Robert Webber

Acteur
Technique d'un meurtre, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 14 octobre 1924 à Santa Ana (Californie, États-Unis)
  • Date de décès : 19 mai 1989 à Malibu (Californie, États-Unis)
  • Crédit visuel : © 2023 Minerva Pictures. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur américain, Robert Webber est né en 1924 à Santa Ana en Californie. Fils d’un marin pêcheur, le jeune homme entame des études dans un lycée technique d’Oakland, avant de s’engager dans la Marine américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, il a été opérateur radio à Okinawa durant la guerre du Pacifique. A l’issue du conflit, il a reçu plusieurs médailles du mérite militaire pour sa bravoure.

Un ancien Marine devenu acteur de télévision

Après la guerre, il se réoriente vers le métier d’acteur et entame une très longue carrière à la télévision dès 1950. En 1953, il obtient un rôle majeur dans la série quotidienne Three Steps to Heaven dont il tourne 380 épisodes. Son visage devient ainsi familier aux Américains. Pourtant, le cinéma semble le bouder, malgré un rôle majeur dans le chef d’œuvre de Sidney Lumet Douze hommes en colère (1957) où il interprète le douzième juré. Malgré le succès du long métrage, les offres viennent toujours de la télévision à laquelle le comédien semble abonné. Il doit patienter jusqu’au milieu des années 60 pour recevoir enfin des propositions pour le grand écran.

Dès lors, on peut le voir dans des seconds rôles pour Matt Helm, agent très spécial (Phil Karlson, 1966), Détective privé (Jack Smight, 1966) et surtout Les douze salopards (Robert Aldrich, 1967). Parallèlement, les producteurs italiens l’appellent pour devenir la vedette à part entière de leurs séries B comme Technique d’un meurtre (Francesco Prosperi, 1966), Requiem pour une canaille (Francesco Prosperi, 1967). Pourtant, sa carrière de vedette de série B ne décolle pas et il se voit contraint d’accepter à nouveau des jobs alimentaires à la télévision, tout en jouant des seconds rôles dans des films.

Un second rôle vu aux States et en Europe

On le revoit ainsi dans L’insurgé (Martin Ritt, 1970), Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia (Sam Peckinpah, 1974) et même des productions européennes bis comme Le cogneur (Steno, 1975) ou la bidasserie française Soldat Duroc, ça va être ta fête ! (Michel Gérard, 1975). Il retrouve un rôle de militaire dans La bataille de Midway (Jack Smight, 1976), avant de reprendre ses errances cinématographiques en jouant dans Madame Claude (Just Jaeckin, 1977), L’imprécateur (Jean-Louis Bertuccelli, 1977), Bande de flics ! (Robert Aldrich, 1977), La malédiction de la panthère rose (Blake Edwards, 1978), Elle (Blake Edwards, 1979), S.O.B. (Blake Edwards, 1981), Meurtres en direct (Richard Brooks, 1982) ou encore Cinglée (Martin Ritt, 1987). Parallèlement, Robert Webber est aussi à l’affiche d’un nombre conséquent de téléfilms.

Atteint de la maladie de Charcot, Robert Webber décède prématurément en 1989 à l’âge de 64 ans. Il laisse derrière lui une filmographie riche de plus de 150 titres.

Virgile Dumez

Ils nous ont quittés en 1989 

Filmographie de Robert Webber

Acteur, longs métrages
  • 1950 : Témoin de la dernière heure (Highway 301) de Andrew L. Stone
  • 1957 : Douze Hommes en colère (12 Angry Men) de Sidney Lumet
  • 1962 : The Nun and the Sergeant de Franklin Adreon
  • 1963 : Les Loups et l’Agneau de Franklin J. Schaffner
  • 1965 : Hysteria de Freddie Francis
  • 1965 : Le Chevalier des sables (The Sandpiper) de Vincente Minnelli
  • 1965 : Le Témoin du troisième jour (The Third Day) de Jack Smight
  • 1966 : Matt Helm, agent très spécial (The Silencers) de Phil Karlson
  • 1966 : Détective privé (Harper) de Jack Smight
  • 1966 : Technique d’un meurtre (Tecnica di un omicidio) de Francesco Prosperi
  • 1966 : Un truand (Dead Heat on a Merry-Go-Round) de Bernard Girard
  • 1967 : Requiem pour une canaille de Francesco Prosperi
  • 1967 : Les Douze Salopards (The Dirty Dozen) de Robert Aldrich
  • 1967 : Comment réussir en amour sans se fatiguer (Don’t Make Waves) de Alexander Mackendrick
  • 1968 : Manon 70 de Jean Aurel
  • 1969 : Une si belle garce (The Big Bounce) d’Alex March
  • 1970 : L’insurgé (The Great White Hope) de Martin Ritt
  • 1971 : Macédoine de Jacques Scandelari
  • 1971 : Dollars de Richard Brooks
  • 1974 : Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia) de Sam Peckinpah
  • 1975 : Soldat Duroc, ça va être ta fête de Michel Gérard
  • 1975 : Le Cogneur (Piedone à Hong Kong) de Steno
  • 1976 : La Bataille de Midway (Midway) de Jack Smight
  • 1976 : Un flic très spécial (Squadra antifurto) de Bruno Corbucci
  • 1977 : Passi di morte perduti nel buio de Maurizio Pradeaux
  • 1977 : Madame Claude de Just Jaeckin
  • 1977 : L’imprécateur de Jean-Louis Bertuccelli
  • 1977 : Bande de flics de Robert Aldrich
  • 1978 : Casey’s Shadow de Martin Ritt
  • 1978 : La Malédiction de la Panthère rose de Blake Edwards
  • 1979 : Le justicier au gardenia (Gardenia, il giustiziere della mala) de Domenico Paolella
  • 1979 : Elle de Blake Edwards
  • 1979 : Courage fuyons d’Yves Robert
  • 1980 : Tous vedettes de Michel Lang
  • 1980 : La Bidasse de Howard Zieff
  • 1980 : Les Séducteurs d’Édouard Molinaro
  • 1981 : S.O.B. de Blake Edwards
  • 1982 : Meurtres en direct (Wrong Is Right) de Richard Brooks
  • 1982 : Commando (Who Dares Wins) de Ian Sharp
  • 1985 : Les Oies sauvages 2 (Wild geese II) de Peter R. Hunt
  • 1987 : Cinglée de Martin Ritt
x