Je vais craquer !!! : la critique du film + le test blu-ray (1980)

Comédie | 1h45min
Note de la rédaction :
5.5/10
5.5
Affiche de Je vais craquer (1980)

  • Réalisateur : François Leterrier
  • Acteurs : Anémone, Christian Clavier, Nathalie Baye, Eddy Mitchell, Judith Magre, Marc Porel, Henri-Jacques Huet, Jacques Mathou, Jean-François Dérec, Maureen Kerwin
  • Date de sortie: 13 Mar 2025
  • Année de production : 1980
  • Nationalité : Français
  • Titre original : Je vais craquer !!!
  • Titre alternatifs : La course du rat (titre de tournage), Rat Race (International), O Sedutor Seduzido (Portugal), Min kone forstår mig heller ikke (Danemark), Jobb ma egy nő, mint tegnap három (Hongrie), Mi Amigo Pierrot (Mexique)...
  • Casting intégral : Christian Clavier, Nathalie Baye, Maureen Kerwin, Anémone, Marc Porel, Jean-Paul Zehnacker, Henri-Jacques Huet, Eddy Mitchell, Bunny Godillot, Noëlle Leiris, Judith Magre, Catherine Serre, Jean-François Dérec, Anna Gaylor, Jacques Maury, André Valardy, Diane Bellego, Etienne Draber, Annie Jouzier, Rita Maiden, Jacques Mathou, Yves Rousset-Rouard (non crédité)
  • Scénaristes & dialoguistes : Gérard Lauzier, François Leterrier
  • Auteur de l'oeuvre originale : Gérard Lauzier
  • Directeur de la photographie : Jean-François Robin
  • Compositeur : Jean-Pierre Sabar
  • Monteuse : Marie-Josèphe Yoyotte
  • Ingénieur du son : Guillaume Sciama
  • Chef décorateur : Serge Douy
  • Chef costumier : Catherine Leterrier
  • Superviseur des cascades : Rémy Julienne
  • Assistants réalisateurs : Stéphane Clavier, Marc Rivière
  • Scripte : Brigitte Hedou-Prat
  • Ingénieur du son : Guillaume Sciama
  • Directeur de production : Michel Choquet
  • Producteur délégué : Yves Rousset-Rouard
  • Sociétés de production : Trinacra, en coproduction avec France 3 Cinéma
  • Distributeur français : Compagnie Commerciale Française Cinématographique (CCFC)
  • Editeur vidéo : RCV (Régie Cassette Vidéo, VHS), UGC (VHS)
  • Date de sortie vidéo : 1980 (VHS, V2000)
  • Budget :
  • Box-office France / Paris-Périphérie : 1 053 217 entrées / 383 049 entrées
  • Formats : 1.66 : 1 / Couleur (Eastmancolor) / Mono
  • Illustrateur/Création graphique : © Lpc / Jean-Claude Lerbret
  • Crédits : © 1980 Tinacra Films, © 1980 UGC Films, désormais © 1980 StudioCanal
  • Classification salles CNC : Interdit aux moins de 13 ans
  • Visa : 51 534
  • Tournage : Octobre - Novembre 1979 (8 semaines)
  • Lieux de tournage : Paris, Région Parisienne
  • Attachées de presse : Yvette Camp, Agnès Goldman
Note des spectateurs :

Je vais craquer !!! est une satire sociale adaptée de l’œuvre de Gérard Lauzier. Elle connut un joli succès à sa sortie en 1980, grâce à la renommée du Splendid, avant de disparaître injustement des radars. Le film est exhumé en 2024 en HD. Une renaissance pour un projet porté par le producteur d’Emmannuelle.

Synopsis : Après une nuit de folie passée avec un vieil ami acteur, Jérôme découvre que sa vie bien rangée de cadre et de mari l’ennuie terriblement. Il décide alors de vivre sa vie à fond. Il s’éprend d’une beauté de magazine et rêve de devenir écrivain. Mais rien ne va se passer comme prévu : il va craquer.

Le nouveau fantasme du producteur d’Emmanuelle et des Bronzés

Critique : Sorti peu après Le Guignolo avec Belmondo et L’Avare de et avec Louis de Funès, Je vais craquer !!! était un coup de fraîcheur au sein de la comédie française des années 80. Non par le choix du cinéaste imposé par le producteur (François Leterrier, acteur des années 50 qui s’était mis à réaliser depuis les années 60, était en sérieuse perte de vitesse et avait même dû diriger le 3e segment des Emmanuelle), mais surtout par sa tonalité de trentenaire branchée et impertinente.

affiche du film de Just Jaeckin

© Lui/74/Francis Giacobetti – Roger Boumendil / promo 505

Le producteur des Bronzés, était surtout celui d’Emmanuelle (1, 2 et 3). Comédie et érotisme ne lui faisaient pas peur. Et la tendresse?… bordel !, un an auparavant avait été un vrai triomphe au box-office français, propulsant Patrick Schulmann et son ton ironico-sardonique au sommet. Moins beauf, plus roquet, Je vais craquer !!! reprend l’esprit satirique du classique de Schulmann en s’inspirant cette fois-ci d’une bande dessinée de Gérard Lauzier, également aux dialogues et au scénario avant de prendre la caméra en 1981 pour T’empêches tout le monde de dormir, puis La tête dans le sac, produit également par Yves Rousset-Rouard.

La controverse de 1980 : une sortie simultanée en salle et en vidéocassette

En avril 1980, le producteur fait de la sortie de Je vais craquer !!! un double événement et l’objet d’une vraie controverse. Le film est introduit en même temps dans les salles et en vidéocassette. Dans la profession, l’ébullition est totale à une époque où aucune loi n’encadre la chronologie des médias. Rouard le tout puissant s’inspire d’expériences menées aux USA et ne craint pas de concurrence. Peu de monde est alors équipé d’un magnétoscope en France et le coût de la vente est bien trop élevé : il ne redoute pas le piratage. Les mensuels spécialisés Vidéo 7 et Télé Ciné Vidéo n’existent même pas pour faire écho à cette décision pour le moins surprenante. Qu’importe, la décision fait du bruit chez les exploitants, déjà inquiets de l’arrivée de la K7 vidéo et prochainement du disque vidéo, certains indépendants décidant de boycotter la diffusion du film.

Merci Le père Noël est une ordure, la pièce

Commerçant de l’image avant de digresser dans le pinard par la suite, le fondateur de RCV, l’une des marques de vidéocassettes les plus puissantes de France, sait vendre. Le gourou de la société Tinacra a produit cette incursion dans la comédie populaire car il avait confiance en Christian Clavier, avec lequel il sort à peine du triomphe des Bronzés font du ski (triomphe d’hiver cinq mois auparavant, en novembre 1979) et parce qu’il sait que la troupe du Splendid est au paroxysme de son succès. Le tournage de Je vais craquer !!! et la sortie du film correspond exactement au triomphe du Père Noël est une ordure à Paris, puis en itinérance. La troupe, assistée par Anémone sur le Père Noël au moment où Balasko prend ses distances pour travailler sur Les hommes préfèrent les grosses (ne pas confondre avec son cousin porno, Les femmes préfèrent les grosses), et que l’on retrouve dans Je vais craquer !!!, est de tous les médias. Cela permettra à Je vais craquer !!! de s’assurer un beau succès urbain, avec plus d’un million d’entrées, en dépit d’un concurrent populaire de poids en la présence des Sous-doués, qui allaient diminuer sa force de frappe une semaine après sa sortie parisienne.

Une satire interdite aux moins de 13 ans

Certes, la comédie adolescente de Claude Zidi finit l’année 1980 en 4e place, avec 3 985 000 entrées, mais Je vais craquer !!! connaît un score raisonnable à 1 053 000 spectateurs et peut se féliciter d’une 32e place annuelle, et ce malgré une petite interdiction aux moins de 13 ans. Il faut dire que le message sur la cocaïne récréative cool passe mal auprès de la commission de classification, ce que l’on comprend. Le personnage qui se prend un rail dans le film n’est autre que Marc Porel, le frère de Jean-Marie Périer, or le jeune trentenaire décèdera en 1983 à cause de son addiction aux drogues. Porel écrase au passage de sa présence élégante, nonchalante et assurément ferme, le casting masculin que l’on connaît trop bien : c’est un film avec Christian Clavier, dont l’omniprésence peut fatiguer jusqu’à ses apartés curieusement irrégulières, pour donner voix à ses pensées, comme dans les BD de Lauzier.

Christian Clavier, un Splendid alors en dessous des autres

Dans un rôle forcément ingrat, d’opportuniste et d’égoïste qui n’a aucune considération pour quiconque et surtout pas pour son épouse, femme au foyer malheureuse (Nathalie Baye, pas faite pour jouer ce genre de rôle fade), Clavier fait du Clavier et se montre assez insupportable. En tant que comique, il n’est alors ni Coluche (3 millions d’entrées pour Le maître d’école), ni Balasko (près de deux millions d’entrées pour Les hommes préfèrent les grosses), ni Depardieu et Pierre Richard (7 millions d’entrées pour La Chèvre), ni Michel Blanc (2 820 000 pour Viens chez moi j’habite chez une copine), ni Aldo Maccione (2 millions d’entrées pour Tais-toi quand tu parles)… Seul Thierry Lhermitte, pourtant le plus actif de sa troupe, fera moins bien en solo avec L’année prochaine si tout va bien qui dépasse à peine les 500 000 entrées en 1981. On laisse volontairement Clara et les chics types, l’autre comédie que Lhermitte a tournée avec Adjani, puisqu’elle compromet également Balasko et Clavier (moins de 350 000). En solo, Lhermitte devra attendre sa rencontre avec Bertrand Blier dans La Femme de mon pote, pour dépasser enfin le million. Mais en cette même année 1983, l’acteur présent dans tous les genres, connaît aussi des flops puissants dans son secteur de prédilection, la comédie : La fiancée qui venait du froid et Un homme à ma taille réaliseront des scores misérables. Mais bon, en 1983, Christian Clavier fait encore pire puisqu’il est la tête d’affiche de Rock and Torah, l’un des plus gros bides de son histoire qui ferait passer les désastres de Lovely Rita et L’entente cordiale pour des phénomènes au box-office.

Je vais craquer !!! en support physique en France

© 1980 Tinacra Films, © 1980 UGC Films, désormais © 1980 StudioCanal

Maureen Kerwin, au firmament d’un casting féminin hétéroclite

Alors que Yves Rousset-Rouard arrête le cinéma au milieu des années 80  quand la crise rebat les cartes et que l’échec du Mariage du siècle (Anémone, Thierry Lhermitte) sonne le glas d’un filon qu’il était temps d’arrêter d’exploiter, Je vais craquer !!! va passer de main en main, et notamment sort en VHS chez UGC, dans une collection Comédie.

Curieusement, le film ne connaîtra plus d’exploitation physique jusqu’en 2024. StudioCanal qui dispose désormais des droits depuis longtemps, accepte d’éditer ce fond de catalogue dans le cadre de la collection Nos années 80, dirigée par Jérôme Wybon. Le film revient alors, en 2024, plusieurs décennies après sa réédition UGC, en copie restaurée HD, esquivant la case DVD où il avait parfaitement sa place. Au moins était-il disponible en streaming, générant au fil des ans un certain culte pour les nostalgiques d’une époque tout fric dehors où l’on ne se souciait pas des mots qui tranchent. Dans cette comédie satirique qui annonce l’œuvre de Beigbeder, à la misogynie hébétée (le personnage cruche jouée par Anémone, faussement décrite comme une nymphomane, qu’il s’agit en fait d’une pauvre fille) est surtout intrinsèquement bourgeois. Son parangon est celui de la “putain” blanche (en référence à la “putain noire” qui vient semer d’un poids douteux son humour ethnique d’époque), cette ancienne fille de Madame Claude, que joue avec classe la grande Maureen Kerwin. La future épouse du cinéaste Jerry Schatzberg, diva classe passée chez Philippe Labro, Jean Girault, Christian Gion, David Hamilton, puis Philippe Clair dans Plus beau que moi tu meurs, en 1982, demeure avec Marc Porel, l’intérêt principal de cette comédie sociologique hype et impertinente.

La fin du cinéma de papa (Leterrier)

Christian Clavier s’associera une fois de plus à François Leterrier en 1981 pour Les Babas cool, pour y interpréter un personnage d’homme cynique qui prend refuge dans une communauté d’hippies afin de profiter de la sexualité débridée de ces dames. Déjà vu, déjà fait, le film est un échec malgré un changement de titre, Quand tu seras débloqué… fais moi signe qui n’aidera pas.

François Leterrier, jadis auteur prometteur au début des années 60 (Les mauvais coups, Un roi sans divertissement), finit sa carrière dans la déception (Le garde au corps, avec Gérard Jugnot), l’accident industriel (le collectif d’acteurs du Splendid et autres stars du rire dans Tranches de vie, en 1985), et le nanar que personne ne voit (Le fils du Mékong avec Villeret, en 1992). Il est temps que son fils, Louis Leterrier, qui trainait sur le tournage du Fils du Mékong, prenne la succession, avec en 2002 Le Transporteur et tout un tas de blockbusters d’action aux antipodes du cinéma de papa.

Frédéric Mignard

Box-office de Je vais craquer !!!

Joli succès au printemps 1980, Je vais craquer !!!, de François Leterrier, entre en première position à Paris la semaine du 23 avril 1980. Le film réunit pas moins de 80 000 spectateurs sur la capitale et sa périphérie. Il déloge Le Guignolo, blockbuster avec Jean-Paul Belmondo, qui avait passé pas moins de 4 semaines en première position, lors de vacances de Pâques favorables.

La semaine du 23 avril 1980, la comédie, avec Christian Clavier, n’avait pour seuls concurrents que des productions américaines comme le western démodé Tom Horn, avec Steve McQueen (une entrée en 2e place avec 57 000 spectateurs), et Le Cavalier électrique, de Sydney Pollack, avec Redford et Jane Fonda, qui entrait en 4e position avec 48 000 spectateurs.

À Paris Intramuros, Je vais craquer !!! est exposé sur 10 écrans, notamment au Miramar où il obtient la 3e meilleure moyenne par salle avec 10 520 spectateurs. Il est également à l’affiche de l’UGC Ermitage, l’UGC Biarritz, l’UGC Odéon, le Rex, le Magic Convention, le Mistral, le Paramount, Montmartre, l’UGC Gare de Lyon, le Helder, ainsi que dans 10 salles supplémentaires en périphérie.

La semaine du 30 avril 1980, bénéficiant du premier mai férié, le film obtient une magnifique 2e semaine parisienne avec 81 000 spectateurs. La comédie n’est nullement impactée par la sortie événement des Sous-doués de Claude Zidi, avec Daniel Auteuil, qui s’éclate en première position avec 110 000 spectateurs. Pour expliquer cette hausse des entrées parisiennes, on notera une extension du circuit de Je vais craquer !!! : 5 salles supplémentaires le diffusent.

En 3e semaine, Je vais craquer !!! se retrouve pour la première fois sous les 50 000 spectateurs avec 46 100 spectateurs. Le film est toujours à l’affiche dans 27 cinémas et se retrouve désormais aux portes des 300 000 spectateurs. En 4e semaine, Clavier poursuit ses fanfaronnades auprès de 41 133 spectateurs, pour un total de 248 000 spectateurs. Le Girls de Just Jaeckin aimerait se comporter aussi bien, mais cette comédie adolescente à tendance girly, avec Anne Parillaud, franchit à peine les 70 000 spectateurs en 15 jours.

La 4e semaine de Je vais craquer !!! est encore honorable avec 32 773 tickets vendus et un total de 281 000 entrées dans 27 salles. En 6e semaine, toujours projeté dans 15 cinémas, le film réunit encore 21 936 spectateurs. Les Sous-doués, de son côté, plastronne au-dessus des 50 000 spectateurs en 5e semaine.

La comédie, écrite par Gérard Lauzier, démarre l’été en 11e semaine avec 7 000 minets dans 4 cinémas. Il restera au final à l’affiche jusqu’à la fin du mois de septembre 1980, avec un total de 23 semaines. Ce sont 383 000 spectateurs qui se laisseront séduire par sa tonalité insolente. L’UGC Biarritz est la dernière salle à le projeter avec une ultime semaine honorable à 817 spectateurs. Parallèlement, Les Sous-doués sont eux-mêmes réduits à une dernière salle, le Marignan Pathé, et 1 870 spectateurs, soit le double du film de Leterrier. Après tout, c’est logique, à Paris Les Sous-doués, propulsés par AMLF, a été vu à ce moment-là par 723 000 spectateurs parisiens, donc une fois de plus le double. En province, en revanche, l’écart est nettement favorable aux pitreries des lycéens qui réalisent 7 fois plus d’entrées qu’un Clavier prisonnier d’un sujet très parisianiste.

Pour le distributeur CCFC, certes, on est très loin des résultats des Bronzés font du ski, sortis en 1979, mais c’est un score favorable qui fait écho à celui de On a volé la cuisse de Jupiter, avec Philippe Noiret et Annie Girardot, distribué en février 1980. Mais également de C’est pas moi, c’est lui, de Pierre Richard sorti en janvier 1980, qui avait fini sa carrière à 471 000 spectateurs parisiens.

Frédéric Mignard

Sorties de la semaine du 23 avril 1980

Affiche de Je vais craquer (1980)

© Lpc / Jean-Claude Lerbret

Le test blu-ray de Je vais craquer

Nouveau titre issu de la collection nos années 80, récupéré au sein du catalogue Studio canal, Je vais craquer !!! est un morceau rare. Inconnu des spectateurs de moins de 30 ans, malgré sa diffusion sur certaines plateformes de streaming, il bénéficiait d’une vraie attente auprès du public quadra ou quinquagénaire, et surtout des fans de Christian Clavier qui lui ont octroyé une place de choix dans sa filmographie.

Compléments & packaging : 3 / 5

Le packaging est identique à ceux des collections Nos années 70 et Nos années 80 de Canal+, à savoir un amaray bleu et un fourreau qui présentent exactement le même visuel. Pourquoi rajouter un fourreau lorsqu’effectivement la jaquette est identique ? On aurait pu imaginer une jaquette alternative, avec pourquoi pas l’affiche originale.

Au niveau des bonus, on apprécie les deux documents de l’INA, datant de 1980 et plus précisément du succès du Père Noël est une ordure sur les planches à Paris. Pour un total de 50 minutes d’archives restaurées en 2K, ces suppléments valent le coup.

On regrettera néanmoins l’absence de bande annonce et une présentation du film longue de seulement 6 minutes destinée au pré-visionnage. Pour présenter une œuvre aussi rare dont les spectateurs ne connaissent pas grand-chose, le contexte de sortie est maigre. Les cinéphiles aguerris n’apprendront rien et ça, c’est vraiment dommage tant il est fort peu probable que ce film puisse profiter d’une nouvelle édition vidéo physique.

L’image du blu-ray : 4/5

La restauration du film est assez pointue. On notera des couleurs parfaitement restituées qui bénéficient d’un contraste chaleureux. Les noirs sont tout particulièrement profonds. Une très belle copie pour un film qui n’en avait jamais vraiment bénéficié en VHS. Cette restauration est donc très satisfaisante.

Le son du blu-ray : 4 / 5

Point d’anicroche au niveau sonore. Le film bénéficie d’une piste dual Mono DTS-HD Master Audio, parfaitement cristallin au niveau des voix. On ne cherchera nul effet sonore, il n’y en a pas, ni confort musical tant la bande originale est artistiquement affreuse, cette comédie de dialogue bénéficie de la meilleure copie dont on pouvait espérer.

Biographies +

François Leterrier, Anémone, Christian Clavier, Nathalie Baye, Eddy Mitchell, Judith Magre, Marc Porel, Henri-Jacques Huet, Jacques Mathou, Jean-François Dérec, Maureen Kerwin

Mots clés : 

Cinéma français, 1980, Comédie adaptée d’une bande dessinée, Les succès de l’année 1980

Blu-ray de Je vais Craquer

© 1980 StudioCanal. All Rights Reserved

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