Acteur suisse, Mirko Ellis (de son vrai nom Mirko Korcinsky) est né en 1923 à Locarno dans une famille d’origine lituanienne. Il débute sa carrière au cinéma en arrivant en Italie en 1946 pour tourner d’abord sous son vrai nom dans Le soleil se lèvera encore (Aldo Vergano, 1946). Dès 1947, il apparaît également sur les scènes de théâtre en Italie et continuera ensuite à mener les deux activités conjointement.
Ses rôles s’étoffent progressivement au cours des années 50 où on le voit en commissaire dans Amours interdites (Guido Brignone, 1952), en policier dans Meurtre dans les dunes (Sergio Corbucci, 1954), mais il est aussi du prestigieux casting du Rouge et le noir (Claude Autant-Lara, 1954). On le retrouve encore sous la direction d’un cinéaste français avec Elena et les hommes (Jean Renoir, 1956).
Durant la décennie suivante, il se consacre surtout au cinéma populaire italien, avec des rôles dans des films d’aventures, des péplums et des westerns. Parmi ses prestations, on peut citer Annibal (Carlo Ludovico Bragaglia et Edgar G. Ulmer, 1959), Les dix gladiateurs (Gianfranco Parolini, 1963), La révolte des prétoriens (Alfonso Brescia, 1964), Les cent cavaliers (Vittorio Cottafavi, 1964), Arizona Colt (Michele Lupo, 1966), El Rojo (Leopoldo Savona, 1966), Calibre 32 (Alfonso Brescia, 1967), Le dernier tueur (Giuseppe Vari, 1967) et Liens d’amour et de sang (Lucio Fulci, 1969).
Au cours des années 70, il continue sa carrière au service du cinéma populaire avec Et viva la révolution ! (Duccio Tessari, 1971) et La grande bataille (Umberto Lenzi, 1978). Toutefois, il devient de plus en plus difficile pour lui de trouver des rôles et il abandonne sa carrière cinéma dès 1981.
Mirko Ellis décède en 2014 à l’âge de 91 ans. Il est retrouvé mort au pied de son balcon. L’enquête n’a pas réussi à déterminer s’il s’agissait d’un accident ou d’un suicide.