Acteur britannique, Adrian Rawlins est né en 1958 à Stock-on-Trent en Angleterre dans une famille de commerçants. Après avoir effectué des études techniques, le jeune Adrian Rawlins opte pour le métier d’acteur et il se forme à la Manchester Metropolitan University.
Une carrière partagée entre grand et petit écran
S’il apparaît à l’écran pour la première fois dans Palm Beach (Albie Thoms, 1979), sa carrière cinématographique forte d’une centaine de titres ne démarre vraiment qu’au milieu des années 80 où on le voit dans le Révolution (Hugh Hudson, 1985) avec Al Pacino et Nastassja Kinski. Le comédien tourne beaucoup pour la télévision au cours de sa carrière, mais il est appréciable dans plusieurs longs métrages de cinéma comme Aux sources du Nil (Bob Rafelson, 1990), Breaking the Waves (Lars von Trier, 1996).
Le père d’Harry Potter à l’écran
Adrian Rawlins acquiert une certaine notoriété en devenant James Potter dans la célèbre saga tirée de l’œuvre de J.K. Rowling. Ainsi, il est présent dans Harry Potter à l’école des sorciers (Chris Columbus, 2001) et Harry Potter et la chambre des secrets (Chris Columbus, 2002). La même année, il séduit totalement en interprétant le frère malade de Wilbur (Lone Scherfig, 2002), belle comédie dramatique indépendante. Par la suite, l’acteur participe à la plupart des films de la saga Harry Potter, lui assurant un revenu régulier. Le reste est assuré par un nombre conséquent d’emplois télévisés, que ce soit pour des rôles ponctuels dans des séries ou des téléfilms.
Adrian Rawlins, un précieux second rôle
En 2011, on le retrouve avec Clive Owen dans Intruders (Juan Carlos Fresnadillo, 2011), avant d’être encore présent au casting de L’ombre du mal (James McTeigue, 2012), La dame en noir 2 : L’ange de la mort (Tom Harper, 2014), Les heures sombres (Joe Wright, 2017), Vivre (Oliver Hermanus, 2022) ou encore Une vie (James Hawes, 2023).
Les téléspectateurs ont pu aussi l’apprécier dans des séries comme Chernobyl, Andor, Girlfriends, Hard Sun, The White Princess et Dickensian. La liste est loin d’être exhaustive.