Edmund Purdom

Acteur, Réalisateur
Le prince étudiant, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Britannique
  • Date de naissance : 19 décembre 1924 à Welwyn Garden City (Hertfordshire, Angleterre, Royaume-Uni)
  • Date de décès : 1er janvier 2009 à Rome (Lazio, Italie)
  • Crédit visuel : © 1954 Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) / Affiche : Roger Soubie. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur et réalisateur britannique, Edmund Purdom est né en 1924 à Welwyn Garden City en Angleterre. Il débute sa carrière d’acteur de théâtre au sein de la prestigieuse troupe de sir Laurence Olivier.

Edmund Purdom, un acteur shakespearien à Hollywood

Si sa stature pouvait lui offrir une magnifique carrière théâtrale, Edmund Purdom tente l’aventure hollywoodienne en intégrant en 1953 le casting de Jules César (Joseph L. Mankiewicz, 1953) avec le grand Marlon Brando. Il est ensuite appelé pour jouer la vedette masculine de Le prince étudiant (Richard Thorpe, 1954) et surtout L’Egyptien (Michael Curtiz, 1954) qui fut finalement un gros échec commercial.

S’il est encore la vedette de Le fils prodigue (Richard Thorpe, 1955) et Le voleur du roi (Robert Z. Leonard, Hugo Fregonese, 1955), les échecs successifs de ses films le discrédite aux yeux des producteurs.

Paria aux Etats-Unis pour une affaire de mœurs

A la même époque, Edmund Purdom quitte sa femme et ses enfants pour vivre une liaison passionnée avec Linda Christian, ce qui scandalise l’Amérique puritaine. Il n’en fallait pas davantage pour que l’acteur perde son contrat avec les studios américains. Désormais paria aux Etats-Unis, Edmund Purdom revient en Europe où il entame une carrière dans le cinéma populaire de l’époque, surtout mené par les Italiens, toujours en recherche d’acteurs étrangers pour agrémenter leurs affiches de noms prestigieux.

Ainsi, il joue dans Guet-apens à Tanger (Riccardo Freda, Jorge Grau, 1957), Salammbô (Sergio Grieco, 1960), Le dernier des Vikings (Giacomo Gentilomo, 1961). Ensuite, il suit les modes du moment et tourne dans des westerns comme L’assaut du Fort Texan (Alberto De Martino, 1964), puis des polars comme Jour maléfique (Luigi Bazzoni, 1971) ou encore bon nombre de films d’horreur comme Emilie, l’enfant des ténèbres (Massimo Dallamano, 1975). On notera que ses rôles deviennent de plus en plus secondaires au cours du temps et que les films sombrent de plus en plus fréquemment dans le cinéma d’exploitation Z.

La plongée dans le cinéma Z italien des années 80

Toutefois, on le revoit dans quelques bons projets comme Mister Scarface (Fernando Di Leo, 1976), Les contrebandiers de Santa Lucia (Alfonso Brescia, 1979). On le retrouve en prêtre dans le film choc Horrible (Joe d’Amato, 1981), mais aussi dans Le sadique à la tronçonneuse (Juan Piquer Simón, 1982), Les aventuriers de l’or perdu (Alan Birkinshaw, 1982), Ator (Joe d’Amato, 1982) ou encore 2019 après la chute de New York (Sergio Martino, 1983). On est assurément très loin de ses prestations shakespeariennes des années 50. Pourtant, le comédien n’hésite pas à passer derrière la caméra pour une expérience qui restera sans lendemain puisqu’il tourne Don’t Open Till Christmas (1984) qu’il laisse inachevé et qui sera terminé par d’autres intervenants pour un résultat catastrophique.

Finalement, on le retrouve comme acteur chez Fernando Di Leo (Killer contro killers, 1985), mais aussi en France dans le raté Funny Boy (Christian Le Hémonet, 1987). Dans les années 90, il continue à œuvrer à la télévision et dans quelques films méconnus.

Après une retraite bien méritée prise en 2001, Edmund Purdom décède en 2009 d’une insuffisance cardiaque à l’âge de 84 ans.

Virgile Dumez

Ils nous ont quittés en 2009

Filmographie d’Edmund Purdom

Acteur, longs métrages
  • 1953 : Titanic de Jean Negulesco
  • 1953 : Jules César (Julius Caesar) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince) de Richard Thorpe
  • 1954 : L’Égyptien (The Egyptian) de Michael Curtiz
  • 1954 : Athena de Richard Thorpe
  • 1955 : Le Fils prodigue (The Prodigal) de Richard Thorpe
  • 1955 : Le Voleur du Roi (The King’s Thief) de Robert Z. Leonard
  • 1956 : Strange Intruder de Irving Rapper
  • 1957 : Guet-apens à Tanger (Agguato a Tangeri) de Riccardo Freda
  • 1959 : Le Roi cruel (Erode il grande) de Arnaldo Genoino
  • 1959 : Le Journal d’Anne Frank (The Diary of Anne Frank) de George Stevens
  • 1960 : Les Nuits de Raspoutine de Pierre Chenal
  • 1960 : Salammbô (Salambò) de Sergio Grieco
  • 1960 : Les Cosaques (I Cosacchi) de Viktor Tourjansky et Giorgio Venturini
  • 1960 : Le chemin de la peur (Moment of Danger) de Laslo Benedek
  • 1960 : Toryok, la furie des barbares (La Furia dei barbari) de Guido Malatesta
  • 1960 : Das Große Wunschkonzert de Arthur Maria Rabenalt
  • 1961 : Soliman le Magnifique (Solimano il conquistatore) de Mario Tota
  • 1961 : Néfertiti, reine du Nil (Nefertiti, regina del Nilo) de Fernando Cerchio
  • 1961 : La Fayette de Jean Dreville
  • 1961 : Le Dernier des Vikings (L’Ultimo dei Vikinghi) de Giacomo Gentilomo
  • 1962 : Les Révoltées de l’Albatros (L’Ammutinamento) de Silvio Amadio
  • 1963 : The Comedy Man de Alvin Rakoff
  • 1964 : Beauty Jungle de Val Guest
  • 1964 : La Chevauchée vers Santa Cruz (Der Letzte Ritt nach Santa Cruz) de Rolf Olsen
  • 1964 : La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) de Anthony Asquith
  • 1965 : À l’assaut du fort Texan d’Alberto De Martino
  • 1965 : Texas Jim (Los Cuatreros) de Ramon Torrado
  • 1966 : L’Homme qui rit (L’Uomo che ride) de Sergio Corbucci
  • 1968 : Crisantemi per un branco di carogne de Sergio Pastore
  • 1968 : Le Justicier du Sud (Giurò… e li uccise ad uno ad uno) de Guido Celano
  • 1968 : Crisantemi per un branco di carogne de Sergio Pastore
  • 1970 : Thomas e gli indemoniati de Pupi Avati
  • 1971 : Le Corsaire noir (Il Corsaro nero) de Lorenzo Gicca Palli
  • 1971 : Journée noire pour un bélier / Jour maléfique (Giornata nera per l’ariete) de Luigi Bazzoni
  • 1972 : La maîtresse du diable (L’Amante del demonio) de Paolo Lombardo
  • 1973 : Los ojos siniestros del doctor Orloff de Jesús Franco
  • 1973 : L’onorata famiglia: Uccidere è cosa nostra de Tonino Ricci
  • 1973 : Dagli archivi della polizia criminale de Paolo Lombardo
  • 1974 : Le Château de l’horreur (Terror! Il castello delle donne maledette) de Dick Randall
  • 1974 : Un capitaine de quinze ans (Un Capitán de quince años) de Jess Franco
  • 1974 : Les Suspects de Michel Wyn
  • 1974 : Le démon aux tripes (Chi sei ?) de Ovidio G. Assonitis et Roberto D’Ettorre Piazzoli
  • 1975 : Povero Cristo de Pier Carpi
  • 1975 : Émilie, l’enfant des ténèbres (Il Medaglione insanguinato) de Massimo Dallamano
  • 1976 : Il Colpaccio de Bruno Paolinelli
  • 1976 : Nina (A Matter of Time) de Vincente Minnelli
  • 1976 : Mister Scarface (I padroni della citta) de Fernando Di Leo
  • 1979 : Les Contrebandiers de Santa Lucia (I contrabbandieri di Santa Lucia) d’Alfonso Brescia
  • 1979 : SOS Concorde (Concorde Affaire ’79) de Ruggero Deodato
  • 1980 : L’Autre Femme (L’altra donna) de Peter Del Monte
  • 1980 : L’Avion de l’apocalypse (Incubo sulla città contaminata) d’Umberto Lenzi (voix uniquement)
  • 1980 : Pensieri morbosi de Jacques Orth
  • 1981 : Lo scoiattolo de Guido Zurli
  • 1981 : Horrible (Rosso sangue) de Joe D’Amato
  • 1982 : Amok de Souheil Ben-Barka
  • 1982 : Le Sadique à la tronçonneuse (Pieces) de Juan Piquer Simón
  • 1982 : Ator le Conquérant (Ator l’invincibile) de Joe D’Amato
  • 1982 : Les Aventuriers de l’or perdu (Horror Safari) d’Alan Birkinshaw
  • 1983 : Champagne in paradiso d’Aldo Grimaldi et Maurizio Lucidi
  • 1983 : Le Gladiateur du futur (Endgame – Bronx lotta finale) de Joe D’Amato (voix)
  • 1983 : 2019 après la chute de New York (2019 – Dopo la caduta di New York) de Sergio Martino
  • 1984 : Don’t Open ‘Til Christmas de lui-même
  • 1985 : Killer contro killers de Fernando Di Leo
  • 1985 : The Assisi Underground d’Alexander Ramati
  • 1985 : Fracchia contro Dracula de Neri Parenti
  • 1987 : Funny Boy de Christian Le Hémonet
  • 1988 : Don Bosco de Leandro Castellani
  • 1989 : Diritto di vivere de Stefano Arquilla
  • 1990 : L’Abîme (The Rift) de Juan Piquer Simón
  • 1992 : Un ours nommé Arthur (Un orso chiamato Arturo) de Sergio Martino
  • 2001 : I cavalieri che fecero l’impresa de Pupi Avati
  • 2001 : Titanic, la légende continue (Titanic: The Animated Movie) de Camillo Teti (voix)
Réalisateur, long métrage
  • 1984 : Don’t Open Till Christmas
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