Georges Géret mène une activité théâtrale de 1955 à 1990, avec un passage par le TNP de Jean Vilar, qui le dirige notamment dans La guerre de Troie n’aura pas lieu (Festival d’Avignon 1962).
Au cinéma, où il débute en 1954, il joue souvent des rôles de durs et de personnages inquiétants, de par son visage rude, et ce même quand il est censé être du côté de la loi. Militaire dans Week-end à Zuydcoote (1964) de Henri Verneuil, L’insoumis (1964) d’Alain Cavalier ou Le pistonné (1970) de Claude Berri, il incarne les policiers intransigeants dans Compartiments tueurs (1965) de Costa-Gavras ou L’amour en question (1978) d’André Cayatte.
Et l’on ne saurait avoir plus de confiance envers le braconnier de La traque (1975) de Serge Leroy ou le bandit de Flic ou voyou (1979) de Georges Lautner. Mais il peut aussi se montrer rassurant, avocat de la défense dans L’homme aux clés d’or (1956) de Léo Joannon, boulanger dans Paris brûle-t-il ? (1966) de René Clément, ou témoin révélant la vérité nécessaire à la justice dans Z (1969) de Costa-Gavras.
Luis Buñuel lui offre son meilleur rôle, celui de Joseph, le palefrenier extrémiste dans Le journal d’une femme de chambre (1964), au côté de Jeanne Moreau. On le voit aussi dans des productions italiennes avec Roger la Honte (1966) de Riccardo Freda et L’étranger (1967) de Luchino Visconti.
Georges Géret est également dirigé par Granier-Deferre, Nelly Kaplan, Claude Lelouch… Il arrête les tournages en 1992. La télévision lui a offert des rôles plus nuancés et il campa un excellent Vautrin dans la mini-série Splendeurs et misères des courtisanes (1975).