Marlon Brando

Acteur
Le parrain jaquette VOD de la trilogie de Francis Ford Coppola

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 3 avril 1924 à Omaha, Nebraska (États-Unis)
  • Date de décès : 1er juillet 2004 à Los Angeles, Californie (États-Unis)
  • Crédit bandeau : © 1954, renewed 1982 Columbia Pictures Industries, Inc. / Illustrateur : Cyril Arnstam. Tous droits réservés.
  • Crédit visuel : © Paramount Pictures

Biographie

Note des spectateurs :

Marlon Brando est l’une des stars les plus mythiques de l’histoire du cinéma, et l’acteur le plus doué de sa génération. Il est entré dans la légende avec les films de Kazan et Coppola.

Des débuts exceptionnels avec l’Actors Studio et Elia Kazan

Formé à l’Actors Studio de New York, Marlon Brando en est l’un éléments les plus brillants. Adepte de la méthode Stanislavski, il s’approprie psychologiquement ses personnages, dans une véritable identification physique et mentale. Repéré par Elia Kazan, Brando triomphe au théâtre dans sa mise en scène d’Un tramway nommé désir de Tennessee Williams, en 1947. Hollywood lui ouvre ses portes et Brando devient une star dès son premier film, incarnant un blessé de guerre dans C’étaient des hommes (1950) de Fred Zinnemann. Il retrouve Kazan avec lequel il entreprend trois films majeurs. C’est d’abord l’adaptation cinématographique d’Un tramway nommé désir, où il partage l’affiche avec Vivien Leigh. L’acteur y crève littéralement l’écran et impose un nouveau critère de la beauté masculine, tout en manifestant un jeu révolutionnaire qui démode les autres stars masculines.

Comme James Dean, il symbolise aussi le mal-être et la rébellion d’une certaine jeunesse. Brando est nommé à l’Oscar du meilleur acteur, et le sera également pour Viva Zapata ! (Kazan, 1952), biopic du révolutionnaire mexicain, qui révèle sa capacité de transformation physique, et lui permet de remporter le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes. Quant à Sur les quais (Kazan, 1954), écrit par Budd Schulberg, il montre le pouvoir émotionnel d’un acteur hors normes. Brando gagne enfin l’Oscar, ainsi que le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame. Entre-temps, il a consolidé son mythe avec L’équipée sauvage (László Benedek, 1953), autre film culte chez les cinéphiles mais aussi et surtout les motards. Marlon Brando entame également une collaboration avec Joseph L. Mankiewicz. S’il se meut avec aisance dans l’univers shakespearien avec Jules César (1953), dans lequel son monologue de Marc Antoine est mémorable, l’acteur est moins à l’aise avec la comédie musicale Blanches colombes et vilains messieurs (1955).

La seconde moitié des années 50 est moins brillante pour la star, utilisée pour des productions académiques comme La petite maison de thé (1956) de Daniel Mann, ou Sayonara (1957) de Joshua Logan, qui lui permet toutefois d’être encore nommé à l’Oscar du meilleur acteur. Et il est impeccable en officier nazi dans Le bal des maudits (1957) d’Edward Dmytryk. Les années 60 forment une période un peu creuse dans sa carrière mais Brando se lance avec brio dans la réalisation avec le western Vengeance aux deux visages (1961), qu’il interprète aux côtés de Karl Malden. Il est en outre à l’affiche du film d’aventures à succès Les révoltés du Bounty version Lewis Milestone (1962), et trouve des rôles à sa (dé)mesure dans deux œuvres ambitieuses : Brando est convaincant en shérif dans La poursuite impitoyable (1966) d’Arthur Penn, et en militaire refoulé dans Reflets dans un œil d’or (1967) de John Huston, où il est le partenaire d’Elizabeth Taylor. Et s’il peine à sauver La comtesse de Hong Kong (1967) de Charles Chaplin, il est à redécouvrir dans Queimada (1969) de Gillo Pontercorvo.

Marlon Brando et la consolidation du mythe avec Coppola et Bertolucci

Sur les quais affiche française

© 1954, renewed 1982 Columbia Pictures Industries, Inc. / Illustrateur : Cyril Arnstam. Tous droits réservés.

Au creux de la vague au début des années 70, Marlon Brando effectue un retour fracassant en 1972 avec deux films majeurs de l’histoire du cinéma. Il remporte l’Oscar du meilleur acteur (et le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame) pour Le parrain de Francis Ford Coppola : il entre définitivement dans la légende avec son personnage de Don Vito Carlone. Et dans Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci (pour lequel il sera encore nommé à l’Oscar), il incarne un comédien sur le déclin entreprenant une aventure avec une jeune Française (Maria Schneider, qui ne sortira pas indemne du tournage). Le film est mélancolique et sulfureux, le triomphe est mondial. Après ces sommets, Brando retrouve Arthur Penn pour le western nostalgique Missouri Breaks (1976), et cachetonne en jouant Jor-El, père de super-héros dans Superman (1978) de Richard Donner.

Alors qu’il envisage sérieusement de se retirer du monde du cinéma, il accepte le rôle du capitaine Kurtz dans Apocalypse Now (1979), autre chef-d’œuvre de Coppola, et Palme d’or à Cannes. Une prestation hallucinée (et hallucinante), unanimement saluée. Dans les années 80, Marlon Brando prend ses distances avec Hollywood, préférant se consacrer davantage à la défense du droit des minorités, notamment ceux des Amérindiens, une cause qui a toujours été la sienne. Il ne joue que dans deux films, dont Une saison blanche et sèche (1989) d’Euzhan Palcy, pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Si Brando reste un mythe dans les années 90, les longs métrages qu’il tourne présentent peu d’intérêt, de Premiers pas dans la mafia (1990) d’Andrew Bergman à Free Money (1998) d’Yves Simoneau, ternes comédies policières, en passant par The Brave (1997), unique long métrage en tant que réalisateur de Johnny Depp. Marlon Brando est décédé le 1er juillet 2004, à l’âge de 80 ans.

Gérard Crespo

Filmographie (réalisateur)

  • 1961 : Vengeance aux deux visages (One-Eyed Jack)

Filmographie

Trailers & Videos

x
Le parrain jaquette VOD de la trilogie de Francis Ford Coppola

Bande-annonce de L'équipée sauvage (VO)

Acteur

Bande-annonce de Apocalypse Now Final Cut (2019)

x