard Depardieu dans le troublant Barocco (1976) d’André Téchiné. Le cinéaste la dirigera à nouveau dans Les Sœurs Brontë (1979), où elle partage l’affiche avec Isabelle Huppert et Marie-France Pisier.

En cette seconde moitié des années 70, elle collabore également avec deux grands réalisateurs en jouant dans Le Locataire (1976) de Roman Polanski et Nosferatu, fantôme de la nuit (1979) de Werner Herzog.

1981 est une année importante pour Isabelle Adjani qui obtient le prix d’interprétation à Cannes pour ses rôles dans le démentiel Possession d’Andrzej Zulawski et Quartet de James Ivory.

Et 1983 la voit également jouer dans deux films emblématiques de sa carrière. Dans l’encore trop méconnu Mortelle randonnée de Claude Miller, elle est fascinante dans un rôle à transformation. Quelques mois plus tard, elle explose au box-office dans L’Été meurtrier de Jean Becker, pourtant d’un académisme suranné.

Des constantes apparaissent désormais dans les personnages d’Adjani : la fragilité psychologique, les affres de la passion amoureuse, et le rapport difficile à l’image paternelle. L’actrice dégage une énergie émotionnelle qui doit à la fois à sa formation théâtrale et sa complicité avec la caméra.

Désormais star féminine numéro un du cinéma français (un statut qu’elle gardera pendant une dizaine d’années), Isabelle Adjani décide pourtant d’espacer ses tournages et de se concentrer sur des productions de prestige.

Ces années 80 se terminent ainsi avec Camille Claudel (1988) de Bruno Nuytten, qui révèle l’apogée de son art et lui permet d’obtenir une seconde nomination a l’Oscar.

Les années 90 confirment son prestige mais elle ne s’y investit que dans une œuvre vraiment marquante, à savoir La Reine Margot (1994) de Patrice Chéreau.

Isabelle Adjani, la star aux cinq César

Des années 2000, on retiendra sa participation à Bon voyage (2003), film choral de Jean-Paul Rappeneau se déroulant au début de l’Occupation ; et La Journée de la jupe (2009) de Jean-Paul Lilienfeld, une œuvre à mini-budget qui vaut surtout par sa thématique sociétale.

Elle se fait un peu moins rare à la décennie suivante, et obtient un succès d’estime avec ses compositions dans Mammuth (2010) de Gustave Kervern et Benoît Delépine, et Le Monde est toi (2018) de Romain Gavras, pour lequel elle est nommée au César de la meilleure actrice dans un second rôle.

Isabelle Adjani a eu aussi une petite carrière américaine, mais ni Driver (1978) de Walter Hill, ni Diabolique (1996) de Jeremiah S. Chechik, pathétique remake du film de Clouzot, ne furent des succès.

Parmi les autres cinéastes qui l’ont dirigé, on peut citer Jacques Rouffio (Violette et François, 1978), Carlos Saura (Antonieta, 1982), Luc Besson (Subway, 1985), Laetitia Masson (La Repentie, 2002), Benoit Jacquot (Adolphe, 2002), Audrey Dana (Sous les jupes des filles, 2014) et François Ozon (Peter von Kant, 2022).

Isabelle Adjani a aussi brillé sur la scène, depuis la Comédie-Française où elle fut pensionnaire (1972-1975), jusqu’à ses rôles dans Opening Night (2018) et Le Vertige Marilyn (2022), en passant ceux dans La Dame aux camélias (2000) et La Dernière nuit de Marie Stuart (2006). Elle s’est aussi essayée à la chanson (« Pull Marine », 1983). En 1996, elle présida le Jury du Festival de Cannes, qui décerna la Palme d’or ex aequo à L’Anguille de Shohei Imamura et Le Goût de la cerise d’Abbas Kiarostami.

Elle est la comédienne qui détient le record du nombre de César de la meilleure actrice, qu’elle obtint pour Possession, L’Été meurtrier, Camille Claudel, La Reine Margot et La Journée de la jupe.

Gérard Crespo

Filmographie d’Isabelle Adjani

Actrice, longs métrages
  • 1970 : Le Petit Bougnat (Le Petit Bougnat) de Bernard Toublanc-Michel
  • 1972 : Faustine et le Bel Été (Faustine et le Bel Été) de Nina Companéez
  • 1974 : Ariane (Ariane) de Pierre-Jean de San Bartolomé
  • 1974 : La Gifle (La Gifle) de Claude Pinoteau
  • 1975 : L’Histoire d’Adèle H. (L’Histoire d’Adèle H.) de François Truffaut
  • 1976 : Barocco (Barocco) de André Téchiné
  • 1976 : Le Locataire (The Tenant) de Roman Polanski
  • 1977 : Violette et François (Violette et François) de Jacques Rouffio
  • 1978 : Driver (Driver) de Walter Hill
  • 1979 : Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu: Phantom der Nacht) de Werner Herzog
  • 1979 : Les Sœurs Brontë (Les Sœurs Brontë) de André Téchiné
  • 1981 : Possession (Possession) de Andrzej Zulawski
  • 1981 : Clara et les chics types (Clara et les chics types) de Jacques Monnet
  • 1981 : L’année prochaine si tout va bien (L’année prochaine si tout va bien) de Jean-Loup Hubert
  • 1981 : Quartet (Quartet) de James Ivory
  • 1982 : Tout feu, tout flamme (Tout feu, tout flamme) de Jean-Paul Rapeneau
  • 1982 : Antonieta (Antonieta) de Carlos Saura
  • 1983 : Mortelle randonnée (Mortelle Randonnée) de Claude Miller
  • 1983 : L’Été meurtrier (L’Été meurtrier) de Jean Becker
  • 1985 : Subway (Subway) de Luc Besson
  • 1987 : Ishtar (Ishtar) de Elaine May
  • 1988 : Camille Claudel (Camille Claudel) de Bruno Nuytten
  • 1990 : Toxic Affair (Toxic Affair) de Philomène Esposito
  • 1993 : La Reine Margot (La Reine Margot) de Patrice Chéreau
  • 1996 : Diabolique (Diabolique) de Jeremiah S. Chechik
  • 1998 : Paparazzi (Paparazzi) d’Alain Berberian
  • 2002 : La repentie (La repentie) de Laetitia Masson
  • 2002 : Adolphe (Adolphe) de Benoît Jacquot
  • 2003 : Bon Voyage (Bon Voyage) de Jean-Paul Rappeneau
  • 2003 : Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran de François Dupeyron
  • 2009 : La Journée de la jupe (La Journée de la jupe) de Jean-Paul Lilienfeld
  • 2010 : Mammuth de Benoît Delépine et Gustave Kervern
  • 2010 : Raiponce (Tangled) de Nathan Greno et Byron Howard (voix française)
  • 2011 : De force de Frank Henry
  • 2012 : David et Madame Hansen d’Alexandre Astier
  • 2013 : Ishkq in Paris de Prem Soni
  • 2014 : Sous les jupes des filles (Sous les jupes des filles) de Audrey Dana
  • 2015 : Carole Matthieu (Carole Matthieu) de Louis-Julien Petit
  • 2019 : Le Monde est à toi (Le Monde est à toi) de Romain Gavras
  • 2021 : Sœurs de Yamina Benguigui
  • 2022 : Peter von Kant (Peter von Kant) de François Ozon
  • 2023 : Mascarade (Mascarade) de Nicolas Bedos
  • 2023 : Voleuses de Mélanie Laurent
  • 2023 : Wish, Asha et la bonne étoile (Wish) de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn (voix française)
  • 2025 : Natacha, presque hôtesse de l’air de Noémie Saglio

Filmographie

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Subway, l'affiche

Bande-annonce de Mascarade

Actrice

Bande-annonce de Peter Von Kant

Bande-annonce de Possession

Bande-annonce de Soeurs

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