Box-office Top Week-end : 13 jours 13 nuits s’embourbe en 3 jours, un mauvais signal pour Pathé qui comptait réitérer le succès du Comte de Monte-Cristo avec une sortie un vendredi, à deux jours de la Fête du Cinéma.
Très bon démarrage pour F1, le film de Joseph Kosinski qui caracole en tête du box-office week-end avec 669 000 spectateurs dans 577 salles. Porté par la Fête du Cinéma, débutée le dimanche 29, le film est bien parti pour approcher les 900 000 entrées à l’issue de sa première semaine. Il s’agit du seul film à afficher une moyenne supérieure à 1 000 spectateurs par écran, ce qui en fait un véritable succès.
Pour l’instant, peu de films ont réellement profité de la Fête du Cinéma. On observe toutefois quelques progressions : Dragons remonte à 311 000 spectateurs en troisième semaine, avec une large combinaison de 899 salles. Il approche désormais les 1,4 million d’entrées. Deux autres films d’animation profitent également de la dynamique : Elio, le Pixar, enregistre un sursaut de 25 % avec 184 000 spectateurs dans 609 salles, portant son cumul à 352 000 entrées en deux semaines, même si le total reste modeste.
Les autres nouveautés de la semaine peinent à s’imposer. C’est notamment le cas du blockbuster de Martin Bourboulon, 13 jours, 13 nuits, produit par Pathé. Sorti le vendredi 27, il n’a bénéficié que de trois jours d’exploitation et totalise à peine 108 000 spectateurs, malgré la Fête du Cinéma et le soutien des cinémas Pathé. Le film, diffusé dans 526 salles, affiche une moyenne décevante de 206 spectateurs par écran. Le projet surprend par son budget important et l’absence de vedette de premier plan, Roschdy Zem étant apprécié du public mais rarement en tête d’affiche d’un blockbuster.
Autre déception : M3GAN 2.0 , production Jason Blum et Universal, qui doit se contenter de 53 000 spectateurs dans 304 cinémas. La seconde partie de la Fête du Cinéma pourrait lui permettre un léger rebond. Le grand déplacement illustre quant à lui le rejet du public, avec seulement 52 000 spectateurs dans 395 salles et une moyenne anémique de 132 entrées par écran. Le film d’animation Amélie et la métaphysique des tubes se classe onzième du top week-end avec 44 000 spectateurs dans 277 salles.
Certaines continuations parviennent à se maintenir, même si elles ne voient pas leur fréquentation progresser. C’est le cas de 28 ans plus tard qui, après un mauvais démarrage, ne perd que 19 % de sa fréquentation et atteint 113 000 spectateurs sur les cinq derniers jours. Le film flirte désormais avec les 300 000 entrées et devrait faire mieux que 28 semaines plus tard, sorti en 2007.
Mission : Impossible – The Final Reckoning fait preuve d’une remarquable stabilité en sixième semaine : Tom Cruise limite la baisse à 6 % avec 86 000 spectateurs. Il s’agit actuellement du deuxième plus gros succès parmi les films à l’affiche, derrière Lilo & Stitch et ses 4 289 000 entrées. Ce nouveau Mission Impossible totalise toutefois 2 231 000 fans de la saga.
La comédie romantique Avignon affiche un bon maintien en deuxième semaine, ne perdant que 10 % de ses entrées et atteignant désormais 58 000 spectateurs dans 166 salles. Elle devrait tranquillement franchir les 150 000 entrées France.
Très belle tenue pour Life of Chuck, qui ne perd que 2 % de sa fréquentation et cumule 170 000 spectateurs à l’issue de son troisième week-end. Il franchira sans doute le cap des 200 000 entrées, un score bien supérieur à celui obtenu aux États-Unis, où l’adaptation de Stephen King n’a même pas atteint 7 millions de dollars de recettes.
Enfin, le thriller sud-coréen A Normal Family de Hur Jin-Ho se maintient également, avec une baisse limitée à 2 % et 26 000 entrées supplémentaires, dépassant désormais les 100 000 spectateurs, une belle victoire pour son distributeur, Diaphana Distribution.
À l’inverse, lorsque la fréquentation chute de plus de 30 % en pleine Fête du Cinéma, c’est le signe d’un désintérêt marqué du public : Sur la route de papa (-34 %), Vacances forcées (-32 %), Indomptables (-35 %), Le répondeur (-39 %), Peacock (-55 %)… autant de films qui peinent à convaincre les spectateurs.
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