Acteur italien, Ettore Manni a commencé par entreprendre des études d’architecture, avant qu’il ne soit repéré par Luigi Comencini qui lui offre un rôle dans La traite des blanches (1952). Son physique avantageux le prédestine aux rôles de héros romantiques. Il tourne dans La louve de Calabre (Lattuada, 1953), Attila, fléau de Dieu (Francisci, 1954), Femmes entre elles (Antonioni, 1955), Pauvres mais beaux (Risi, 1957), Marisa (Bolognini, 1957), Les légions de Cléopâtre (Cottafavi, 1959), Austerlitz (Gance, 1960) et Hercule à la conquête de l’Atlantide (Cottafavi, 1961).
Durant les années 60, il joue dans des films populaires, aussi bien des pepla que des westerns spaghetti. Ettore Manni est présent dans Les géants de Rome (Margheriti, 1964), La terreur des Kirghiz (Margheriti, 1964), Mademoiselle (Richardson, 1966), Ringo au pistolet d’or (Corbucci, 1966), Indomptable Angélique (Borderie, 1967), Angélique et le sultan (Borderie, 1968) et La bataille d’El Alamein (Ferroni, 1969).
Il continue à briller dans les années 70 dans Moi la femme (Risi, 1970), Piège pour un tueur (Dallamano, 1973), La grande bourgeoise (Bolognini, 1974), Divine créature (Griffi, 1975), Au nom du pape roi (Magni, 1977), Selle d’argent (Fulci, 1978) et La cité des femmes (Fellini, 1980).
Ettore Manni est tombé amoureux au début des années 70 de l’actrice Krista Nell qui décède tragiquement d’une leucémie en 1975 alors qu’elle n’avait que 28 ans. A partir de là, Ettore Manni enchaîne les dépressions. Il décède à l’âge de 52 ans en 1979. On pensait qu’il était mort d’un accident en nettoyant une arme à feu, mais les récentes recherches laissent entendre qu’il se serait plutôt suicidé.