Acteur, producteur et réalisateur américain, Nicolas Cage est le neveu du réalisateur Francis Ford Coppola et le cousin de la réalisatrice Sofia Coppola.
L’ascension des années 80
Dès l’âge de 15 ans, Nicolas Cage monte sur scène pour jouer la comédie. Il obtient un petit rôle dans la comédie Ça chauffe au lycée Ridgemont (Heckerling, 1982), puis dans Rusty James (Coppola, 1983) et Cotton Club (Coppola, 1984). Il est révélé par sa belle prestation dans Birdy (Parker, 1984).
Il enchaîne alors les rôles importants dans Peggy Sue s’est mariée (Coppola, 1986), Arizona Junior (Coen, 1987), Eclair de lune (Jewison, 1987) et Embrasse-moi, vampire (Bierman, 1988).
Des rôles ambitieux et un Oscar
Nicolas Cage marque surtout les esprits par son implication dans Sailor et Lula (Lynch, 1990), magnifique Palme d’Or à Cannes. On peut encore l’apprécier dans Red Rock West (Dahl, 1992), Kiss of Death (Schroeder, 1995) et surtout dans le très sombre Leaving Las Vegas (Figgis, 1996) qui lui vaut un Oscar du meilleur acteur mérité.
Nicolas Cage, un homme d’action
Pourtant, après avoir souvent servi le cinéma indépendant, Nicolas Cage se réoriente vers le cinéma d’action grâce au succès de productions comme Rock (Bay, 1996), Les ailes de l’enfer (West, 1997) et Volte/face (Woo, 1997). Il se spécialise alors dans des rôles extrêmes qui donnent encore quelques beaux résultats dans Snake Eyes (De Palma, 1998), 8 mm (Schumacher, 1999) et A tombeau ouvert (Scorsese, 1999).
Malheureusement, si l’on excepte Lord of War (Niccol, 2005), les années 2000 vont constituer une chute progressive de l’acteur vers l’enfer des productions bis de plus en plus fauchées avec le temps. Même si on n’aime pas beaucoup des films comme Les associés (Scott, 2003), les deux Benjamin Gates (Turteltaub, 2004 et 2008) ou Prédictions (Proyas, 2009), ils font encore vaguement illusion.
La chute inexorable dans l’enfer du DTV
Après un très bon Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans (Herzog, 2009), l’acteur se fourvoie dans un nombre considérable de productions de série B de plus en plus indignes, devenant même la risée des fans de cinéma, au même titre qu’un Christophe Lambert. Ses films sortent désormais directement en vidéo et sur sa vaste filmographie des années 2010, on ne peut guère sauver que Kick-ass (Vaughn, 2010), Joe (Gordon Green, 2012) et Snowden (Stone, 2016). Il tourne désormais cinq à six films alimentaires par an dans une sorte de fuite en avant qui ne semble pas prendre fin.
Notons enfin que Nicolas Cage a réalisé un unique long-métrage intitulé Sonny en 2001.