Jon Turteltaub est un réalisateur de productions hollywoodiennes impersonnelles et médiocres qui officie depuis 1989. Il est employé pour réaliser des divertissements inoffensifs qui n’ont jamais su soulever l’intérêt des critiques et des cinéphiles.
Parmi ses produits de consommation indigestes, on citera les Ninja Kids (246 000 entrées), Rasta Rockett, son vrai succès personnel (2 542 562, 1994), L’amour à tous prix, romcom avec Sandra Bullock (267 033, 1995), Phénomène avec John Travolta (578 794, 1996), Instinct avec Anthony Hopkins (432 558, 1999), Sale môme avec Bruce Willis (320 892, 2001)…
Dans les années 2000, pour Disney, il réalise les deux Benjamin Gates avec Nicolas Cage, que l’on peut aisément considérer comme des Indiana Jones du pauvre. Malgré tout, ce sont des succès au box-office, ce qui permet au cinéaste de compter les dollars sur son compte bancaire. Mieux Disney, satisfait du pactole, le charge de mettre en scène le live action de L’apprenti sorcier. Le réalisateur retrouve Nicolas Cage. Si le succès est réel en France, une certaine déception se fait ressentir aux Etats-Unis.
Il réalise un dernier succès en 2018 avec ce qui est probablement son film le plus abouti. Warner l’embauche pour diriger Staham dans En eaux troubles, une coproduction chinoise où les effets spéciaux et les petits génies de l’informatique volent la vedette à la réalisation classique.
En 11 films, Jon Turteltaub a obtenu une moyenne de 95 000 000$ par réalisation. Pas mal pour un cinéaste que l’on peut qualifier de tâcheron.