Lois Maxwell est une actrice canadienne, apparue quatorze fois à l’écran en tant que Moneypenny, dans la franchise James Bond.
La célèbre Moneypenny
Née en 1928 dans l’Ontario, Lois Maxwell s’installe à Londres avant l’âge de 15 ans. Elle rencontre à la Royal Academy of Dramatic Art un futur James Bond… Roger Moore, avec lequel elle noue une histoire d’amitié. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle s’engage comme soldat au sein de l’armée canadienne pour divertir les troupes au combat.
Au cinéma, elle apparaît dès 1946 dans Une question de vie et de mort, de Michael Powell et Emeric Pressburger. Un tout petit rôle toutefois.
Elle vole pour pour Hollywood où elle tourne quelques films et reçoit un Golden Globe comme révélation féminine, puis s’installe en Italie. A chaque fois, elle trouve des premiers rôles dans des œuvres de seconde catégorie qui démontrent son potentiel.
A l’issue des quatorze James Bond qu’elle tourne entre 1962 (James Bond 007 contre Dr. No) et 1985 (Dangereusement vôtre), elle prend une quasi-retraite, avec un ultime retour en 2001 dans Vengeance secrète, de John Irvin, film avec Jeremy Irons, Forest Whitaker, Charlotte Rampling et Jason Pristley. Le film connaît une petite sortie dans les cinémas français.
Lois Maxwell hors James Bond
La carrière sur plus de cinquante ans de Lois Maxwell ne doit pas se résumer au personnage de Moneypenny qu’elle a tenu exclusivement dans les films officiels de la série, jusqu’au départ de Roger Moore. En 1948, elle tient le premier rôle féminin de Main de Fer de Sherry Shourds. On l’a vue aussi dans des rôles importants avec Incendiaire par jalousie de Seymour Friedman, Les mousquetaires de la reine de Giorgi Simonelli, Rin-Tin-Tin en Alaska de Will Jason, La cité des stupéfiants de Enzo Trapani, Scotland Yard Inspector de Sam Newfield, L’amant cet inconnu ! de Leslie Aliss, Les filles de la pénombre de Gordon Parry, Tonnerre sous l’Atlantique de Duilio Coletti, Les premiers passagers du Satellite de Paul Dickson, L’ennemi invisible de Robert-S. Baker, Meurtre sur un air de rock de Terence Fisher… Des films de série B. Elle tient toutefois un petit rôle dans Lolita de Stanley Kubrick.
Alors qu’elle entame la franchise des 007 à l’âge de 35 ans et tient des apparitions culte, iconiques, mais en durée assez anecdotiques, Lois Maxwell tourne l’un de ses meilleurs films en 1963, avec La maison du diable de Robert Wise. Un chef-d’œuvre du septième art.
A la mort de son époux, en 1973, elle retourne s’installer au Canada et écrit dans le Toronto Sun sous le pseudonyme de Moneypenny (1979-1994). Elle devient également une femme d’affaires dans le domaine du textile.
Atteinte d’un cancer contre lequel elle lutte entre 2001 et 2007, elle s’installe en Australie, dans la famille de son fils. Elle y écrit une autobiographie.