Michael Keaton

Acteur, Réalisateur, Producteur
Knox, Requiem pour un tueur de Michael Keaton, jaquette

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 5 septembre 1951 à Coraopolis, Pennsylvanie (États-Unis)

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur, producteur et réalisateur américain, Michael Keaton (de son vrai nom Michael John Douglas) est né en 1951 à Coraopolis dans le Massachussetts. Dès son plus jeune âge, il révèle des dons d’imitation et une propension à se donner en spectacle. Il commence également à écrire des sketches. Finalement, il se lance au début des années 70 dans la carrière de comédien et obtient ses premiers engagements dans des sitcoms dès 1974.

L’ascension des années 80 par la comédie

Gung Ho du Saké dans le moteur, avec Michael Keaton

© 1985 Paramount. All Rights Reserved

La télévision le nourrit jusqu’en 1982 où il commence à apparaître aussi au cinéma dans des comédies comme Les croque-morts en folie (Howard, 1982) qui rencontre un petit succès d’estime alors qu’il y tient un rôle majeur. Cela lui permet d’être la vedette à part entière de Mister Mom – Profession : père au foyer (Dragoti, 1983) qui fonctionne bien aux Etats-Unis et fait de lui une vedette de l’écran. Il ne retrouve pas le même succès avec Johnny le dangereux (Heckerling, 1984), mais confirme son ascension avec la comédie Gung Ho – Du saké dans le moteur (Howard, 1986). Ces différentes œuvres ont bien entendu été des flops en France où ce type de divertissement n’a jamais plu au public français.

Son statut international a changé grâce à Tim Burton qui en fait en 1988 son Beetlejuice. Le film fonctionne très bien aux States, mais également en France avec 628 458 amateurs de maisons hantées. Surtout, le long-métrage deviendra culte avec le temps. On se souvient moins de la tentative de Michael Keaton de passer au drame avec Retour à la vie (Gordon Caron, 1988) qui est un bide. L’acteur revient rapidement à la comédie avec Une journée de fous (Zieff, 1989) qui marche bien aux Etats-Unis et pas du tout en France.

Star de Batman et des années 90

Fenêtre sur Pacifique, l'affiche

© 1990 Morgan Creek Entertainment. Tous droits réservés.

Toutefois, l’opportunité qui va faire de Michael Keaton une star intervient en 1989 lorsque Tim Burton fait de lui son Batman (1989) face à Jack Nicholson, malgré la protestation des fans du comics. Finalement, le long-métrage a été un carton mondial et les critiques cessèrent face à la bonne prestation de l’acteur. Il enchaîne avec le rôle du psychopathe qui s’en prend à un jeune couple dans le thriller efficace Fenêtre sur Pacifique (Schlesinger, 1990), puis retrouve le rôle de Batman dans sa suite Batman, le défi (Burton, 1992). Le long-métrage réalise moins d’entrées et est jugé trop sombre par le grand public. Le comédien ne rempile pas pour le troisième opus car il aurait été trop gourmant en ce qui concerne son cachet. On le voit alors dans la comédie shakespearienne Beaucoup de bruit pour rien (Branagh, 1993) qui est un succès international.

En 1994, Michael Keaton retrouve Ron Howard pour Le journal (1994) qui fonctionne bien aux States, mais pas en France. Il porte entièrement sur ses épaules la comédie Mes doubles, ma femme et moi (Ramis, 1996) qui est cette fois-ci un flop mondial. Tarantino le tire d’affaires avec son Jackie Brown (1997), puis il tourne dans le thriller raté L’enjeu (Schroeder, 1998) avec Andy Garcia.

Michael Keaton ou le creux des années 2000

Dès lors, la carrière de Michael Keaton connaît un affaissement dangereux au cours des années 2000 où il n’est plus en odeur de sainteté auprès du grand public qui le boude. Il tourne des téléfilms ou des DTV sans intérêt et revient ponctuellement. On a ainsi pu le retrouver à l’affiche du médiocre film d’horreur La voix des morts (Sax, 2005), dans le film familial La Coccinelle revient (Robinson, 2006) avec Lindsay Lohan, ou en second couteau dans Very Bad Cops (McKay, 2010).

La renaissance depuis 2014

Sa renaissance artistique intervient en 2014 grâce à sa prestation dans Birdman (Iñárritu, 2014) qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Il tente de revenir en tête d’affriche avec Le fondateur (Hancock, 2016) mais le film est un échec commercial qui prouve que le public ne l’accepte plus que dans des franchises bien établies. Ainsi, il accepte de devenir le méchant Vautour dans Spider-Man : Homecoming (Watts, 2017), rôle qu’il reprend dans Morbius (Espinosa, 2021). Entre-temps, il a retrouvé Tim Burton pour son Disney Live Action portant sur Dumbo (Burton, 2019). Enfin, il est aussi la star de la série Dopesick et retrouve son rôle culte de Batman dans The Flash (Muschietti, 2023).

Notons également que Michael Keaton a tenté l’expérience de la réalisation avec le long-métrage Killing Gentleman (2008) et qu’il prépare actuellement son second effort dans ce domaine.

Virgile Dumez

Filmographies de Michael Keaton

Réalisateur, longs métrages
Acteur, longs métrages
  • 1978 : Rabbit Test de Joan Rivers
  • 1982 : Les Croque-morts en folie (Night Shift) de Ron Howard
  • 1983 : Mister Mom (Mr. Mom) de Stan Dragoti
  • 1984 : Johnny le dangereux (Johnny Dangerously) d’Amy Heckerling
  • 1986 : Piégé (Touch and Go) de Robert Mandel
  • 1986 : Gung Ho, du saké dans le moteur (Gung Ho) de Ron Howard
  • 1987 : Manhattan Loto (The Squeeze) de Roger Young
  • 1988 : Retour à la vie (Clean and Sober) de Glenn Gordon Caron
  • 1988 : Beetlejuice de Tim Burton
  • 1988 : La vie en plus (She’s Having a Baby) de John Hughes
  • 1989 : Batman de Tim Burton
  • 1989 : Une journée de fous (The Dream Team) de Howard Zieff
  • 1990 : Fenêtre sur Pacifique (Pacific Heights) de John Schlesinger
  • 1991 : Un bon flic (One Good Cop) de Heywood Gould
  • 1992 : Batman : Le Défi (Batman Returns) de Tim Burton
  • 1993 : My Life de Bruce Joel Rubin
  • 1993 : Beaucoup de bruit pour rien (Much Ado About Nothing) de Kenneth Branagh
  • 1994 : Chérie, vote pour moi (Speechless) de Ron Underwood
  • 1994 : Le Journal (The Paper) de Ron Howard
  • 1996 : Mes doubles, ma femme et moi (Multiplicity), de Harold Ramis
  • 1997 : Les Années rebelles (Inventing the Abbotts) de Pat O’Connor
  • 1997 : Jackie Brown de Quentin Tarantino
  • 1998 : L’Enjeu (Desperate Measures) de Barbet Schroeder
  • 1998 : Hors d’atteinte (Out of Sight) de Steven Soderbergh
  • 1998 : Jack Frost de Troy Miller
  • 2000 : Un but pour la gloire (A Shot of Glory) de Michael Corrente
  • 2003 : Un tueur aux trousses (Quicksand) de John Mackenzie
  • 2004 : Des étoiles plein les yeux de Forest Whitaker
  • 2005 : La Voix des morts (White Noise) de Geoffrey Sax
  • 2005 : La Coccinelle revient (Herbie Fully Loaded) d’Angela Robinson
  • 2006 : Game 6 de Michael Hoffman
  • 2006 : Cars : Quatre roues (Cars) de John Lasseter et Joe Ranft (voix)
  • 2006 : The Last Time de Michael Caleo
  • 2008 : Killing Gentleman (The Merry Gentleman) de Michael Keaton
  • 2009 : La bachelière (Post Grad) de Vicky Jenson
  • 2010 : Toy Story 3 de Lee Unkrich (voix)
  • 2010 : Very Bad Cops d’Adam McKay
  • 2012 : Noah de Bill Boyce et John Stronach (voix)
  • 2013 : Dans l’ombre de la proie (Penthouse North) de Joseph Ruben
  • 2014 : RoboCop de José Padilha
  • 2014 : Need for Speed de Scott Waugh
  • 2014 : Birdman d’Alejandro González Iñárritu
  • 2015 : Les Minions (Minions) de Kyle Balda et Pierre Coffin (voix)
  • 2015 : Spotlight de Tom McCarthy
  • 2016 : Le Fondateur (The Founder) de John Lee Hancock
  • 2017 : Spider-Man: Homecoming de Jon Watts
  • 2017 : American Assassin de Michael Cuesta
  • 2019 : Dumbo de Tim Burton
  • 2020 : Les Sept de Chicago (The Trial of the Chicago 7) d’Aaron Sorkin
  • 2021 : La Protégée (The Protégé) de Martin Campbell
  • 2021 : À quel prix ? (Worth) de Sara Colangelo
  • 2022 : Morbius de Daniel Espinosa
  • 2023 : The Flash d’Andy Muschietti
  • 2023 : Knox Goes Away de Michael Keaton
  • 2024 : Beetlejuice Beetlejuice de Tim Burton
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