Acteur et producteur britannique, Michael Caine est envoyé après la Seconde Guerre mondiale en Allemagne occupée, puis en Corée. A son retour, il commence une carrière théâtrale et apparaît dans de nombreux petits rôles au cinéma.
Il obtient enfin un rôle majeur dans Zoulou (Enfield, 1964) et enchaîne l’année suivante avec le triomphe d’Ipcress, danger immédiat (Furie, 1965) où il incarne l’espion Harry Palmer. Il retrouve le personnage dans Mes funérailles à Berlin (Hamilton, 1966) et Un cerveau d’un milliard de dollars (Russell, 1967). Entre-temps, il joue dans d’autres films à gros succès comme Alfie le dragueur (Gilbert, 1966) et Un hold-up extraordinaire (Neame, 1966).
Il est encore formidable dans Enfants de salauds (De Toth, 1968), L’or se barre (Collinson, 1969), La loi du milieu (Hodges, 1971), Le limier (Mankiewicz, 1972) et L’homme qui voulut être roi (Huston, 1975).
Durant les années 80, il a davantage de mal à trouver des emplois convenables. Toutefois, il reste remarquable dans Pulsions (De Palma, 1980), Piège mortel (Lumet, 1982), Hannah et ses sœurs (Allen, 1986), Mona Lisa (Jordan, 1986) et Le plus escroc des deux (Oz, 1988).
Par contre, les années 90 sont proprement catastrophiques et on le retrouve dans un nombre considérable de productions médiocres.
Il faut attendre L’œuvre de Dieu, la part du diable (Hallstrom, 1999) pour qu’il retrouve des rôles à sa mesure. Dès lors, on le retrouve dans des œuvres importantes comme Quills, la plume et le sang (Kaufman, 2000), Batman Begins (Nolan, 2005), Le prestige (Nolan, 2006), Les fils de l’homme (Cuaron, 2006), The Dark Knight : Le Chevalier noir (Nolan, 2008), Inception (Nolan, 2010), The Dark Knight Rises (Nolan, 2012), Interstellar (Nolan, 2014), et Kingsman (Vaughn, 2015).
Devenu un mythe, Michael Caine est aujourd’hui courtisé par les plus grands cinéastes.