- 2020 Annus Horribilis : écran noir, polémique des César, les ratés de l’inclusivité et de la diversité
- Les disparus de l’année 2020 : toutes les personnalités de l’écran disparues cette année
- Le top 30 des entrées en France
- Le top 30 des recettes aux USA
- Année sépulcrale : Janvier 2020, chute prématurée des entrées, 1917, les Golden Globes…
- Février : les César de la discorde, Omar Sy en chute de popularité, #BlackLivesMatter attendra
- Dossier : le cinéma face au défi du coronavirus (impact distributeurs, festivals, SVOD…)
Mars
Le coronavirus entre sans frapper. Dans un premier temps, le Morbihan et l’Oise voient leurs cinémas frappés de fermetures administratives suite à l’apparition de foyers épidémiques. Les professionnels du cinéma, qui ont en tête la fermeture de la Chine, l’effondrement du marché sud-coréen (second foyer en ce début du mois – qui laisse au public la liberté de choisir ou non de se rendre dans des salles), et de l’Italie (premier pays européen impacté), suivent l’actualité fébrilement. Les décisions du gouvernement par rapport à la taille des rassemblements public (jauge à 5 000, puis 1 000) impactent progressivement les concerts, les matchs, et l’on se dirige inéluctablement vers une fermeture des cinémas à l’échelle hexagonale. La fréquentation n’en demeure pas moins que peu impactée au début du mois de mars ; si les entrées s’effritent pour la 10e semaine consécutive, il faut y voir aussi une offre moribonde.
Les dernières sorties de mars avant le confinement
En avant, un Pixar de piètre qualité, De Gaulle, un biopic pompier, Papi Sitter, La communion…, le projet Woman, le film contemplatif Monos... Les films portent peu pour leur premier jour. A qui la cause, au méchant virus ou à la qualité absente ?
Les sorties de la semaine du 4 mars 2020
James Bond attendra un peu avant de mourir
Universal est la première major à annoncer dans ces conditions un report de son blockbuster le plus attendu du printemps : Mourir peut attendre passe d’avril à novembre. Le titre semble si à-propos. Dans le collimateur, les 30% que représentent le public chinois pour un James Bond et la propagation pandémique du coronavirus sur toute l’Europe et, à court terme, sur les Etats-Unis.
© Frédéric Mignard
Annulation des festivals et système D, comme digital.
Les festivals annulent. Le MipTV 2020, qui devait se tenir à Cannes du 30 mars au 2 avril, doit se plier à la dure réalité. Canneséries reporte sa manifestation en octobre. Le 10 mars, Séries Mania, l’un des événements français incontournables avec 80 000 festivaliers, annonce la non-tenue de la session 2020 qui devait se dérouler à Lilles du 20 au 28 mars. Un coup dur pour la région Hauts-de-France.
Peu à peu, les festivals s’organisent autour du numérique. Le marché du film cannois développe sa solution digitale. La Fête du court, du 25 au 31 mars, trouve une solution en ligne. Le MIPTV lance une plateforme premium en ligne. Annecy annonce une édition en ligne, annulant la tenue physique du 60e festival du film d’animation, prévu du 15 au 20 juin.
Mars attacks
- Le 9 mars, toutes les salles italiennes ferment, officiellement jusqu’au 3 avril.
- Le 10 mars, Pyramide Films organise une convention pour célébrer ses 30 ans d’existence. Ils ont eu chaud.
- Le 10 mars, Pierre Lescure s’exprime sur la probabilité d’annuler le festival de Cannes mais essaie de rester optimiste. Cannes sera l’une des manifestations les plus secrètes quant à ses attentions, en raison des enjeux majeurs autour de son festival et du marché du film. Et puis, l’espoir fait vivre, c’est en mai que la Croisette doit se noircir de journalistes, cinéphiles et de stars. Avec le trafic aérien bloqué, cela ne va pas être aisé.
- Le 11 mars, Harvey Weinstein est condamné à 23 ans de prison pour viol et abus sexuels par un juge de Manhattan. Cas contact un moment donné, il sera isolé.
Ecran noir
Le 15 mars, toutes les salles françaises suivent l’exemple italien et sont contraintes de fermer. Une première dans l’histoire du pays. La situation ne devait durer qu’un mois, mais les écrans ne rouvriront que le 22 juin. Deux jours plus tard, le 17 mars, la population entière est confinée. L’interdiction de déplacement de la population durera jusqu’au 17 mai. Désormais, le cinéma sera alternatif ou il ne sera plus. La France est rejointe par de nombreux pays européens, dans la contrainte de fermer leurs salles : le Royaume-Uni, l’Espagne, la Grèce, la Belgique, l’Allemagne…
Les films grippés dès leur premier jour à l’affiche
La bonne épouse, Radioactive, Vivarium, Un fils, Une sirène à Paris, Trois étés, Les lèvres rouges (reprise), Blue Velvet (reprise), Kongo, Visions chamaniques, Le cœur du conflit, Les visages de la victoire, n’ont même pas pu finir leur première semaine d’exploitation. Posés en salle le 11 mars, ils ne tiennent que quatre jours. Pour La bonne épouse de Martin Provost avec Juliette Binoche, le geste était courageux et il s’agissait aussi de soutenir les salles à un moment où tous les gros films prenaient la sortie de secours.
Du chamboulement dans les dates de sortie
Le Film Français en numérique, une première
La norme est désormais au télétravail. Pour la première fois de son histoire, l’hebdomadaire Le Film Français n’est pas imprimé. Son numéro du 20 mars est le premier d’une longue série à être proposé exclusivement sous format numérique.
Crise des budgets, tournages et projets
Le confinement interrompt tous les tournages de fictions télé et cinéma sur le territoire, impactant également des productions internationales comme Le dernier duel de Ridley Scott, avec Matt Damon et Ben Affleck, dont le tournage se déroule en Dordogne.
Aides de l’État via le CNC et le ministre de la Culture, discussions avec les assurances et les banques pour les échéances des crédits… L’heure est à la crise, comme dans tous les secteurs, en France. Toutefois, à l’instar du milieu de la nuit, le divertissement (cinéma et théâtre) sera l’un des plus lourdement impactés en raison d’un second confinement et d’une fermeture des salles qui sera de nouveau effective le 30 octobre jusqu’à une date indéterminée à ce jour.
Révolution dans la chronologie des médias
A situation exceptionnelle, autorisations exceptionnelles. Des dérogations sont accordées à de nombreux films, notamment ceux qui ont vu leur carrière interrompue en raison de fermeture des cinémas, afin qu’ils puissent envisager une sortie en VOD, en SVOD, en vidéo, une redistribution à la réouverture des salles. Le gouvernement à travers le ministre de la Culture fait preuve d’une grande souplesse, certains films comme La bonne épouse de Martin Provost, avec Juliette Binoche, n’ayant eu que quatre jours d’exploitation.
SVOD ou repousser la sortie salle ultérieurement, une réflexion délicate
Quid des titres prévus pour le reste du mois de mars ? Les distributeurs, approchés par les plateformes comme Netflix et Amazon Prime, prennent des décisions liées à leur santé financière, leur détresse immédiate ou parfois la valeur réelle des films. Est-ce que certains ne méritent pas finalement de passer par la case SVOD en premier lieu pour amortir les coups. Pinocchio de Matteo Garrone trouve refuge sur Amazon malgré une lourde campagne publicitaire et de nombreuses avant-premières. Le Pacte, attaqué par beaucoup pour cette décision, peut ainsi se focaliser sur d’autres sorties comme La daronne de Jean-Paul Salomé avec Isabelle Huppert qui passera de mars à septembre pour un score peu glorieux de 421 578 spectateurs, faute d’une reprise de la confiance des spectateurs dans les salles obscures.
Pacte avec le diable ?
UGC pour le compte de TF1, avec l’accord de tous les partenaires, cède un très bon titre à Prime Vidéo, Forte de Katia Lewkowicz. Cette excellente comédie avait tous les ingrédients d’un succès populaire. Melha Bedia et Valérie Lemercier y étaient toutes deux formidables. Mais c’est sur la plateforme d’Amazon que le public le découvrira le 15 avril, alors que, confinement oblige, Paris regorge encore d’affichage de Pinocchio ou de Forte qui vont rester sur les murs, bus et colonnes Morris pendant de nombreux mois. La promotion avait été engagée, le budget marketing entièrement dépensé. Il ne lui restait plus que cette option pour rentabiliser tous les efforts fournis. Le CNC n’y voit pas d’inconvénient tant que l’argent public versé pour le financement du film soit remboursé.
Des nanars y voient un moyen de s’éviter le ridicule
Pour la comédie de Kheiron, Brutus Vs César, la possibilité de distribuer cette version moderne de Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ était réelle, mais finalement, au vu de la qualité médiocre du film, la distribution via Prime fut une belle alternative. Le film aurait un été un gros échec. Désormais, tout le monde l’a oublié et l’on imagine Amazon généreux pour ces exclusivités avec stars. En janvier 2001, Amazon Prime programme
SND qui était parvenu à un hit surprise avec le premier volet de la romance teen érotique, souhaitant coûte que coûte s’en tenir à une sortie salle. Avec 2021 n’offrant aucune possibilité de reprise de l’activité, un film vieux d’un an sur les bras et une sortie sur les plateformes dans le monde entier, la vente du film leur propose du chiffre d’affaire bienvenu.
Des studios décident de repousser d’un an la sortie de leur blockbuster, notamment Universal avec Fast & Furious 9 qui reprogramme le mastodonte routier pour avril 2021, prenant toutes les majors par surprise, et impliquant une recomposition des calendriers 2021. Bloodshot, autre film avec Vin Diesel, que Sony Pictures devait distribuer à la fin du mois de mars, atterrit en VOD Premium et achat digital, puis très vite (trop vite ?) chez Amazon. Ceux qui ont investi sur l’achat digital râlent quant au manque de visibilité de distributeurs qui improvisent, bluffent et surtout limitent la catastrophe comme ils peuvent.
Bloodshot (Vin Diesel) in Columbia Pictures’ Bloodshot – Courtesy of Sony Pictures
Courtesy of Sony Pictures © 2019 CTMG, Inc. All Rights Reserved.
Une année sans Disney : enfin, oui, mais à quel prix!
Pour le monstre de puissance Disney, plusieurs épines aux pieds deviennent finalement des vecteurs de promotion pour leur plateforme Disney+. Mulan devait être le premier vrai blockbuster de l’année le 25 mars. Vendu aux exploitants comme le film qui allait les sortir du marasme, il est finalement reprogrammé pour juillet, puis… patatras le nanar numérique en live action finit en VOD Premium sur Disney+ sur la plupart des marchés, en septembre, sauf dans les pays qui ne possèdent pas d’accès à la plateforme maison. Les exploitants, à court de titres porteurs durant l’été, seront furieux. La France, curieusement, qui a déjà projeté le film à la presse en mars, puis en été, doit attendre la fin de l’automne pour que le remake live finisse sur Disney+ sans le moindre frais supplémentaire. Son indigence en faisait un échec potentiel, le studio a trouvé une bonne route de sortie. Pour Artemis Fowl de Kenneth Branagh, Disney précipitera le navet directement sur sa plateforme. Officiellement en raison de la fermeture des marchés, mais au vu du résultat définitif, il s’agit très certainement d’une volonté de prévenir une honte à l’échelle industrielle qui aurait pu ternir l’image de la maison. Sur Disney+, le film se paume au milieu d’un catalogue riche. Bon vent.
Reste le cas des blockbusters super-héroïques : Black Widow chez Disney Marvel, Wonder Woman 1984 chez Warner… Dans les deux cas, il s’agit d’œuvres au potentiel d’un milliard de dollars de revenus. D’autres projets consécutifs de leurs univers cinématiques dépendent aussi de leur sortie. Et c’est toute une série de projets qui sont repoussés sur plusieurs années, avec des conséquences directes sur des projets colossaux sur lesquels les studios sont bien silencieux. Avatar 2, pour 2021, Avatar 3 pour 2022 ? Disney communique peu sur cette franchise héritée vieille d’une décennie.
Sony annonce décaler l’intégralité de ses titres pour 2021, notamment le très attendu S.O.S Fantômes : L’héritage.
Warner pactise avec HBO Max pour saborder le grand écran en 2021
L’annonce de HBO de Warner en décembre, de sortir en 2021 tous leurs films en hybride, c’est-à-dire, en même temps en salle et sur HBO Max, y compris les blockbusters comme Dune de Denis Villeneuve ou Matrix 4, a non seulement surpris l’industrie, mais risque surtout d’être l’une des plus disruptives pour l’exploitation post-Covid.
Aussi, dans le chaos et la confusion, certains distributeurs programment, déprogramment, reprogramment à l’infini des titres qui, finalement, ne sortiront pas avant 2021 en raison du second confinement.
Les indépendants sous perfusion d’idées novatrices
Des petites structures comme Shellac développent leur propre structure de VàD. Le documentaire Monsieur Veligny, vagabond efficace qui avait été posé à la date du 18 mars, pour les salles, trouvera son écran sur la plateforme du distributeur le 25 mars.
Le distributeur la Vingt-cinquième Heure propose une alternative à la salle physique, avec des séances géolocalisées. Des horaires fixes sur une plateforme proposée, des séances spéciales avec possibilités d’échanger avec le réalisateur. Il s’agit ici de faire preuve d’innovation dans la volonté de faire survivre des indépendants qui n’ont pas la même force de frappe que leurs rivaux des multiplexes.
Le 26 mars, l’éditeur vidéo et distributeur de films du patrimoine, Carlotta Films, lance sa plateforme de SVàD, et son fameux vidéo-club. Une base de 50 films régulièrement renouvelée, sera proposée sur abonnement. En un mois et demi, la plateforme touche déjà un millier d’abonnés.
La télévision fédère et resserre l’étau culturel
La télévision se met à contribution lors de la crise et doit fournir des programmes plus joyeux pour divertir des Français dans un climat anxiogène. Les grilles subissent une reprogrammation en profondeur, avec davantage de longs métrages, notamment de comédies, pour compenser la fermeture des cinémas. Les parents présentent les Louis de Funès à ceux qui n’avaient pas l’âge de les découvrir. On resserre les liens familiaux sur des valeurs sûres. La culture française est sauvée ? Les artistes s’agacent des multi-rediffusions et de l’absence de films du patrimoine sur France Télévisions.
La télévision en clair fédère, la VOD voit un moyen de se faire une place définitive au sein du système d’exploitation des films, alors que la vente de supports physiques des titres hors niche, est à l’agonie. Canal+ réalise un coup de génie en permettant aux Français, pour une période limitée, d’accéder à l’intégralité de ses programmes gratuitement sur un temps limité. Le CSA n’en a même pas été informé ; la polémique chez les professionnels enfle. Les ayant-droit réclament des comptes et la chronologie des médias est bafouée. Les Français, eux, savourent.
Netflix et Disney+, le danger de l’engorgement
Le télétravail, l’enseignement à distance, l’arrêt des activités incitent les Français à surexploiter leurs ressources numériques. Le flux est tendu, notamment pour les hôpitaux et services d’urgence. Netflix devient une menace pour la sécurité nationale et est donc sommé de réduire son débit. En concertation avec le gouvernement, Disney+ sera lancé en France le 7 avril et non le 24 mars, comme sur les gros marchés voisins. La bande passante est sauvée. Le pays avec.
Des vieux succès pour combler les multiplexes en manque de sorties
Le 19 mars, la Chine commence à rouvrir ses cinémas. Pour alimenter les sites, comme aux USA durant l’été 2020, faute de nouvelles sorties américaines, on ressort des blockbusters comme Harry Potter, permettant à une nouvelle génération de les découvrir en grand large. La France n’aura pas ce souci-là grâce à une politique locale de production dynamique et surtout une ouverture sur des cinématographiques qui dépasse la seule source américaine.
Contact mortel : tous en bagnole
En mai, un Drive In Festival se tient, dans un premier temps à Bordeaux, pour soutenir les salles et distributeurs. Une initiative à succès, avec des films de qualité : Les combattants de Thomas Cailley, Whiplash de Damien Chazelle, Tomboy de Céline Sciamma, Comment c’est loin d’Orelsan et Christophe, La tortue rouge de Michael Dudok de Wit, Le grand bain de Gilles Lellouche… Désormais, les spectateurs reprennent le chemin de leur véhicule comme extension de leur domicile.
Cannes n’aura (presque) pas lieu
Cannes annulé, Thierry Frémaux revient sur la sélection dévoilée. Les films de toutes les sélections rejoignent la prestigieuse sélection officielle et obtiennent un label Cannes prestigieux. Certains films seront programmés dans différents festivals, “hors les murs” comme à Deauville, Toronto, Locarno, et pour Cannes Classics, au Festival Lumière de Lyon qui se tiendra normalement en octobre.
La sélection officielle est annoncée tardivement, le 3 juin. Cannes 2020 devait accueillir cette année Wes Anderson, François Ozon, Naomi Kawase, Thimas Vinterbeg, Maïwenn, Im Sang-soo, Steve McQueen, Fernando Trueba, Sharunas Bartas, Paul Verhoeven, Lucas Belvaux, Jonathan Nossiter…
Le cinéma n’est pas à la Fête, même sur les Champs-Elysées
La Fête du Cinéma, prévue du 28 juin au 1er juillet est annulée… à l’image du bac, qu’elle vient chaque année conclure.
Le Festival des Champs-Elysées se tient gratuitement en ligne, du 9 au 16 juin, proposant un grand éventail de film français et américain indépendants.
Sur les Champs-Elysées, l’UGC Georges V ferme ses portes, quelques années après le Gaumont Ambassade. Coup dur pour l’exploitation d’une avenue de moins en moins ouverte au cinéma. Toutefois MK2 devrait ouvrir d’ici 2024 un multiplexe de huit cinémas.
Universal, le meilleur ami américain des salles durant l’été 2020
Pour la réouverture des salles, Universal repropose Invisible Man, l’un des succès de la fin du mois de février qui a le plus de chance de ramener les spectateurs en salle. Malgré une sortie en VOD Premium, qui, au vu du prix, a été peu sollicitée, le distributeur annonce aussi la sortie de The Hunt, autre production Blumhouse. D’autres films mineurs issus de son répertoire récent seront mis à disposition des salles, alors que le distributeur n’en envisageait pas d’exploitation en salle : Irrésistible avec Steve Carell, The King of Staten Island de Judd Apatow, La voix du succès avec Dakota Johnson, et Never Rarely Sometimes Always. Pas vraiment de promo pour ces petites sorties, mais la volonté de permettre aux exploitants d’avoir quelques films américains à projeter, alors que le même distributeur a dû reculer la sortie des Minions d’un an ; Paramount a par ailleurs fait faux bond aux exploitants à la dernière minute en repoussant puis annulant la sortie très attendue du nouveau Bob l’éponge.
Le cinéma à l’heure du coronavirus : suite du dossier à venir.
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