Acteur et scénariste français, Jacques Rispal s’est illustré durant la Seconde Guerre mondiale comme résistant auprès de ses parents. Après la guerre, il a suivi des cours de comédie auprès de Pierre Renoir et Charles Dullin et commence une brillante carrière au Théâtre de l’Atelier.
Au cinéma, il apparaît dans quelques films, mais son engagement en tant que communiste soutien du FLN pendant la guerre d’Algérie lui vaut d’être incarcéré et d’être déchu de ses droits civiques.
Après 1962, il entame une carrière de second rôle au cinéma, cumulant plus d’une centaine d’emplois. On pourrait ainsi citer La guerre est finie (Resnais, 1966), Baisers volés (Truffaut, 1968), La voie lactée (Buñuel, 1969), L’aveu (Costa-Gavras, 1970), Domicile conjugal (Truffaut, 1970), Le soldat Laforêt (Cavagnac, 1970), Le chat (Granier-Deferre, 1971), L’invitation (Goretta, 1972), L’affaire Dominici (Bernard-Aubert, 1973) et Deux hommes dans la ville (Giovanni, 1973).
Il joue encore dans Les valseuses (Blier, 1974), Lacombe Lucien (Malle, 1974), L’affiche rouge (Cassenti, 1975), Peur sur la ville (Verneuil, 1975), La menace (Corneau, 1977), Diabolo menthe (Kurys, 1977), Mon oncle d’Amérique (Resnais, 1980), Pour la peau d’un flic (Delon, 1981) et Vive la sociale (Mordillat, 1983).
Jacques Rispal a également interprété de nombreux rôles à la télévision, devenant une figure familière des spectateurs. Il décède en 1986 à l’âge de 62 ans.
