Acteur français, Jacques Mathou est un second rôle très apprécié du cinéma français. Il débute au milieu des années 70 par des apparitions furtives dans des films comme Peur sur la ville (Verneuil, 1975), Section spéciale (Costa-Gavras, 1975), L’aile ou la cuisse (Zidi, 1976), Coup de tête (Annaud, 1979) ou encore Tess (Polanski, 1979). Après un passage à la télévision, on le retrouve à l’affiche du Garde du corps (Leterrier, 1984) et de Partir, revenir (Lelouch, 1985). Mais c’est avec Police (Pialat, 1985) qu’il commence à obtenir des rôles plus conséquents.
Il incarne Bob dans 37°2 le matin (Beineix, 1986), puis enchaîne avec L’été en pente douce (Krawczyk, 1987) et Poker (Corsini, 1987). La même année, il tourne Si le soleil ne revenait pas (Goretta, 1987). On le revoit ensuite dans Après la guerre (Hubert, 1989), Roselyne et les lions (Beineix, 1989) et Le mari de la coiffeuse (Leconte, 1990).
Il est ensuite valorisé par le duo Caro-Jeunet dans Delicatessen (1991). Il est encore chauffeur routier dans Tango (Leconte, 1993) et retrouve Patrice Leconte pour Les grands ducs (1996) et surtout Ridicule (1996) où il incarne un abbé. Jacques Mathou est encore présent dans les comédies Les sœurs soleil (Szwarc, 1997) et Les couloirs du temps : Les visiteurs II (Poiré, 1998). Pendant une dizaine d’années, il travaille quasiment exclusivement pour la télévision.
A partir de 2005, il ne joue quasiment plus si ce n’est pour Patrice Leconte (Mon meilleur ami, La guerre des miss, Voir la mer). Notons enfin que Jacques Mathou a également été très présent au théâtre durant toute sa carrière.