Acteur britannique, Henry Cavill est né dans l’île anglo-normande de Jersey. Il part faire ses études en Angleterre où il se découvre une passion pour le théâtre. Affublé d’un embonpoint qui lui vaut des moqueries, le jeune Henry Cavill va tout faire pour changer physiquement.
Cette transformation est payante et lui permet d’obtenir un rôle central dès son premier film intitulé Laguna (Berry, 2001). Cavill fait ensuite partie du casting de La vengeance de Monte Cristo (Reynolds, 2002) qui connaît un petit succès aux Etats-Unis et le révèle au public local. Le film est un bide cinglant en France.
En ce début des années 2000, Henry Cavill auditionne déjà pour incarner Superman dans le reboot de Bryan Singer. Le rôle lui échappe au profit de Brandon Routh qui ne fera pas d’étincelles dans cet emploi. Henry Cavill ambitionne également d’être le nouveau James Bond, mais est doublé par Daniel Craig. L’acteur se console en jouant pour la télévision ou des produits vidéo comme Hellraiser : Hellworld (Bota, 2005), un pur nanar.
Au cinéma, on le retrouve dans Stardust, le mystère de l’étoile (Vaughn, 2007), puis Whatever Works (Allen, 2009) et Blood Creek (Schumacher, 2009).
Son salut viendra de la télévision en 2007 avec la série Les Tudors où il incarne Charles Brandon durant près d’une quarantaine d’épisodes. La série s’interrompt en 2010, ce qui lui permet de tourner dans Les Immortels (Singh, 2011), péplum fantastique à l’esthétique gay friendly. Il est ensuite la vedette de Sans issue (El Mechri, 2012), médiocre film d’action.
Finalement, il obtient le rôle tant convoité de Superman dans Man of Steel (2013), énième reboot du personnage dégoupillé cette fois par Zack Snyder. Si le film aligne des chiffres imposants, le résultat s’avère décevant par rapport aux attentes du studio.
Henry Cavill cherche à se diversifier avec l’agréable comédie d’espionnage Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E. (Ritchie, 2015), mais le long-métrage rembourse difficilement son imposant budget. L’acteur se laisse donc progressivement enfermer dans son rôle de Superman et joue dans l’inégal Batman v Superman : L’aube de la justice (Snyder, 2016), puis Justice League (Snyder, 2017) et sa version remaniée Zack Snyder’s Justice League (Snyder, 2021). Entre-temps, on a pu l’apprécier dans l’excellent Mission : Impossible – Fallout (McQuarrie, 2018), mais pas dans le très médiocre Night Hunter (Raymond, 2018).
Enfin, en 2020, il est visible en Sherlock Holmes dans Enola Holmes (Bradbeer, 2020), diffusé directement sur les plateformes. Signalons aussi la série The Witcher, tournée en 2019. En ce qui concerne sa vie privée, le comédien ne cesse d’entretenir des liaisons à court terme, sans trouver pour le moment la stabilité.