Réalisateur, scénariste et producteur britannique, J. Lee Thompson fut d’abord un auteur dramatique devenu scénariste de comédies dans les années 30 et 40. Il passe derrière la caméra en 1950 et signe une quinzaine de films britanniques, notamment avec Diana Dors, qui ne présentent guère d’intérêt. On peut citer parmi eux L’abominable vérité (1955) ou Aux frontières des Indes (1958).
En 1961, il est embauché pour tourner la superproduction Les canons de Navarone qui obtient un succès international. Dès lors, sa carrière est lancée et il se retrouve aux commandes de films importants à Hollywood. Parmi ses meilleures œuvres du moment, on citera Les nerfs à vif (1962), Tarass Boulba (1962), Les rois du soleil (1963) et L’or de McKenna (1969).
Après avoir signé deux épisodes corrects de la saga de La planète des singes : La conquête de la planète des singes (1972) et La bataille de la planète des singes (1973), il va surtout s’illustrer dans des genres populaires comme le polar. Il devient un collaborateur régulier de Charles Bronson sur des films plus (Monsieur St. Ives, Le bison blanc, Le justicier de minuit, La loi de Murphy) ou moins inspirés (Le justicier braque les dealers, Le messager de la mort, Kinjite, sujets tabous).
Toujours dans le domaine du film bis, J. Lee Thompson tourne un slasher (Happy Birthday, souhaitez ne jamais être invité, 1981) et deux sympathiques films d’aventures dans le style Indiana Jones (Allan Quatermain et les mines du roi Salomon et Le temple d’or). Il prend sa retraite en 1989.