Acteur mexicain, Claudio Brook (de son vrai nom Claude Sydney Brook Marnat) a d’abord été footballeur, avant de devenir acteur de doublage car il maîtrisait parfaitement l’anglais et le français. Il apparaît au milieu des années 50 dans des films mexicains comme La jeune fille (Buñuel, 1960), Viridiana (Buñuel, 1961) et L’ange exterminateur (Buñuel, 1962).
Au milieu des années 60, Claudio Brook s’internationalise et commence à jouer des rôles plus importants dans des productions américaines (Les compagnons de la gloire, Laven, 1965) et surtout européennes. Il joue beaucoup en France, notamment dans Viva Maria! (Malle, 1965), Du rififi à Paname (La Patellière, 1966), La grande vadrouille (Oury, 1966), La blonde de Pékin (Gessner, 1967) ou encore Coplan sauve sa peau (Boisset, 1968).
Il retrouve ensuite Luis Buñuel pour La voie lactée (1969), puis joue dans La femme écarlate (Valère, 1969), L’assassinat de Trotsky (Losey, 1972), Le château de la pureté (Ripstein, 1973), La pluie du diable (Fuest, 1975) et La revanche d’un homme nommé Cheval (Kershner, 1976).
Vers la fin des années 70, il retourne au Mexique où il tourne toujours régulièrement, y compris pour la télévision. On le revoit dans L’étalon de guerre (Harvey, 1979), Frida, nature vivante (Leduc, 1983) et encore dans le James Bond Permis de tuer (Glen, 1989). L’année suivante, il est dirigé par Tony Scott dans Revenge (1990) face à Kevin Costner, tout en jouant dans des soap mexicains. Claudio Brook apparaît encore dans le premier film de Guillermo del Toro Cronos (1993) et termine son imposante carrière à la télévision.
Claudio Brook décède en 1995 à l’âge de 68 ans des suites d’un cancer de l’estomac.
