Acteur, réalisateur, metteur en scène, scénariste et doubleur français, Didier Flamand est né en 1947 à Boulogne-Billancourt. Il a débuté sur les planches et a consacré une large partie de sa carrière au théâtre pour lequel il a été à la fois acteur, dramaturge, metteur en scène et concepteur de spectacles. Par ailleurs, Didier Flamand a officié en tant que second rôle dans plus de 200 titres répartis entre télévision et cinéma. Au grand écran, il apparaît en 1973 pour la toute première fois et se distingue dans Le fantôme de la liberté (Luis Buñuel, 1974), India Song (Marguerite Duras, 1975), L’animal (Claude Zidi, 1977) et La vocation suspendue (Raoul Ruiz, 1978).
Toujours prompt à tenir des rôles secondaires qui ne le mobilisent que quelques jours de tournage (afin de lui laisser du temps pour le théâtre), on revoit Didier Flamand dans Le pull-over rouge (Michel Drach, 1979), Un assassin qui passe (Michel Vianey, 1981), Stella (Laurent Heynemann, 1983) et Blanche et Marie (Jacques Renard, 1985). Ensuite, il continue à être visible dans Le complexe du kangourou (Pierre Jolivet, 1986) et il incarne un ange dans le chef d’œuvre allemand Les ailes du désir (Wim Wenders, 1987). Il joue aussi dans le premier film de Claire Denis intitulé Chocolat (1988), puis dans La crise (Coline Serreau, 1992) et J’ai pas sommeil (Claire Denis, 1994).
En 1993, Didier Flamand passe à la réalisation avec le court-métrage La vis (1993) qui obtient le César du meilleur court métrage en 1995. Il en tournera deux autres dans les décennies suivantes. Outre de nombreuses prestations télévisuelles, Didier flamand continue à arpenter le grand écran dans L’année Juliette (Philippe Le Guay, 1995), Code inconnu (Michael Haneke, 2000), Les rivières pourpres (Mathieu Kassovitz, 2000), Les choristes (Christophe Barratier, 2004), La maison du bonheur (Dany Boon, 2006), Une pure affaire (Alexandre Coffre, 2011), Retour chez ma mère (Eric Lavaine, 2016), Eva (Benoît Jacquot, 2018), Fahim (Pierre-François Martin-Laval, 2019), Les volets verts (Jean Becker, 2022) et il incarne la version très âgée de Salvador Dali dans Daaaaaalí! (Quentin Dupieux, 2023).