Mickey Rourke

Acteur
Johnny belle gueule, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 16 septembre 1952 à Schenectady, État de New York (États-Unis)
  • Crédit visuel : © 1989 Carolco Pictures Inc. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Mickey Rourke fur l’une des stars américaines des années 80. Sa carrière a connu des hauts et des bas, mais il a obtenu plusieurs bons rôles pour Coppola, Cimino ou Aronofsky.

De Lee Strasberg à Cimino

Formé au Lee Strasberg Theatre Institute, Mickey Rourke débute à la télévision dans les années 70, avant d’obtenir des petits rôles dans 1941 (1979) de Steven Spielberg, La porte du paradis (1980) de Michael Cimino et La fièvre au corps (1981) de Lawrence Kasdan. Belle gueule au jeu instinctif, il fait partie de la bande de copains de Diner (1982) de Barry Levinson, avant d’incarner le grand frère de Matt Dillon dans Rusty James (1983) de Francis Ford Coppola. Son personnage de motard attire l’attention et Mickey Rourke devient l’un des acteurs hollywoodiens les plus demandés des années 80. Plus que Le pape de Greenwich Village (1984) de Stuart Rosenberg, L’année du dragon (1985) de Cimino confirme les espoirs portés en lui. Le film est bien accueilli par la critique, et le professionnalisme de son interprète est loué, mais la carrière commerciale est plus modeste.

Mickey Rourke connaît par contre un gros succès avec le drame érotique 9 semaines ½ (1986) d’Adrian Lyne, dont il partage le succès avec Kim Basinger. L’année suivante, il est choisi par Alan Parker pour jouer l’enquêteur dans Angel Heart : Aux portes de l’enfer : c’est un autre succès mondial, même si les Américains feront la fine bouche. La critique est plus partagée, et préfère Mickey Rourke en alcoolique désabusé dans Barfly (1987) de Barbet Schroeder, d’après l’autobiographie de Charles Bukowski. Il y forme un étonnant couple avec Faye Dunaway. L’acteur est ensuite impliqué dans Homeboy (1988) de Michael Seresin, dont il signe le scénario, et où il est dans la peau d’un cow-boy passionné de boxe, un sport que Rourke pratique dans la vie. Mais le film est un cuisant échec.

Mickey Rourke entre descente aux enfers et come-back sans lendemains

D’autres déconvenues artistiques et commerciales s’enchaînent, comme Francesco (1989) de Liliana Cavani, où l’on peine à l’imaginer en François d’Assise, les polars Johnny Belle Gueule (1989) de Walter Hill et La maison des otages (1990) de Michael Cimino ou, la même année, le drame érotique L’orchidée sauvage (1990) de Zalman King. Les années 90 sont alors le début d’une longue traversée du désert où l’acteur est marqué par les aléas de son métier de boxeur, les addictions à l’alcool et la drogue, et les difficultés financières. On le retrouve, bouffi et défiguré par la chirurgie esthétique, dans un second rôle de bookmaker pour Buffalo ’66 (1998) de Vincent Gallo, en travesti dans Animal Factory (2000) de Steve Buscemi, ou en colosse sorti de prison dans Sin City (2005) de Robert Rodriguez et Frank Miller.

Mais Mickey Rourke connaît une véritable résurrection cinématographique en incarnant le catcheur Robin Ramzinski dans The Wrestler (2008) de Darren Aronofsky, pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur acteur. Il tourne ensuite une vingtaine de films dans les années 2010 mais la plupart sont distribués en DTV, comme le thriller The Specialist (2012) de Hany Abu-Assad, ou le western fantastique Dead in Tombstone (2013) de Roel Reiné, où il a les traits du diable…

Gérard Crespo

Filmographie

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Johnny belle gueule, l'affiche

Bande-annonce de Johnny Belle Gueule (VO)

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