Acteur, humoriste et scénariste français, Jean-François Dérec (de son nom complet Jean-François Dereczynski) est né en 1947 à La Voulte-sur-Rhône, en Ardèche. Le jeune comédien débute à l’écran au mi-temps des années 70 dans des rôles très secondaires, souvent dans des comédies comme Un éléphant, ça trompe énormément (Yves Robert, 1976), La 7ème Compagnie au clair de lune (Robert Lamoureux, 1977), Bête, mais discipliné (Claude Zidi, 1979). Toutefois, il est aussi visible dans des films plus sérieux comme le futuriste Les chiens (Alain Jessua, 1979) ou encore le polar Une sale affaire (Alain Bonnot, 1981).
C’est à partir de 1982 qu’il est davantage remarqué grâce à la télévision puisqu’il participe activement à l’émission comique Le théâtre de Bouvard. Dès lors, les propositions se font plus importantes et Jean-François Dérec obtient le rôle du tenancier d’un hôtel miteux dans le triomphal Marche à l’ombre (Michel Blanc, 1984). Il continue sur sa lancée avec Le grand chemin (Jean-Loup Hubert, 1987), autre gros succès surprise et poursuit avec Après la guerre (Jean-Loup Hubert, 1989). Parallèlement, il intègre les rangs de l’émission comique La classe et gagne encore en popularité.
Les années 90 sont moins profuses, mais il est toujours sollicité pour des seconds rôles, comme dans Le zèbre (Jean Poiret, 1992), Les misérables (Claude Lelouch, 1995), La maladie de Sachs (Michel Deville, 1999). Au début des années 2000, Jean-François Dérec retrouve une belle visibilité en devenant chroniqueur durant sept ans de l’émission de Laurent Ruquier On a tout essayé. Dans le même temps, il monte son premier one man show et rencontre un joli succès avec son sketch sur Le téléphone rose. De plus en plus présent à la télé, mais plus discret au cinéma, il a été encore vu en commissaire de police dans Salaud, on t’aime (Claude Lelouch, 2014), face à Johnny Hallyday.