Acteur, réalisateur et scénariste belge, Bouli Lanners est d’abord peintre avant de devenir acteur. On le voit dans de tous petits rôles dans Toto le héros (Dormael, 1990), Arlette (Zidi, 1997), puis il commence à être repéré dans Les convoyeurs attendent (Mariage, 1999) et Un long dimanche de fiançailles (Jeunet, 2004).
A partir de 2004, il devient également réalisateur avec Ultranova (2004), Eldorado (2008), Les géants (2011) et Les premiers, les derniers (2016), imposant un style nonchalant non dépourvu d’humanisme et de poésie. Avec L’ombre d’un mensonge (2022), il revient à cet amour de la réalisation, mais le drame en terres écossaises, avec Kristin Scott Thomas, passe inaperçu.
En tant qu’acteur, il est de plus en plus sollicité et agrémente de sa présence des œuvres comme Enfermés dehors (Dupontel, 2006), J’ai toujours rêvé d’être un gangster (Benchetrit, 2008), Louise-Michel (Kervern, Delépine, 2008), Le vilain (Dupontel, 2009), Mammuth (Kervern, Delépine, 2010), De rouille et d’os (Audiard, 2012), 11.6 (Godeau, 2013), Lulu femme nue (Anspach, 2013), Réparer les vivants (Quillévéré, 2016), Petit paysan (Charuel, 2017), Chien (Benchetrit, 2018) et Notre dame (Donzelli, 2019).
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