Georges Marchal

Acteur
Cela s'appelle l'aurore, l'affiche

Personal Info

  • Nationalité : Français
  • Date de naissance : 10 janvier 1920 à Nancy (France)
  • Date de décès : 28 novembre 1997 à Maurens (France)
  • Crédit visuel : © 1956 Les Films Marceau - Laetitia Film / Affiche : Publicité René Weiss (agence) - Jean Mascii. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur français, Georges Marchal est né en 1920 à Nancy dans la famille d’un grand chimiste. Il a débuté sa formation par des cours de danse classique et d’acrobaties, tandis qu’il a également officié dans des cirques. Pourtant, c’est la scène classique qui l’attire et il entre à la Comédie-Française dès 1940.

Un jeune premier, concurrent de Jean Marais

La même année, il démarre au cinéma dans Fausse alerte (Jacques de Baroncelli, 1940), puis dans Premier rendez-vous (Henri Decoin, 1941) avec Danielle Darrieux. Il n’y trouve encore que des petits rôles de jeune premier.

C’est véritablement avec Lumière d’été (Jean Grémillon, 1943) qu’il accède petit à petit à des rôles plus importants. Après la guerre, son aura grandit fortement au point qu’il est comparé à Jean Marais dont il devient un sérieux concurrent puisqu’il joue des rôles similaires. On le voit notamment dans Paméla (Pierre de Hérain, 1945) et Échec au roy (Jean-Paul Paulin, 1945).

Dès lors, il se fait plaisir en jouant dans des films en costumes et donne la réplique aux grandes stars du moment comme Danielle Darrieux dans Bethsabée (Léonide Moguy, 1947). A cette époque, il acquiert aussi une forte popularité en Italie grâce à la coproduction Les derniers jours de Pompei (Maurice L’Herbier, 1950). En 1951, il forme un couple très médiatisé avec l’actrice Dany Robin. On le revoit dans Messaline (Carmine Gallone, 1951) et il incarne le très populaire D’Artagnan dans Les 3 Mousquetaires (André Hunebelle, 1953). Toujours prêt à enfiler un costume d’époque, il interprète l’empereur Justinien dans Théodora, impératrice de Byzance (Riccardo Freda, 1954) et le jeune Louis XIV dans Si Versailles m’était conté (Sacha Guitry, 1954). Il est encore la star de Le vicomte de Bragelonne (Fernando Cerchio, 1954).

Le temps de l’incursion chez Buñuel

Pourtant, loin d’être réductible à ses rôles dans des films populaires, Georges Marchal a eu aussi l’intelligence de se mettre au service d’un très grand metteur en scène, à savoir Luis Buñuel. Pour lui, il a joué dans Cela s’appelle l’aurore (1956), La mort en ce jardin (1956) et, plus tardivement dans Belle de jour (1967) et La voie lactée (1969). Parallèlement, l’acteur-star remet son titre en jeu avec des œuvres de prestige comme Les légions de Cléopâtre (Vittorio Cottafavi, 1959), Austerlitz (Abel Gance, 1960), Le colosse de Rhodes (Sergio Leone, 1961) et Ulysse contre Hercule (Mario Caiano, 1962).

Toutefois, avec la fin de la vogue du péplum et du film historique, l’étoile de l’acteur commence à pâlir et les rôles au cinéma se font plus rares au cours des années 60, si l’on excepte les films de Buñuel cités plus haut. Si l’on excepte Faustine et le bel été (Nina Companeez, 1972), les années 70 le voient surtout employé à la télévision, tout en poursuivant une carrière au théâtre. Il revient de temps à autre au grand écran pour notamment Les enfants du placard (Benoît Jacquot, 1977) et L’honneur d’un capitaine (Pierre Schoendoerffer, 1982) où il incarne un général. Il termine sa brillante carrière en incarnant un rôle régulier dans le feuilleton populaire Châteauvallon (1985) dont il tourne 26 épisodes.

Georges Marchal prend sa retraite à la fin des années 80 et décède d’une longue maladie en 1997 à l’âge de 77 ans.

Virgile Dumez 

Ils nous ont quittés en 1997

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